4ème sortie annuelle à Fribourg vendredi 19 avril 2024

Le Programme :

Fribourg 19 avril 2024

Visite  des Chemin de fer du KAESERBERG, mis sur rail en janvier 2009,
un réseau des chemins de fer suisses des années 1990.
Une visite qui vous raconte une très belle histoire, celle d’un rêve d’enfant, devenu réalité grâce à l’imagination, la volonté et la patience de son concepteur,
Marc ANTIGLIO, épaulé par une très remarquable équipe de collaborateurs.
L’ensemble du réseau est imaginaire. Cependant, tant le paysage que la vie ferroviaire ont fait l’objet d’un soin du détail particulier afin de coller au plus près à la réalité helvétique.
Construit sur trois niveaux à l’échelle 1:87, il compte 2’045 mètres de voie sur une surface de 610m2. Quatre lignes de chemins de fer circulent dans la région du Kaeserberghorn, montagne qui voit défiler trois compagnies, les CFF (Chemins de fer fédéraux), les RhB (Chemins de fer rhétiques) et le KBB (Kaeserbergbahn).
Et la montagne du Kaeserberg ne serait pas ce qu’elle est sans un certain Willy KAESER, prématurément disparu, qui partageait la passion du fondateur…
La réalisation des chemins de fer du Kaeserberg a nécessité 17 années de travail.
Descriptif général : 75’000 clous pour la fixation des rails; 87 trains prêts à rouler (dont 33 en réserve); 300 locomotives et automotrices; 1’650 voitures et wagons, 7 bâtiments de gare; 219 bâtiments (85% construction dans les ateliers); 6’500 figurines (dont 3’200 dans les trains); 1’160 véhicules; 2 bateaux; 1 ballon à gaz; 5’400 arbres.

Repas au Café de Grandfey à Granges-Paccot, au milieu de la nature.
Au menu : l’excellent 1/2 poulet frit servi dans un panier en osier avec frites ou salade, la spécialité de la maison.

Le petit train touristique de Fribourg, durée 1 heure.
Départ à la Place Jean Tinguely 1, devant la salle de spectacle Equilibre.
Nous avons sillonné les rues pittoresques de la Ville de Fribourg et avons replongé dans l’atmosphère médiévale de la Vieille-Ville grâce à cette visite commentée en français,, allemand, anglais, italien et espagnol.
5 arrêts fixes jalonnent le parcours. Les arrêts : Equilibre, Cathédrale de Saint-Nicolas, Chapelle de Lorette, Auge (Place Petit St Jean) et Neuveville.
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Une sortie annuelle très réussie en 2024 organisée par MMes Hélène GUMY et Sylviane FLORY. Merci à elles !

 

 

3ème Sortie annuelle le vendredi 16 septembre 2022 : LE FORT DE CHILLON

Nous sommes entrés dans l’univers secret de la vie souterraine des soldats suisses de 1940 à 1995 ! Nous avons découvert le système de défense de l’armée suisse, connu sous le nom de « Réduit national ». Et nous avons parcouru les différents lieux exposés : les canons, les mitrailleuses, la cuisine, l’hôpital, le poste de commandement, le quartier de vie des soldats, la salle des machines, le magasin à munitions.
Nous nous sommes alors offert une ration de survie et sommes devenus des soldats en une heure !

2ème Sortie annuelle le vendredi 1.10.2021 : Musée suisse de l’orgue à Roche, Vaud et l’Abbaye de Saint-Maurice, Valais

Le Musée suisse de l’orgue à Roche /Vaud
Un monument unique en son genre

Le bâtiment du Musée – la Grange-Relais – faisait partie d’un ancien relais routier édifié au XIème siècle par les chanoines augustins du Grand-Saint-Bernard sur la plus ancienne route romaine de Suisse qu’empruntaient les pèlerins au départ de Roche par la Bâtiaz près de Martigny, Orsières, Bourg-Saint-Pierre pour arriver au col du Grand-Saint-Bernard, accueillis par les chanoines et leurs fameux chiens. En hiver, les chevaux redescendaient au relais central de Roche qui comprenait (en 1177) plusieurs édifices dont l’église Saint-Jacques, une maison forte, un hôpital et le « Relais des pèlerins ». Ce dernier vestige devenu, au 18ème siècle, une grange à fourrages ainsi qu’une vaste écurie a bien failli subir, comme les autres immeubles disparus, la démolition. En 1970, la ruine, achetée par la Commune, ne dut sa survie qu’à une indisponibilité de l’armée suisse qui manquait de dynamite pour la faire sauter…

Aujourd’hui, classée monument historique, cette Grange-Relais est l’une des plus anciennes de son genre en Suisse. Donné par la Commune de Roche à la Fondation du Musée suisse de l’orgue, cet immeuble a permis de devenir le domaine de l’instrument Roi, Musée dont la destinée débuta modestement dans une grange similaire à Essertes (Haute-Broye vaudoise).

L’orgue, instrument musical et architectural n’échappe pas à une élimination au cours des âges. En Suisse romande, seuls quelques vestiges furent sauvegardés, initialement à Essertes dès 1969, point de départ du seul Musée en Suisse consacré à l’histoire et à la technique de l’instrument Roi. On en trouve deux en Allemagne et un en Hollande. D’autres seraient en gestation.

Au départ de cette aventure on trouve en 1947, un passionné Monsieur
Jean-Jacques GRAMM de Lausanne qui se sent appelé à faire connaître au grand public le fruit de ses recherches autour de l’instrument dont il avait retrouvé divers vestiges en des lieux très inattendus, dont des « décharges » où l’on jetait sans remords restes ou documents de grande valeur.

Le fondateur du Musée s’entoura par quelques amis qui constituèrent en 1974, le premier comité de l’Association des Amis. Une assise encore plus solide fut la création en 1979 de la Fondation du Musée suisse de l’orgue, fondation privée. Le conservateur réside à Roche dans l’immeuble du Musée et le secrétariat est assuré à Pully, Vaud.

Ce n’est qu’au 9ème siècle, sous la pression des moines d’Orient, que l’orgue (libertin, profane, coquin…) entra à l’église avec les réticences que l’on peut imaginer !… Il connut sa dernière popularité dans les salles obscures à la fin du 20ème siècle.

C’est ainsi qu’un soin tout particulier a été apporté à l’aspect didactique de l’exposition qui s’étend des ancêtres de l’orgue (flûte de pan, sho japonais, cornemuse) et s’arrête à l’invention de la « machine orgue » réalisée deux siècles et demi avant l’ère chrétienne par le mécanicien grec Ktésibios à Alexandrie. De multiples exemples détaillent les différentes composantes de l’orgue, telles que nous les connaissant, avec tuyaux sonores, clavier, mécanisme et soufflerie.

Une commission travaille actuellement à un concept global d’exploitation complémentaire des bâtiments ce qui permet de rêver de secrétariat, locaux d’exposition, salle de conférences et de concert.

Le Musée est ouvert sur rendez-vous du 1er mai au 31 octobre tous les jours sauf le dimanche matin et le lundi.
Le samedi visite guidée individuelle sans rendez-vous.
Horaire des visites guidées. Départ à 10h 15, 14h 15 et 15h 45 (durée 1h15)
Réservations par éléphone : 021 960 46 57 – fax : 021 960 46 58
Internet : www.orgue.ch / e-mail : secrétariat@orgue.ch

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L’Abbaye de Saint-Maurice est une abbaye territoriale située dans le canton du Valais en Suisse. Elle a été fondée en 515 par le roi burgonde Saint Sigismond à l’emplacement d’un sanctuaire plus ancien abritant les reliques de Maurice d’Agaune, martyr de la légion thébaine au IIIe siècle, érigé par Théodore d’Octodure (fin du IVe siècle), premier évêque connu du Valais. Cette fondation en fait le plus ancien établissement monastique d’Occident chrétien toujours en activité, ayant été occupé en permanence. Situé sur la Via Francigena, voie de pèlerinage qui mène au tombeau de Saint Pierre à Rome, l’abbaye fait partie des plus importants monastères créés au nord des Alpes durant le haut Moyen Âge.

L’abbaye a joué un rôle majeur dans l’histoire régionale plus loin en Occident. Le premier roi de Bourgogne transjurane, Rodolphe, y fut couronné.

Originellement et jusqu’au IXe siècle, c’est la laus perennis qui s’appliquait. Les moines furent alors remplacés par des chanoines qui adoptèrent la règle de Saint Augustin en 1128. C’est, depuis cette date, la congrégation des chanoines réguliers de Saint-Maurice d’Agaune qui est en place dans l’abbaye.

Sommaire

En raison de l’importance prise par l’établissement religieux établi en 515 en ce lieu, celui-ci a pris progressivement le nom de Saint-Maurice (première attestation en 1003).

Selon d’autres sources, la localité se serait nommée à l’origine Tarnade, nom d’un château proche dit Castrum Tauredunense par Marius d’Avenches (qui vécut au VIe siècle). Cet édifice aurait été enseveli par l’éboulement du Mont Taurus en 562 ou 563. En 385 elle prend le nom d’Agaune sur la décision de saint Ambroise lorsqu’il passe par cette localité située sur le trajet de son voyage à Trèves, Agôn désignant la victime que les empereurs immolaient avant d’entreprendre une expédition, à l’exemple de Saint Jérome qui parle d’« agones martyrum » pour désigner les combats des martyrs.

1.1. Le temple romain d’Hygie
L’emplacement de l’abbaye fut un lieu consacré dès au moins l’époque romaine. Un autel romain dédié aux nymphes y a été retrouvé à côté de la source elle aussi consacrée aux nymphes. La tradition locale raconte que l’ancienne chapelle de saint Jean l’Évangéliste, qui deviendra l’église de Maurice d’Agaune, était bâtie sur un ancien temple dédié à la déesse Hygie. Toujours est-il que ce lieu sacré restera interdit d’habitations civiles jusqu’au XIe siècle (« Ut de loco quem morte Theboei martyres et effusione sanguinis… ornaverant, promiscui vulgi habitatio commista tolleretur… Igitur visum est ut remotis familiis secularibus… ») ; à cette époque le bourg de Saint-Maurice (« burgum sancti Mauritii ») et l’hôpital Saint-Jacques (« Dedit Sancto Mauritio ad hospital ») se développèrent dans un enclos fermé de murailles séparé du monastère par des terrains cultivés comme il est décrit dans des chartes de 1003 et 1046 (« Casale unum in burgo Sancti Mauritii » pour l’un, « mansum unum in Agauno loco in plano » pour l’autre). La réunion du bourg et du monastère ne débute qu’à partir de 1018, avec les restitutions de Rodolphe III, pour être définitive en 1163 lors de l’acquisition par l’abbaye de tous les droits ecclésiastiques des évêques de Sion.

1.2. La légende du massacre de la légion thébaine
La légende5 situe entre 285 et 306 le massacre de la légion thébaine et de ses officiers, tous chrétiens, ordonné par Maximien, empereur romain, au motif qu’ils avaient refusé d’exterminer des chrétiens. Cette légende est relatée en premier lieu dans l’histoire de Victor de Marseille écrite à la fin du IVe siècle, puis reprise par saint Eucher, évêque de Lyon vers 435, qui la raconte à l’évêque de Sion Salvius, elle est contée dans l’ouvrage relatant la vie de Romain de Condat et enfin elle est reprise dans l’homélie que saint Avit prononce en 515 à l’occasion de l’inauguration de l’abbaye. Selon Amédée Thierry (Histoire de la Gaule sous la domination romaine) cette légion pourrait avoir été formée avec plusieurs corps des armées d’Orient sans emploi et entre autres la XXIIe légion, il signale que cette légion nommée « Heureuse » était cantonnée à Thèbes avant d’être transférée à Jérusalem, que trois de ses principaux officiers étaient Mauricius, Exupérius et Candidus, convertis par l’évêque Hyménée, et qu’arrivés à Rome ils s’engagèrent auprès du pape Caïus à ne pas persécuter les chrétiens ; pour Ch. Robert il s’agit de la « Ire Maximiana Thebæorum » et de la « IIIe Diocletiana Thebæorum ». Ces deux légions sont la création de Maximien et Dioclétien lors de leurs campagnes en Afrique du Nord, en effet après avoir soumis les villes de Coptos et de Bousiris, en Égypte ils incorporèrent leurs jeunes hommes dans trois légions : la « Ire Jovia Fœlix Thebæorum », la « Ire Maximiana Thebæorum » et la « IIIe Diocletiana Thebæorum ». C’est Théodore d’Octodure (dit aussi Théodule), premier évêque du Valais à la fin du IVe siècle siégeant à Martigny anciennement Octodurus, qui créa le premier sanctuaire chrétien en 381 en y transférant les restes des martyrs dans une chapelle attribuée à Maurice et ses compagnons massacrés. Ce sanctuaire a été agrandi au IVe siècle.

Vers la fin du Ve siècle une église existe donc déjà sur le site et Saint Severin (430-507), parle même d’un monastère dont il fut l’un des premiers abbés.

1.3.L’édification par Saint Sigismond
Au début du VIe siècle Sigismond, fils de Gondebaud, roi burgonde qui l’initie au pouvoir et le fait reconnaître comme son successeur à une assemblée tenue près de Genève, abjure l’arianisme pour se convertir au catholicisme entre 502 et 506 sous l’influence d’Avit, évêque de Vienne, et entreprend de construire à Agaune, ou Saint-Maurice en Valais du diocèse de Sion, une église. Alors que son père Gondebaud restait fidèle à l’arianisme, Sigismond embrasse l’orthodoxie catholique (pas de distinction à l’époque) et fait de l’abbaye, dès son accession au trône en 516, un lieu de pèlerinage pour son peuple qui a dû le suivre dans sa foi. Sa position sur la route du col du Grand-Saint-Bernard qu’empruntent les pèlerins de Rome ou les commerçants voyageant entre l’Europe du Nord et l’Italie renforcent son attractivité et son prestige. La première basilique, orientée estouest, au pied du rocher, date de cette époque, ainsi que le baptistère, permettant de procéder selon le rite de l’immersion partielle, qui peut être encore visité. Avant de monter sur le trône burgonde il consulte les évêques et les comtes de son royaume assemblés à Agaune, il y a là les évêques Viventiolus, Maximus, Victor et les comtes Videmarus, Fredebundus, Gondeulfus, Benedictus, Agano, Bonefacius, Teudemundus et Fredeboldus. Le roi ouvre la séance en demandant conseil pour le salut de son âme et pour l’exécution de ses projets favorisant la prospérité de son royaume. Les participants en viennent à proposer de construire une basilique où ensevelir les corps des martyrs connus qui sont Maurice, Exupère, Candide et Victor (bien qu’il semble avoir échappé au massacre) ainsi qu’une crypte pour les autres corps ; il propose également de constituer une garde, d’établir une psalmodie perpétuelle (des chœurs de moines s’y relayaient jour et nuit afin d’assurer une prière continue) et d’instituer pour abbé Hymnemond venu pour cela du monastère de Grigny. Il réunit aux moines préexistants des religieux venant de « Granensis » (Grigny), d’« Insolana » (île Barbe) et de « Jurensis » (Condat). Le 22 septembre 515 elle est inaugurée en présence d’un grand nombre d’évêques, de comtes et de grands seigneurs (parmi lesquels se trouve saint Viventiole de Lyon, Maxime de Genève, Théodore de Sion et Victor de Grenoble), l’assemblée devait durer seize jours afin de finaliser le règlement du monastère.

Sigismond, devenu veuf, se remarie à Constance (qui serait la servante de sa défunte épouse), celle-ci lui donne deux fils Gistald et Gondebald. Le premier fils de Sigismond, Ségéric, après une violente dispute avec sa belle-mère et celle-ci craignant pour l’avenir de ses propres enfants, trouvera la mort par la propre main de son père. Pris de remords le monarque part s’enfermer au monastère d’Agaune pour expier son meurtre. Plus tard, pris et livré avec son épouse et ses deux fils à Clodomir, roi des Francs, ils sont décapités et jetés dans un puits à Saint-Sigismond du Loiret.

Dès le VIe siècle, l’abbaye entretient 500 religieux divisés en cinq « bandes » se succédant pour la psalmodie perpétuelle, ces « bandes » se nommant « Lérins », « Grigny », « l’Isle-Barbe », « Jura » et « Domni Probi » (cette dernière est formée par les anciens moines d’Agaune3). Durant les trois siècles suivants, le monastère vit une période faste et 32 abbés se succédèrent à sa tête. Sigismond va la doter de biens considérables afin de permettre aux religieux de se consacrer à leur psalmodie, il lui donna des biens dans ses territoires de Lyon, de Vienne, de Grenoble, de Genève, de Vaud, de Besançon et d’Aoste ; en Valais, elle reçut Sierre, Loèche, Conthey, Bramois, Ollon, Vouvry, Autan, Salvan et Autanelle en plus des terres qui s’étendaient à partir du lac de Martigny avec tout ce qui en dépendait en terres, édifices, esclaves, affranchis, habitants, vignes, forêts, champs, prés, pâturages, droit de pêche…

Les premiers siècles de vie de l’abbaye vont lui faire connaître plusieurs grandes catastrophes, en 569 ce sont les Lombards, peuple germanique venu de la mer Baltique, qui envahissent le Valais et incendient l’abbaye ; Gontran, roi de Burgondie, se chargera de la rebâtir. Sous l’Empire carolingien ce sont les Sarrasins qui vont se répandre dans le royaume et se livrer, entre autres, au pillage du monastère. Ainsi l’annaliste Flodoard précise pour l’année 940, que le village du monastère de Saint-Maurice était en la possession des Sarrasins et que ces derniers en profitaient pour attaquer les voyageurs et pèlerins.

Le nombre de moines a peu à peu diminué aux VIIe et VIIIe siècles et ceux-ci deviennent des chanoines séculiers. À la suite d’éboulements, la basilique est reconstruite aux VIIIe et XIe siècles, toujours dans le sens est-ouest.

1.4. Résidence royale sous le régime de la commende
Acte de donation du roi de Bourgogne Rodolphe III à l’abbaye de Saint-Maurice (15 février 1018).

À partir de 825 Louis le Débonnaire, qui avait reçu l’abbaye des mains de son père, la donne en commende à son fils Arnulf ce qui amorce son déclin. Voyant les exactions commises Louis entreprend, sans résultats, d’y placer des chanoines séculiers, qui sont des clercs formant un chapitre de chanoines sous l’autorité d’un prévôt, mais restant propriétaires de leurs biens. Au milieu du IXe siècle, Hucbert, beau-frère de l’empereur Lothaire II, s’empare de l’abbaye. De 864 à 1032, l’abbaye échappe à l’influence de l’évêque de Sion pour devenir un abbatiat laïc.

Tué en 864 dans une bataille à Orbe, Hucbert est remplacé à la tête de l’abbaye par son vainqueur, Conrad, comte d’Auxerre. L’abbaye est dévastée par l’incursion des Sarrasins en 940.

La descendance du comte Conrad, soit les rois de Bourgogne, de Rodolphe Ier à Rodolphe III, dirigent l’institution en tant qu’abbés laïcs jusque vers l’an mille. Ils font de celle-ci une résidence royale et confondent ses biens avec ceux de la couronne. Les conditions vont s’améliorer avec Rodolphe III, dernier roi de Bourgogne, qui décide une restitution complète des biens au monastère6. Le 15 février 1018, à la demande de ses familiers, Rodolphe III, donne ou plutôt rend à l’abbaye de Saint-Maurice les fiscs de Sciez, de Lully, de Commugny, la moitié de Pully, Oron-le-Châtel, la pauté de Vuadens, Bouloz, le plaid de Vevey, Lutry, Vouvry, Ollon, Villy, Naters, quelques droits à Saint-Maurice et l’ensemble des alpages du Chablais. Mais c’est surtout grâce au pape Léon IX qui en 1049 la soustrait à l’évêque de Sion et rend aux religieux l’usage de leurs biens et revenus en leur permettant d’élire entre eux un abbé qui jusqu’alors était choisi parmi les personnages en faveur à la cour qui en permet le renouveau, l’abbaye retourne ainsi entre des mains ecclésiastiques.

Longtemps entre les mains des monarques du royaume de Bourgogne elle échoit à la maison de Savoie en 1033 après la victoire du comte Humbert sur Eudes, neveu de Rodolphe III. En 1128, le comte Amédée III, qui en est l’abbé laïc (11031147), aide à la renaissance de l’abbaye de Saint-Maurice en y installant des chanoines réguliers suivant la règle de Saint Augustin6. Selon la tradition, il finance sa participation à la deuxième croisade en 1147 grâce à un prêt de l’abbaye pour lequel il met en gage les vallées de Bagnes et de Vollèges (la légende dit qu’il s’agit d’une table d’or qui avait été donnée par Charlemagne au monastère)13. L’Avouerie qui est entre les mains de la famille d’Allinge et qui a fait leur fortune passe à la fin du XIIe siècle18 aux comtes de Savoie.

Un important atelier d’orfèvrerie romane semble y avoir été tenu aux XIIe et XIIIe siècles, comme le suggère le démontage du chef-reliquaire de Candide en 1961 pour le restaurer et pour lui remodeler le nez.

La règle de Saint-Augustin n’est plus suivie de manière stricte à Saint-Maurice dès le XIVe siècle. Les biens ne sont plus mis en commun : les différents chanoines (sacristain, chantre, infirmier) s’attribuent des prébendes distinctes. En 1475, l’Abbaye, avec le sud du Bas-Valais, passe en main de la principauté épiscopale de Sion et des dizains valaisans après leur victoire contre les savoyards à la bataille de la Planta.

En 1560 l’abbaye est détruite par un grand incendie suivi, cinquante ans plus tard, d’un énorme éboulement à la suite d’un tremblement de terre. À la suite d’un nouvel éboulement, la basilique doit être reconstruite au milieu du XVIIe siècle, en suivant l’orientation nordsud cette fois-ci et un peu plus éloignée du rocher. Placée sous l’autorité de l’évêque de Sion et de la diète valaisane, l’abbaye a perdu une grande partie de ses biens et de son prestige. En pleine décadence matérielle et spirituelle, l’abbé Pierre IV (Maurice Odet, abbé de 1640 à 1657) supprime le système des prébendes et rétablit la règle augustine, notamment le vœu de pauvreté, permettant à la vie commune de reprendre 10 septembre 1642.

Pour réformer l’abbaye, une brève tentative d’union à la congrégation de Notre-Sauveur (fondée par Pierre Fourier) a lieu entre 1672 et 1675. Saint-Maurice serait devenue le centre de cette congrégation d’origine lorraine, avec qui l’abbaye est en contact depuis 1636. C’est un échec et les chanoines lorrains, perçus comme des étrangers, quittent l’abbaye pour se replier en Lorraine et au Val d’Aoste à la fin du XVIIe siècle.

Le 23 février 1693, un incendie qui se déclare dans les cuisines de l’abbaye détruit presque complètement les bâtiments abbatiaux (à l’exception de la basilique) qui sont définitivement reconstruits à partir de 1706.

L’abbaye échappe en partie au mouvement de sécularisation et de dispersion des religieux initié par la Révolution française en relevant l’ancien collège religieux fondé par la communauté que le gouvernement savoisien avait supprimé en 1560 par suite de la jalousie de la diète valaisienne.

En 1942, un nouvel éboulement détruit à nouveau une partie de l’église et le clocher. Ces bâtiments furent restaurés après la guerre et l’église obtint le titre de basilique mineure en 1948.

En 2013, des fouilles ont été menées sur le site de l’Abbaye de Saint-Maurice par l’archéologue valaisanne Alessandra Antonini5. Le trésor de l’abbaye et les fouilles peuvent être visités.

2. Liste des abbés de Saint-Maurice
Article détaillé : Liste des abbés de Saint-Maurice d’Agaune.

La liste des abbés de Saint-Maurice débute avec Saint Séverin († 511). De la seconde moitié du IXe siècle jusqu’à la première moitié du XIIe siècle, la gouvernance du monastère se trouve entre les mains des laïcs, successivement les Rodolphiens, puis les Humbertiens. À partir de 1128, et la réforme de l’abbaye par l’évêque de Grenoble, Hugues Ier, les abbés dirigent à nouveau les lieux.

3. Organisation
L’abbaye ne fut jamais dépendante d’un diocèse et d’un évêque, car elle bénéficia dès sa fondation de l’immédiateté pontificale, c’est-à-dire qu’elle dépend directement du Pape et de lui seul. Après avoir été un nullius diocesis, elle devient « abbaye territoriale ». Ce qui veut dire que l’abbé de Saint-Maurice exerce sa propre juridiction spirituelle sur sa communauté abbatiale ainsi que sur les paroisses de son territoire.

Congrégation canoniale autonome donc, l’abbaye a compté jusqu’à plus de 120 religieux au cours du XXe siècle. Leur nombre n’a cessé de décroître depuis. En 2013, l’abbaye ne compte plus que 41 religieux, dont 36 chanoines.

Ces derniers sont des prêtres vivant sous la règle de saint Augustin. Tous ne résident pas à l’abbaye ; certains habitent à l’extérieur, dans une paroisse du territoire, dans une paroisse du diocèse de Sion ou alors à l’extérieur pour assumer d’autres charges pastorales. Les chanoines desservent en effet plusieurs paroisses du diocèse de Sion, prêtant main-forte à ce dernier.

Les paroisses du territoire abbatial sont au nombre de cinq :

  • la basilique abbatiale, érigée en paroisse, comprenant l’abbaye, la basilique, le collège, la chapelle de Vérolliez et le home Saint-Jacques (résidence pour personnes âgées) ;
  • la paroisse de Saint-Maurice et Mex, comprenant la chapelle de Notre-Dame-du-Scex ;
  • la paroisse de Vernayaz ;
  • la paroisse de Salvan ;
  • la paroisse de Finhaut.

Ces paroisses regroupent 6 087 catholiques en 2013.

4. Collège
Article détaillé : Lycée-collège de l’Abbaye de Saint-Maurice.
L’abbaye de Saint-Maurice possède un collège ayant un statut d’établissement semi privé car il est propriété des chanoines mais est régi par un concordat de 1806 entre l’abbaye et l’État du Valais. En 1806 en effet, le Valais reconnaît le collège en tant qu’établissement d’utilité publique et participe à son financement. Aujourd’hui encore, les chanoines dirigent l’établissement et deux d’entre eux y enseignent, à savoir le chanoine Ineichen (également recteur) ainsi que le chanoine Salina (également préfet de l’internat).

5. Basilique
Article détaillé : Abbatiale Saint-Maurice d’Agaune.
L’église abbatiale a été reconstruite selon une nouvelle orientation au XVIIe siècle et restaurée par l’architecte Claude Jaccottet après un effondrement en 1942. Église mère du Territoire abbatial, l’abbatiale est élevée au rang de basilique mineure le 30 novembre 1948 par le Pape Pie XII.

6. Le trésor de l’Abbaye

Parmi les nombreuses pièces exposées, il convient de noter quelques éléments exceptionnels :

  • la châsse de l’abbé Nantelme, datant de 1225 ;
  • la châsse des enfants de Saint Sigismond, datant du XIIe siècle ;
  • la grande châsse de Saint Maurice, datant du XIIIe siècle;
  • le reliquaire de la Sainte Épine, offert par Louis IX de France ;
  • le coffret de Teudéric, Mérovingien, datant du VIIe siècle ;
  • le vase dit de Saint-Martin de Sardonyx, qui daterait du Ier siècle et qui est rehaussé d’orfèvrerie carolingienne. Il aurait recueilli selon la légende le sang des martyrs de Thèbes et fait probablement partie des donations du roi Sigismond lors de la fondation de l’abbaye ;
  • l’aiguière dite de Charlemagne, d’époque carolingienne, aux émaux byzantins ;
  • le chef-reliquaire de Saint Candide, datant des environs de 1165.

1ère Sortie annuelle le 27.09.2019 au Musée de Prangins

Inoubliable sortie réunissant trente participant-e-s de Thônex pour visiter l’exposition permanente « Noblesse oblige » en pénétrant dans le quotidien du Baron de Prangins, famille noble du Pays de Vaud au siècle des Lumières, à la fin de l’Ancien régime. D’illustres hôtes, tels que VOLTAIRE et Joseph BONAPARTE y ont séjourné.
Les anciennes salles de réception qui comprennent salon, salles à manger et bibliothèques ont retrouvé leur lustre d’autrefois et forment le décor de l’exposition. Boiseries aux couleurs d’origine, textiles aux motifs chatoyants et décors de faux-marbre servent d’écrin à quelque 600 objets d’époque. Neuf salles déclinent autant de thématiques qui font écho à la fonction des pièces : ainsi parle-t-on de sociabilité, de richesse et d’éclairage au salon, des domestiques dans la chambre du sommelier et du goût de la lecture à la bibliothèque.
L’exposition temporaire « A table ! Que mange la Suisse ? » Montre-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es », cet adage brûle d’actualité à l’heure des réseaux sociaux, immortaliser son plat du jour au vu de tous s’est mû em véritable phénomène de société. Et nous avons goûté des vers et même des criquets !!!
Le jardin potager du 18ème siècle, avec sa production locale, la biodiversité et le patrimoine végétal sont aussi à l’honneur au gré des saisons, le plus grand conservatoire de légumes oubliés et de fruits rares en Suisse.
Sortie agrémentée par un viron au Signal-de-Bougy par un temps superbe.

Merci aux organisateurs et aussi à la photographe Cécile CHEN.

Conférences 2020-2021-2022-2023

Ces conférences ont eu lieu les vendredis de 11h 00 à 12h 00
à la Salle des Peupliers, avenue de Thônex 37 (en face de la Mairie historique).
Elles sont gratuites.
Un repas canadien confectionné par les participant-e-s ou un apéritif suivent la conférence jusqu’à 13h 30.
La participation au repas fait partie intégrante des rencontres !
Par souci d’économie et d’écologie, chacun-e- est prié-e de prendre ses propres assiette, verre et couverts.
Vous pouvez venir accompagné-e-s si vous le désirez en le spécifiant à l’inscription.
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Pour tout complément d’information, prière d’envoyer votre message en cliquant sur cette rubrique : « contact » du site en ajoutant votre nom, prénom, adresse postale exacte et votre numéro de téléphone. Merci !
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Dernières conférences :

Vendredi 17 novembre 2023 de 11h 00 à 12h 00 suivie d’un repas canadien
Le thème : Les énergies du Rhône entre Champagne et Mandement »
Lieu : Salle des Peupliers
Animée par  : MM. Wilhelm André POLIER, Charles LAMBERCY et Christian PAUCHARD

Avec ses eaux parfois tranquilles, souvent impétueuses, le Rhône a été le moteur du développement artisanal et industriel de Genève. Son énergie a fait tourner des moulins et entraîner des pompes d’importantes centrales hydrolélectriques ques tout en favorisant les réservoirs d’un important réseau.

Le Rhône et l’Arve – à deux, c’est tellement mieux ! – , ont permis la construction d’importantes centrales hydroélectriques tout en favorisant la régulation du Léman.

MM. Wilhelm André POLIER, Charles LAMBERCY et Christian PAUCHARD, retaités des SIG, ont autrefois travaillé dans des industries genevoises renommées comme les Ateliers de Sécheron et des Charmilles.

Ces trois amis souhaitent voyager avec vous dans cet univers énergétique des forces hydroélectriques tout au long du charmant Rhône du bout du lac, entre Champagne et Mandement.
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Mercredi 6 septembre 2023 de 11h 00 à 12h 00 suivie d’un apéritif
Le thème  : Les défis de l’informatique face aux seniors
Le lieu : Salle des Peupliers
Animée par Monsieur Pascal BUJARD

Cette conférence se voulait d’être intitulée « La fracture numérique » mais se remet- on d’une fracture à nos âges ?

Alors durant une heure, Monsieur Pascal BUJARD, informaticien indépendant essayera de vous convaincre que les outils informatiques permettent de communiquer d’autant plus depuis la pandémie car de nombreux seniors ont échappé à la solitude. Le but principal étant de ne pas laisser les seniors au bord du chemin en gagnant en autonomie et en intervenant pour que des mesures d’accompagnement soient prises à tous les niveaux cantonal, communal, associatif et même à domicile.

Différents sujets généraux seront abordés mais en survol (compte, mot de passe, arnaques, nouveaux outils de recherche, intelligence artificielle) et ce que vous ayez un smartphone, un ordinateur ou une tablette.

Par ailleurs, Mme Romana BODENMULLER, chargée de mission auprès des séniors à la Mairie de Thônex vous présentera les lieux d’accompagnement dans notre canton et en particulier les permanences informatiques organisées en septembre, octobre, novembre et décembre 2023.
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Vendredi 23 juin 2023 : « L’antimatière et le CERN » de 11h 00 à 12h 00 suivie d’un repas canadien
Lieu : salle des Peupliers

Animée par Monsieur Louis RINOLFI
Physicien- ingénieur de l’INSA (Institut National des Sciences Appliquées).

Entré au CERN en 1974, il participe à la conception et à la mise en route des accélérateurs produisant des électrons et des antiélectrons pour le LEP, le grand collisionneur circulaire de particules. Ensuite il participe au futur projet de collisionneur linéaire de 50 km de longueur, entre le Jura et le Léman.

Parmi ses diverses expériences internationales, il a travaillé une année sabbatique à Stanford, en Californie, au laboratoire « Stanford Linear Accelerator Centre ».
Aujourd’hui, officiellement en retraite, il continue d’apporter son expertise dans divers groupes de travail européens et internationaux sur certains projets du futur.
L’antimatière est un passionnant et vaste sujet d’actualité. A partir d’hypothèses hardies et de découvertes scientifiques majeures, une approche du concept d’antimatière sera présentée et de possibles projets futuristes seront évoqués.
Entre infiniment petit et infiniment grand, des questions scientifiques actuelles seront débattues.
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Vendredi 31 mars 2023  de 11h 00 à 12h 00 suivie d’un repas canadien
Le Thème : « Vivre avec des troubles cognitifs »
Présentation menée par Mme Sophie COURVOISIER. directrice générale et Brigitte DEMAUREX, infirmière de l’Association Alzheimer.
Le cerveau est notre organe le pus vital et le plus complexe. Il contrôle et coordonne nos actions, nos pensées et nos interactions avec le monde qui nous entoure. Il peut arriver que notre cerveau dysfonctionne. Cette conférence vous permettra de mieux appréhender les troubles cognitifs et de connaître le réseau socio-sanitaire genevois.
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Vendredi 10.02.2023 de 11h 00 à 12h 00
Le thème :
« Les enfants migrants scolarisés à Genève : un défi et une chance »
Présentation
menée par Madame Elena FLAHAULT-RUSCONI
Présidente de l’association Le Petit Escabeau à Thônex
Les élèves non francophones (allophones) représentent 45% des effectifs des écoles genevoises. Pour ces enfants et leurs parents, démunis face aux devoirs, la réussite scolaire est un défi de tailles. Depuis 5 ans, Le Petit Escabeau accompagne ces enfants grâce à un réseau de généreux bénévoles, avec des résultats plus que gratifiants pour tous.
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Vendredi 11 novembre 2022 de 11h 00 à 12h 00  suivie d’un repas canadien
Le thème : l’Evolution du rôle des grands-parents ces 20 dernières années.
Présentation
menée par Madame Silvana Dayan Delatte, citoyenne thônésienne, obtention du Master Classical Studies (Sciences de l’Antiquité en 2017 – Angleterre) et poursuite d’un doctorat à l’Université de Fribourg depuis 2018.
Les questions abordées ont porté sur : les modalités et conditions par lesquelles les jeunes parents sollicitent leurs propres parents ou beaux-parents pour leur confier la garde de leurs enfants en bas âge ; de quelles manière s’établissent les liens de réciprocité ; quelle durée de garde est envisagée par les parents ; quelles sont les raisons invoquées par les parents dans la décision de confier la garde aux grands-parents et enfin le contexte helvétique de la garde des enfants.
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Le Dossier Electronique du Patient (DEP) CARA
Cette rencontre a eu lieu le vendredi 30 septembre 2022
Présentation menée par Monsieur Xavier SEPULCHRE, chef de projet adjoint de l’équipe de Monsieur Nicolas BORNAND du Service de la santé numérique, de l’économie de la santé et de la planification (SNED) du Département de la sécurité, de la population et de la santé (DSPS).
Ils ont parlé des avantages, des critères d’éligibilité et répondront aux questions relatives au Dossier Electronique du Patient CARA.
Pour les personnes intéressées s’inscrire au DEP CARA , les prérequis
ont été et seront à l’avenir : de se munir de votre carte d’identité, de votre téléphone portable, du numéro AVS (N0 756.xxx) et de votre messagerie e-mail.
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REPRISE EN 2021 APRES PLUS D’UNE ANNEE DE RESTRICTIONS SANITAIRES
La rencontre du lundi 20 septembre 2021
lors d’un apéro canadien avec Mme Vanessa DAHAN, cheffe du Service de la Cohésion sociale de la Commune de Thônex et M. Bruno DA SILVA, Conseiller administratif qui nous ont fait l’honneur d’y participer pour se mettre au courant de nos activités et de nos préoccupations.
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Certaines rencontres ont dû être annulées en 2020 dont :
LA PHYSIQUE QUANTIQUE, UNE PETITE APPROCHE POUR GRAND PUBLIC
Présentation par M. Louis RINOLFI, physicien qui abordera un sujet aussi vaste que technique. L’accès est un peu délicat mais captivant. D’une part, la physique quantique est contre-intuitive et heurte fortement notre sens commun. D’autre part, derrière chacune de ses idées se cache tout un formalisme mathématique qui sera soigneusement occulté ici. Plusieurs pionniers de la physique quantique, théoriciens et expérimentateurs, seront évoqués avec leurs idées d’avant-garde et leurs expériences surprenantes ainsi que de nombreuses applications dans notre vie quotidienne
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Visites 2018-2019-2020-2021-2022-2023

« La Belle et la Bête »
Vendredi 6 octobre 2023 à 14h 00
Lieu
: LA COMEDIE
C’est l’histoire de Bella que sa petite fille interroge sur sa vie et ses amours passées. L’histoire d’une femme d’un autre temps faite de rêves, de sacrifices, de souvenirs.
Cela mêle le documentaire à la fable et fait surgir le fantastique dans le quotidien.
Gratuité.
Nombre de participants : 25 personnes au maximum.
Répondante : Chantal COTTIER
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« Le village atypique d’Aigues-Vertes et ses ateliers »
Vendredi 2 juin 2023 à 13h 45 et le lunch à 11h 30
Nombre de participant.e.s maximum  : 15 personnes
La Fondation Aigues-Vertes au sein d’un véritable village permet de façonner le présent et l’avenir socio professionnel de 150 bénéficiaires et 30 externes en situation de déficience intellectuelle. C’est une réalisation unique qui respecte et favorise l’épanouissement de tous les bénéficiaires. Notre groupe visitera l’atelier de poterie, de textiles et la magnifique ferme.
Répondante : Chantal COTTIER
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« Le Moulin de CARRA » : mercredi 26 avril 2023 à 14h 00
Site municipal de Ville-la-Grand, le Moulin de CARRA est un lieu de valorisation des patrimoines culturels et naturels, d’éducation à l’environnement et au développement durable, de partages citoyens et d’éducation populaire. Entre nature et patrimoine, il est un réservoir de biodiversité, un lieu de démarches citoyennes. Un espace d’histoires et d’expositions et un centre de loisirs en pleine nature.
R
épondante : Ruth KARLEN
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vendredi 17.02.2023 à la Fondation  BAUR
Les collections de ce Musée des Arts d’Extrême Orient sont abritées dans un élégant hôtel particulier de la fin du 19ème siècle. D’une qualité exceptionnelle et riche de plus de 9’000 objets d’art réunis par Alfred BAUR, l’ESPACE CHINE constitue un ensemble de 756 pièces exposées sur deux étages : céramiques, jades, flacons à opium ou à tabac alors que l’ESPACE JAPON réunit 6’000 pièces des netsukes (objets vestimentaires traditionnels), des estampes et des porcelaines entre autres.
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Théâtre AM STRAM GRAM  : jeudi 20 octobre 2022.
Centre international de création et de ressources pour l’enfance et la jeunesse est construit en 1992 sous l’impulsion du Conseiller d’Etat André Chavanne. Lieu qui est devenu une référence internationale dans son domaine. Spectacle de théâtre pour enfant.
Répondante : Madame Ruth KARLEN.


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Tout sur l’Escalade : visite de l’Arsenal (en réfection au 16, Quai Ansermet) de la Compagnie de 1602.  Vendredi 7 octobre 2022
Provisoirement,  tout le matériel se trouve au sous-sol du parking Uni-Mail.
Présentation menée par Monsieur Daniel VILLA, responsable de l’arsenal et ses 1’000 costumes dont 850 distribués lors du cortège le week-end de décembre.
En mille six cent deux … dans la nuit du 11 au 12 décembre,
Charles Emmanuel, duc de Savoie, dont l’ambition ne connaît pas de limite, fait marcher son armée contre Genève. Il veut prendre la ville par surprise pour en extirper l’hérésie avant de l’élever au rang de capitale de ses Etats en deça des monts. Peu après minuit, l’armée savoyarde, forte de 2’000 hommes bien équipés, est stationnée à Plainpalais. Un groupe important s’en détache, arrive au pied de la muraille, dresse ses échelles et commence à monter sans être découvert. L’invasion de la cité, dans laquelle tout dort, a commencé. Elle sera brusquement interrompue par une ronde sortie du poste de la Monnaie qui surprend les assaillants. Dans la mêlée qui s’en suit, une sentinelle, Jacques Mercier lâche son coup d’arquebuse… l’alarme est donnée ! le tocsin retentit du haut de la cathédrale, bientôt suivi par les cloches de tous les temples de la Ville.
Tirés de leur sommeil, les habitants courent aux armes ! Rapidement c’est le peuple tout entier qui se défend. En bien des lieux, les combats sont acharnés et ponctués de nombreux actes héroïques. Le canon tonne, les Savoyards repoussés s’enfuient à toutes jambes. Au matin, les Genevois qui ont perdu dix-huit des leurs, se rendent dans le temples pour y louer la divine providence qui leur a permis d’échapper à ce grand péril. Catherine Royaume née Cheynel ou Cheynet ou encore Cheney, dite la ,ère Royaume ou Dame Royaume, née ver 1542 à Lyon et morte entre 1603 et 1605 à Genève est une figure historique genevoise. D’après la légende, elle aurait participé héroïquement à l’épisode de l’Escalade avec une marmite plein de soupe aux légumes. et s’en sert pour tuer un Savoyard. D’où la tradition de la marmite en chocolat garnie de légumes de massepains. 
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Exposition aux Berges de Vessy, « Ville et Climat » le
Mardi 14 juin 2022.
Nous avons été accompagnées par un guide.
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Promenade sur les traces de Jean Jacques ROUSSEAU à Genève,
le jeudi 19 mai 2022.
Nous avons été accompagnés par un spécialiste
Monsieur Rémy Hildebrand, Président du Comité européen et a fait paraître
le livre « Portraits et postures rousseauistes+ (éd. Transversales, 2008).
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Visite du Domaine viticole des TROIS ETOILES à Peissy le
vendredi 8 avril 2022 à 14h 30
Commentée par Monsieur Dorian PAJIC-Fischer, oenologue passionné.
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Visite du VILLAGE D’HERMENCE : mercredis 13 et 20 octobre 2021
Avec son église, sa tour et son port.
Accompagnement :
Monsieur Luc REVILLOD
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Visite du CHÂTEAU DE ROUELBEAU
Mercredi 9 juin 2021
Ancienne forteresse dont subsistent quelques vestiges à Meinier.
Accompagnement :
Monsieur Luc REVILLOD
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VISITE DE LA FONDATION BODMER
mercredi 7 octobre 2020
Adresse : Route Martin-Bodmer 21-23, 1223 COLOGNY
L’exposition permanente retrace au travers d’une riche collection, l’histoire de la civilisation en proposant un parcours chronologique qui couvre quelques cinq mille ans depuis la découverte de l’écriture. Dans cette exposition temporaire, La Fondation présente 47 livres de tailles différentes et dont le plus petit mesure 4,5mm.
Elle est intitulée « Géants et Nains ».
Afin de conserver les pièces dans des conditions optimales, la température constante annuelle est de 18,5 degrés. Alors pensez à prendre des habits chauds et le port du masque est recommandé.

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Exposition temporaire à la Maison TAVEL
Mercredi 29 janvier 2020

Thème : « Pionniers romands de la photographie »
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L’huilerie Carthagène et le domaine vinicole du Château l’Evêque à Jussy ont été 16.10.2019. Huilerie de Monsieur PINGET, spécialiste de pression d’oléagineux et de graines. Visite du domaine vinicole du Château l’Evêque où Monsieur MEVAUX a présenté la méthode biodynamique.  Cette visite s’est clôturée par la dégustation de vins.
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La dernière sorcière de Jussy
23 mai 2019
Présentation du Temple de Jussy, déplacement à travers le village en suivant un parcours « sur les traces de la dernière sorcière de Jussy » guidée par Monsieur Luc Eric  REVILLOD.

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Les pleurotes, jeudi 28 mars 2019
Visite d’un producteur de champignons genevois.
Lieu : Rampe Quidort 4 et Route des Jeune 19 à l’Apaisée
Le but est de produire des champignons avec des matériaux locaux de proximité. La visite des tunnels de production sera suivie par une visite de la brasserie artisanale qui fournit le substrat utilisé dans la champignonnière. Possibilité de goûter la bière artisanale.

Extrait de l’article paru dans la Tribune de Genève des samedi-dimanche 1er– 2.12.2018 : « Michael URBINA, avec son projet Geminoh, soit la culture de pleurotes à partir de drêches bios de la brasserie L’Apaisée a remporté la 3ème place du prix IDDEA 2018 (Idées de Développement Durable pour les Entreprises d’Avenir). Ce système d’économie circulaire implique plusieurs acteurs genevois et permet la production de champignons bios».

Tous les samedis, M. Michael URBINA se trouve au marché de Carouge pour écouler ses récoltes de champignons et les bières artisanales.

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Musée ARIANA, jeudi 8 novembre 2018.
Le musée ARIANA est logé dans une somptueuse architecture palatiale construite à la fin du XIXe siècle à l’initiative de
Gustave REVILLOD (1817 – 1890), un homme ouvert au monde.
Visite guidée (Mme Laurence LEROY) et commentée de la collection de ce mécène du 2 novembre 2018 au 2 juin 2019 dans le seul musée de Suisse entièrement voué à la céramique et au verre, et l’un des plus importants d’Europe dans sa spécialité. Riche de plus de 25’000 objets, les collections documentent sept siècles de création céramique et verrière, en Suisse et dans le monde.

Grand collectionneur, voyageur infatigable, homme de lettres érudit,  Gustave REVILLOD est né à Genève et est décédé au Caire. Son grand oeuvre est assurément le Musée ARIANA qu’il construit pour abriter ses collections, mais surtout pour les ouvrir à la délectation et à l’éducation de tous.

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La ferme Bio, mercredi 17 octobre 2018.
La famille STALDER à Vandoeuvres nous a accueillis dans leur ferme « Bio » depuis 2008.Route de Choulex 80, 1253 VANDOEUVRES

Merci à M. Stalder pour toutes ces explications, un agriculteur passionné, à sa femme pour les excellents cake, gâteau, jus de pomme, confitures, huiles, oeufs et j’en passe.

Merci aussi à Ruth Karlen responsable de cet atelier
Pour d’autres renseignements contactez-la :
Ruth KARLEN – Tél : +33 450 36 58 90 –  022 348.04.55 (+ répondeur)

EN HOMMAGE …


… à notre très chère Anne-Françoise CORTHAY qui nous a quittés le
samedi 1er janvier 2022. Elle fut la coordinatrice de notre groupement
des Rendez-vous des 55 ans et plus durant 4 ans et a inlassablement
mené à bien différents projets et activement participé à la vie associative
de notre commune et canton.

Nous gardons un souvenir lumineux de son regard et de la positivité
qu’elle
nous a transmise.

Toute notre sympathie va à son mari Willy et à sa famille.

Pour le comité
Les Rendez-vous des 55 ans et plus

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CE N’EST QU’UN AU REVOIR

Monsieur le Maire,
Messieurs les Conseillers administratifs,
Monsieur le secrétaire général,
Mesdames, Messieurs,
Cher-e-s amies et amis des 55 ans et +,Lise Wyler, Eliane Rochat et moi-même sommes très heureuses et un peu émues de vous accueillir pour cette rencontre festive qui marque la fin de notre engagement à la tête des Rendez-vous des 55 ans et +.Vous n’allez pas le croire mais voilà plus de 10 ans que nous assumons des responsabilités, travaillons avec dynamisme et cœur pour vous offrir des programmes intéressants avec des intervenants de qualité.

Sans oublier celles et ceux qui ont collaboré au cours de ces années, de près ou de loin, à la réussite des activités.

Dès l’automne 2007, vous avez largement répondu à nos propositions de conférences, d’ateliers ou encore de visites culturelles : de la mémoire à l’œnologie ; de la danse à l’écriture ; du Vieillir en liberté aux laboratoires du boulanger et des chocolatiers en passant par les cuisines de l’hôpital cantonal. Des produits du terroir de l’Union maraîchère aux bijoux de la Fondation Baur, en passant par le Frankenstein de la Fondation Bodmer, les ateliers de confection et la garde-robe des costumes du Grand théâtre, les sites archéologiques de nos églises, et bien d’autres encore.

Nous avons aussi eu des sueurs froides, quand des conférenciers se décommandaient à la dernière minute, quand les visites étaient brusquement annulées pour mille raisons… Mais nous sommes toujours retombées sur nos pieds, parfois in-extremis.

Relevons que rien n’aurait été possible sans le soutien financier et le prêt d’infrastructures de nos autorités. Qu’elles en soient encore une fois vivement remerciées.

Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de satisfaction que nous contemplons le temps écoulé et sommes heureuses si nous avons pu apporter un petit plus dans vos vies.

Oui, inexorablement l’horloge du temps a tourné et voilà le moment de vous faire nos adieux.

« La Fête » est une belle occasion pour vous exprimer notre profonde gratitude pour l’intérêt que vous avez porté à nos différentes activités.

Nous espérons vivement que les liens d’amitiés tissés durant ces dix ans perdureront encore longtemps.

Toutes les trois, nous souhaitons le meilleur pour chacun de vous.

 

24 mai 2018  Jacqueline De Bay

10ème anniversaire 2007-2017

DIRECTION PLEIN SUD

Nous vous avons préparé une fête qui sent les vacances, le soleil, la mer et la gastronomie transalpine.

Pour nos dix ans, nous nous évadons plein sud, pas loin de chez nous, mais avec un dépaysement garanti.

En effet, l’Italie, proche de nos cœurs, est une destination connue de tout le monde
«Non ?».

La Bella Italia. Elle rappelle des séjours balnéaires sur une plage de sable fin dans une mer chaude aux couleurs qui vont du bleu turquoise au bleu lagon.

Sur une chaise longue et sous un parasol bariolé, vous avez, comme nous, goûté au dolce farniente, avant de vous rafraîchir avec des gelati goûteux et généreux.

Vous avez flâné le long des rues de Rome ou de Florence, côtoyant tous les monuments, églises et musées tous plus célèbres les uns que les autres et tous chargés d’histoire.

Vous avez ingurgité des tonnes de culture romaine personnifiée par de somptueuses ruines.

Vous avez adoré Venise, ses ponts cambrés, ses ruelles secrètes, ses canaux sillonnés par de fiers gondoliers perchés sur leur embarcation.

Sur la place Saint-Marc, vous avez siroté un Prosecco ou un Campari, en contemplant le vol incessant des pigeons.

Vous avez peut-être aussi dégusté un risotto tout noir, à l’encre de seiche, arrosé d’un Merlot de …. Vénétie bien évidemment.

Plus tard, au volant de votre voiture, vous êtes devenus hardis et curieux, vous avez poussé jusqu’à Naples, et son mythique Vésuve au pied duquel poussent les meilleurs citrons du monde, à Sorrento. Le vrai Limoncello, l’authentique et le seul, vient de là.

Rêveusement vous avez contemplé Capri dans le lointain, et vous vous êtes souvenu de la chanson : « Capri; c’est fini… ».

Ah, l’Italie et ses nombreuses îles, la Sicile avec sa longue histoire et la Sardaigne toute foisonnante de maquis verdoyant et entourée d’une eau d’émeraude.

Vous n’avez pas oublié l’ambiance de cette soirée à la lueur des bougies, dans ce joli jardin napolitain, où, vous vous êtes régalés d’une vraie Pizza ou encore d’excellentes pâtes.

Pour nous, la soirée ne fait que commencer et lorsque vous dégusterez le pollo alla cacciatora, vous serez transporté non loin de Florence.

Oui, l’Italie pour nous c’est l’évasion, c’est le changement et souvent la pause estivale.

Tout est semblable et pourtant tout est différent, à commencer par le premier expresso sur une aire d’autoroute, une vraie bombe en comparaison de nos cafés suisses.

Puis le langage des mains, les intonations et les accents qui nous font douter de notre connaissance de l’italien.

Souvent avec les sourires, l’amabilité et la disponibilité, on se comprend et c’est bien agréable.

Les marchés, c’est encore toute une histoire. Nous nous immergeons complètement dans cette marée d’odeurs et de couleurs. Des habits, des souliers, des accessoires de mode, mais aussi du fromage, de la charcuterie, de la volaille, des fleurs et des bonbonnailles à prix d’amis.

Soyons réalistes, les vêtements sont parfois « made in China ». Mais peu importe…

Et la circulation ! Quelle maestria. Entre la renaissance des pétaradantes Vespa et le flegme des triporteurs poussifs, les voitures, évidemment des Fiat, virevoltent avec férocité entre les obstacles.

Les passages pour piétons ? Un mythe qu’il faut respecter, sinon gare aux mollets.

Nous voilà maintenant à Thônex assis bien tranquillement, mais sous peu, vous allez être emportés par les accents de la musique et bien sûr, vous allez chanter un de ces airs qui a charmé notre jeunesse.

Ah encore un détail. L’Office du tourisme italien n’a en aucun cas sponsorisé notre fête. Cela aurait été trop beau.

8 juin 2017   Lise Wyler

Mérite thônésien 2017

AH  LE  BEAU  MERITE

Elle le méritait largement et elle l’a eu… C’est bien sûr de Jacqueline qu’il s’agit. Depuis des années, elle se démène pour améliorer la qualité de vie des Thônésiens. Il était temps que sa commune la remercie. Et ce fut fait lors d’une belle cérémonie. Tout d’abord, Philippe Decrey, conseiller administratif a rappelé les belles heures de la récipiendaire. Il y a quarante ans, elle lançait la ludothèque pour la plus grande satisfaction des parents et le bonheur des enfants. Cette institution marche toujours grâce au nombre de bénévoles qui se sont succédés pour la maintenir. Et cette année, les « 55 ans et + » fêtent leur dix ans grâce à l’engagement de Jacqueline, qui, après avoir fondé ce mouvement, le porte avec l’aide d’un comité. Les seniors de Thônex s’y retrouvent pour écouter des conférences, visiter des lieux plus intéressants les uns que les autres, suivre des cours et s’affronter dans des joutes amicales. Un peu émue, mais très digne, Jacqueline a fait un petit discours pour relater toutes ces années associatives en mettant l’accent sur les points forts et en remerciant ses collègues et les autorités de l’avoir distinguée par ce mérite. Bon nombre des membres des « 55 ans » étaient venus soutenir leur égérie et ils ont applaudi avec fougue ses belles paroles. Un buffet richement garni a été servi. Entre le risotto, les malakoffs, la raclette et les douceurs, les convives avaient l’embarras du choix. Une très chic soirée donc pour fêter aussi les nouveaux citoyens et les jeunes ayant atteint leur majorité et, et ben sûr, surtout Jacqueline, toute pimpante dans sa veste rouge.

Salle des Fêtes de Thônex, 22 mars 2017

5 avril 2017  Lise Wyler

2007-2012 5ème anniversaire

LA VIE COMMENCE à 55 ANS et plus …

Aujourd’hui, grâce aux progrès de la science, l’allongement de l’espérance de vie a augmenté aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Il est  indéniable que les Seniors représentent une force importante dans notre société. Ils souhaitent être utiles et désirent participer activement à la vie contemporaine. La retraite n’est plus subie, mais bien vécue, si possible en bonne santé. Toutefois, l’âge venant, les fragilités se font plus nombreuses. Fêter ses 64 ans pour les uns et ses 65 ans pour les autres, c’est déjà du bonheur. Cette chance là, tout le monde ne l’a pas.

La retraite n’est pas la fin de la vie active, mais au contraire le tremplin vers de nouveaux horizons. Avancer sur le chemin d’un vieillissement réussi peut-être une belle aventure humaine.

« Bien vieillir, c’est bien manger et bien bouger » répétait notre regretté ami, spécialiste en gériatrie, le Professeur Charles-Henri Rapin. Et, ajoutait-il, « il faut rire et continuer d’aimer ».- Nous avons une pensée émue pour le Professeur Charles-Henri Rapin, décédé à l’âge de 60 ans, en été 2008. Ami de la première heure qui nous a tant apporté.

A Thônex, les retraités jeunes ou moins jeunes, aiment bien manger et bien bouger. Ils aiment aussi s’enrichir intellectuellement, découvrir de nouveaux centres d’intérêts, cultiver les relations humaines, donner du sens à leur vie.

Prendre le temps de se rencontrer et communiquer permet de tisser des liens de proximité, de rompre la solitude. C’est pourquoi nos cours et nos conférences touchent de nombreux domaines : danse,  nouvelles technologies, atelier réveil-mémoire, etc. Nous avons élargi l’éventail des propositions avec des sorties culturelles ou encore des ateliers d’environnement.

Le dynamisme de cette gamme d’activités est dû en grande partie à son évolution constante, ce qui semble répondre aux intérêts et aux nouveaux modes de vie des aînés. Le Conseil administratif, en marquant sa volonté d’offrir à ses Seniors une place dans la communauté et un rôle à y jouer, l’a bien compris. En effet, alors même que « Les Rendez-vous des 55 ans et + » n’étaient qu’un projet, nos magistrats ont d’emblée encouragé sa création. C’est ainsi que, depuis l’automne 2007, nos autorités soutiennent financièrement nos programmes et mettent gracieusement à disposition des locaux. Ils nous ont vraiment fait confiance et sont associés à cette réussite.

Mesdames Claude Golovine, professeur de danse, Michèle Michellod, animatrice des Ateliers réveil-mémoire, Messieurs Franck Vasseur, formateur en nouvelles technologies et Hans-Peter Graf, ancien secrétaire de feu le Professeur Charles-Henri Rapin et actuel secrétaire de la Plate-forme des associations d’aînés de Genève ont été nos premiers partenaires. Chacun à sa manière, depuis cinq ans, contribue à la bonne marche et à la réussite de nos activités.

C’est donc avec beaucoup de satisfaction que nous contemplons le temps écoulé. Nous allons continuer dans la même voie, avec des offres toujours plus étoffées.

14 mai 2012 Jacqueline De Bay