Que la fête fut belle

Après dix années passées à animer « Les Rendez-vous des 55 ans et + », Jacqueline De Bay, Eliane Rochat et Lise Wyler ont passé le témoin à un nouveau groupe de bénévoles. Pour marquer cette étape majeure, une grande fête a été organisée par les partantes, avec repas, musique et petits discours. Plus de 80 convives se sont réunis à l’Auberge communale pour célébrer ce changement avec faste. Le menu était royal : salade mêlée, montgolfières de Saint-Jacques, filet mignon de porc à la moutarde accompagnés de tagliatelles et, bouquet final, omelette norvégienne surmontée de trois étincelantes fusées.

Invitées d’honneur, les autorités de Thônex avec le secrétaire général ont participé à ces agapes parmi leurs administrés. Après quelques paroles cordiales, le maire, Marc Kilcher a remis un petit cadeau à Jacqueline, le vrai et infatigable moteur des seniors de Thônex.

Klezmer, vous avez dit klezmer. Cela demandait quelques explications que Jacqueline nous a brièvement données. Eh oui, c’est cette musique ancestrale qui a rythmé le repas avec Sylvie Bossi à l’accordéon et Michel Borzykowski au saxophone.

Puis ce fut la présentation de la nouvelle équipe de responsables, une douzaine de personnes prêtes à se dévouer à leur tour pour les seniors.

De gros et beaux bouquets sont venus fleurir les trois « démissionnaires » et c’est dans une ambiance festive et joyeuse que le dessert a été dégusté.

Hodler joue avec le parallélisme

Cent oeuvres pour commémorer le centenaire de la mort d’Hodler, des chiffres qui parlent par eux-mêmes.   Berne1853 – Genève 1918

Le Promeneur à l’orée du bois. Vers 1885. Huile sur toile.

Le Musée Rath aligne donc une centaine de peintures sous le signe du parallélisme. Se promener parmi ces chefs d’œuvre est un vrai bonheur. Sur les murs défilent des tableaux tous plus ou moins familiers ou parfois, divine surprise, découverts pour la première fois. Ils sont unanimement marqués du sceau du parallélisme. Les bûcherons  dans leur ample mouvement du jeté de la hache rejoignent dans le geste les soldats en pleine bataille. Le promeneur solitaire dans la forêt devient le pendant des troncs qui l’entourent.

Le bûcheron. 1910.

Lacs et montagnes se rejoignent dans des lignes géométriquement proches, qui se coupent parfois au carré… Femme allongée et magistral Guillaume Tell debout s’opposent en posture.

Le Lac Léman et le Mont-Blanc.  1918. Huile sur toile
Musée d’art et d’histoire, Genève. Legs Hector et Emilie Hodler-Ruch, 1964
Ancien titre : La Rade de Genève et le Mont-Blanc à l’aube, avec cygnes
Ancien titre : Le Lac Léman et le Mont-Blanc à l’aube. 1918. Huile sur toile.

Les vues du lac Léman, les Alpes ou encore les ruisseaux rocailleux n’ont pas l’air peints par la même main, et pourtant… Le talent de Hodler se décline dans des genres différents qui tous nous ravissent.

Calvin et les professeurs dans la cour du Collège de Genève.
1884. Huile sur toile. (MAH, inv. 1911-111).

Le sous-sol du Rath vous laisse pantois. Tant de merveilles rassemblées dans un  même lieu, c’est une occasion à vous couper le souffle et à ne manquer sous aucun prétexte.

Il y aurait encore beaucoup à dire, mais il faut pénétrer dans ces salles « hodlériennes » pour comprendre et aimer les oeuvres du maître incomparable des formes et de la couleur.

La Ruche

La ruche est une association d’utilité publique qui œuvre pour la réinsertion professionnelle des personnes en situation de précarité. Le public visé est composé de personnes fragilisées souffrant d’un isolement au sein de la société et qui nécessitent des conditions d’aides et de sécurité.

Michel Huwart fondateur de l’Association « La Ruche »

Le responsable de l’association, Michel Huwarth, a monté cette structure qui travaille avec l’Assurance invalidité et l’Hospice général.

« Nous nous adressons à des personnes en rupture sociale et (ou) professionnelle liée à une perte d’emploi. Après une courte période de chômage, suit une période destructrice où il n’y a plus de droit à l’aide. Le mental ne suit pas. Pas de rentrées financières, plus de logements, etc. L’aide de l’Hospice général permet de souffler un peu. Mais l’oisiveté pèse… »

Image internet        ..suit une période destructrice …

C’est à ce moment crucial que La Ruche intervient. Sur la base de volontariat, elle remet les intéressés dans le monde du travail. Ils retrouvent des horaires, des motivations, la confiance et réintègrent le monde du travail.

« J’ai voulu fonder une sorte d’entreprise avec des clients à qui on offre un service, poursuit Michel Huwarth. La valorisation est importante. »

image internet    « La valorisation est importante. » « L’échange entre clients et travailleurs est important. »

Ces travailleurs volontaires sont parfois sans emploi, suite à un problème physique après un accident. Ils perdent une certaine autonomie et se retrouvent à l’AI. Sourds et malentendants se  retrouvent parfois aussi précarisés. » On peut être très vite en perte  de vitesse et les jeunes sont également concernés. Un engrenage se met en place, il faut arrêter le processus. »

L’Association vit de manière autonome, sans subvention. « Nous avons la volonté du travail bien fait. Nos tarifs sont bas et nous ne faisons pas de concurrence déloyale aux entreprises. L’échange entre clients et travailleurs est important. »

« Au sortir de l’Association, nos membres ont les armes pour continuer la route, rassurés et plus confiants en eux », conclut Michel Huwarth. »

L’Hôtel-de-Ville

Très belle visite  au siège des autorités politiques

Image internet          La cour intérieur et la porte qui donne sur les salons de réception et de la salle de l’Alabama

L’origine de l’Hôtel de ville remonte au XVe siècle, ensuite il a été développé et transformé pour aboutir à l’édifice que nous connaissons aujourd’hui. Mais ce n’est pas fini, dès cet été, il subira un nouveau lifting afin de mieux correspondre aux besoins actuels.

Situé dans la tour Baudet, la salle du Conseil d’Etat accueille le gouvernement depuis 1488. Sous la fresque, qui orne le pourtour de cette salle, sont présentées les cannes des premiers syndics

Nous avons été reçus dans la cour par Madame Wüst, une guide captivante. Nous avons d’abord pénétré dans le salon bleu, qui jouxte la très célèbre salle de l’Alabama où fut signé l’acte fondateur de la Croix rouge et où s’est tenu le tribunal arbitral, qui a mis fin au conflit entre les Etats-Unis et l’Angleterre, suite à la guerre de Sécession. Conflit envenimé par la participation du bateau anglais Alhambra bourré d’armes. Par la suite, ce lieu a réuni de très nombreuses fois des hommes politiques venus chercher une médiation.

Notre guide présente la salle du Conseil d’Etat aux Seniors de Thônex

A l’étage, nous avons découvert la salle où débattent les conseillers d’Etat autour d’une table ovale.

Juste à côté, nous avons pénétré dans la salle du Grand Conseil, avec ses sièges en gradins et ses tables un peu désuètes. C’est surtout ce lieu qui va être modernisé.

Image internet        Visible depuis la cour intérieure, la rampe est achevée en 1578, aujourd’hui elle dessert les divers services de l’administration.

La visite s’est terminée par la descente de la rampe qui servait au transport des chars de céréales, tirés par des quadrupèdes.

La cave de Genève

La cave de Genève est la première coopérative viticole de Suisse. Etablie à Satigny, elle regroupe 65 vignerons. Ceux-ci sont rémunérés par sondage, c’est-à-dire à la qualité de la grappe. Une saine concurrence règne au sein de la coopérative.

Un alignement de cuves à grande échelle

Le raisin arrive dans le pressoir par une vis tournante où le raisin est éclaté. Puis il macère dans une cuve plus ou moins longtemps: trois semaines pour les rouges, 30 heures pour les rosés.

Tous les trois ans, les fûts sont renouvelés

Puis dans les 700 barriques de chêne français, les crus séjournent 3 ans au maximum. L’âge du fût influence le goût du vin, ce qui débouche sur plusieurs gammes : gamay, pinot, gamaret, garanoir, etc.

La visite se termine par une dégustation

De plus, Philippe Chevrier a conclu un partenariat avec Nicolas Bonnet et les œnologues de la Cave pour arriver à produire des vins exceptionnels, proposés dans plusieurs restaurants.

Que choisir parmi les meilleurs ?

La gamme Trésor se développe en nombreux bouquets: du blanc au rouge en passant par le rosé. Composée de six vins, elle offre toute la diversité de la production genevoise.

Thônex en mutation

Monsieur Philippe Decrey, Conseiller administratif

Thônex: une ville qui bouge. C’est ce que nous a expliqué le conseiller administratif Philippe Decrey. Avec la construction du Ceva, le démarrage des Communaux d’Ambilly, les raccordements routiers, l’élargissement de certaines voies et l’édification de plusieurs bâtiments, le visage de la ville va beaucoup changer.

Nos crayons ? des Caran d’Ache !

« Tant que la traversée du lac ne se fait pas, il n’y aura pas d’industries sur la rive gauche, annonce en préliminaire, le conseiller administratif. Caran d’Ache va déménager à Bernex et annonce la réalisation de 650 logements, avec des tours de 15 étages. » Beaucoup trop, estime la commune, qui souhaite 400 logements et qui est en conflit sur ce sujet avec le Conseiller d’Etat Antonio Hodgers qui veut un certain nombre de logements sociaux qui ne rapportent rien. « On voudrait la mixité, avec un bâtiment pour les aînés. Mais un certain chantage a lieu… Le conseil d’Etat accepte cette diminution, mais contre 10% de plus sur les Communaux. »

Projection des immeubles des Communaux d’Ambilly

Il y aura un grand groupe scolaire de 20 classes (coût 50 millions), quant aux infrastructures, elles sont évaluées à 150 millions. Les multiples problèmes routiers seront traités en trois fois. Elargissement, mise en sen unique, branchement et autres changements seront étalés dans le temps, ce qui causera certaines adaptations pour les usagers.

Future station de Moillesulaz

La douane actuelle sera complètement démolie et un petit bâtiment la remplacera, c’est du ressort de Berne. Un grand giratoire sera financé et décoré par Caran d’Ache. Une grande coupole de verre chapeautera toute la surface. Le tram devrait circuler en 2019, d’abord jusqu’au parc Montessuit, puis vers Etrembières et le lycée du Perrier.

La voie verte sera ouverte le 28 mars. Sur le chemin Tronchet, un immeuble de 8 étages remplacera la belle villa, maintenant démolie. Sur la parcelle Brusa-Hasler, Denner et Baud s’implanteront.

En face, entre la ferme et le cirque, il y aura un groupe d’immeubles. La commune a demandé que cette maison soit attribuée à divers maraîchers pour devenir un point de vente.

Image AAG+   Des logements pour des couple Seniors sont prévus à Clair-Val

Enfin à Clair-Val, 47 logements, avec encadrement, pour couple sont prévus. Dans le cadre de Caran d’Ache la commune espère implanter 60 logements pour les seniors.

Les dessous du Temple de la Madeleine

Bibliothèque de Ge : aquarelle du Temple de la Madeleine, auteur inconnu

Avec l’archéologue cantonal, Michel Terrier, nous avons découvert avec beaucoup d’intérêt les dessous de l’Eglise de la Madeleine. Elle a été édifiée sur  l’emplacement d’un quartier portuaire dont les origines remontent au dernier quart du IIe siècle. Une résidence sera construite sur cette zone à l’époque romaine.

Le mur de l’époque romaine

Les bâtisseurs successifs réutilisent les pierres. ici le pas de porte d’une maison romaine est récupéré pour rehausser un mur plus récent.

A partir de César et la conquête des Gaules, Nyon devient capitale régionale et Genève, capitale commerciale. Vers le IIIe siècle, la surface de la cité sera réduite au sommet de la colline, avec la ville haute enceinte d’un mur fortifié. La ville basse est en contrebas. Ce quartier semble alors ruiné et une zone funéraire se développe sur ce secteur désormais hors les murs. Ce cimetière est entoure d’une clôture contre laquelle est adossé un petit oratoire abritant une tombe vénérée et de précieuses reliques. A la fin du VI siècle Genève explose, les Burgondes y installent leur capitale et Genève est à la tête d’un diocèses important. L’évêque est très puissant, la ville est enfermée dans ses murs autour de la cathédrale. Des églises, dont la Madeleine, s’installent autour, préfigurant les quartiers actuels.

Tombes mérovingiennes

Des tombes sont enfouies sous l’édifice, avec des sarcophages. L’église sera agrandie et devient une petit église paroissiale avec des fonts baptismaux, elle sera dotée du traditionnel choeur carré caractéristique de nos régions. C’est à ce moment que le vocable de la Madeleine apparaît.

L’aménagement d’un cheminement en bois permet aux visiteurs de remonter le temps.

Animaux, les survivants de l’hiver

Le photographe animalier Eric Dürr nous a présenté une conférence captivante et de saison. Ce spécialiste des moyennes altitudes observe, suit et photographie depuis de nombreuses années la faune montagnarde de notre région. Du massif des Bauges au Salève, en passant par  le col de la Colombière,  il arpente nos montagnes pour suivre les pérégrinations  des animaux sauvages.

Il suit leurs traces, se met à l’affût, surtout les nuits de pleine lune, emmitouflé dans son sac de couchage, sans bouger un cil, pour les surprendre dans leurs mouvements et les immortaliser par une photo. Les vues sont superbes et surtout originales et inédites. Elles illustrent bien son propos sur la survie en mauvaise saison.

Les animaux ont à ce moment-là un accès difficile à la nourriture. Certains émigrent pour retrouver leur pitance et des espèces plus nordiques hibernent chez nous. Il y a donc deux populations: sédentaires et migrateurs.

 Les herbivores descendent là où la neige est moins épaisse. Deux stratégies se mettent en jeu: se déplacer ou hiberner. La marmotte fait des réserves et s’enferme. Les chauves-souris, vont sous terre et hibernent dans des grottes plus profondes, selon la température.

Le pelage de certains animaux devient plus épais. Les bouquetins mangent sur les crêtes où le vent souffle la neige ou sur les terrains dégagés par les avalanches. Ils déblaient la neige avec les cornes.

Les chamois sont capables de manger du bois et des bourgeons.

Les animaux les plus faibles peuvent mourir et ils sont alors dévorés par les charognards.

Le tétra-lyre avale des aiguilles de sapin et de pin. Il plonge dans la neige et se fabrique  un iglou.

Approche du Lynx
Lynx photographié en captivité à Juraparc (CH)

En hiver le loup a de la facilité à chasser, car il est plus léger que ses proies. Le lynx tire avantage de ses grosses pattes, faisant office de raquettes.

C’est aussi la période de rut pour pas mal d’animaux, car les jeunes naissent ainsi alors au printemps, en mai, lorsque la recherche de nourriture est relativement facile.

Toutes les photos sont de notre photographe animalier Eric Dürr qui travaille depuis de nombreuses années au Syndicat mixte du Salève, une collectivité qui veille à la protection et à la valorisation du Salève.

Chocolat : odeurs, saveurs et douceurs

Un matin venteux et pluvieux a rassemblé quelque trente participants à la visite de la fabrique de chocolat Favarger à Versoix. Après un moment d’attente dans le froid et l’humidité, une charmante guide nous a invités à pénétrer dans l’antre de la chocolaterie.

Un des deux groupes prêt pour la visite

Règles sanitaires obligent, nous avons enfilé des tenues dignes d’une salle d’opération. Emballés comme des chirurgiens, nous avons parcouru le bâtiment du haut en bas et dans toute sa largeur.

Fèves, beurre de cacao, sucre et noisettes, tout pour un délicieux chocolat

Très documentée et intéressante, la guide nous  a fait découvrir les diverses phases de la fabrication, depuis la cabosse et ses fèves , jusqu’aux « Avelines », produit phare de la maison.

 

Image Favarger                  Nettoyées, les fèves vont commencer leur transformation

Comme tout est automatisé, notre parcours nous a montré surtout de grosses machines qui râpent, malaxent et concoctent une pâte moelleuse et odorante. Peu d’ouvriers ici, car tout roule sans effort.

Image Favarger
La pâte de chocolat

A la dernière phase, des noisettes, du café, du caramel ou d’autres adjuvants sont ajoutés pour former les délicieux fondants. Enfin, ces pralinés sont conditionnés à la main dans de jolies boîtes enrubannées.

Un passage obligé, la boutique

Cette visite nous ayant mis l’eau à la bouche, nous avons fondu sur la boutique pour acquérir nos chocolats préférés, qui ont complété le petit cornet de douceurs offert par la maison.

Les coulisses de l’Escalade

Edourad Elzingre; BGE

Pour la dernière conférence de l’année, Jacqueline a choisi de nos présenter les « Coulisses de l’Escalade », un sujet un peu méconnu, qui a passionné un public de plus de 40 personnes. Chacun connait l’histoire de l’assaut de Genève par les troupes savoyardes qui en fait étaient composées de plus de mercenaires que de gens du cru. Après avoir évoqué la bataille et les enjeux politiques qui lui étaient liés, Jacqueline nous a parlé de la vie à Genève à cette époque. On ne nageait pas dans l’opulence, et les repas étaient souvent composés de pain, toujours dur, trempé dans la soupe. On buvait peu d’eau, car trop polluée. Elle était remplacée par du vin ou du  cidre.

Les familles étaient nombreuses, car beaucoup d’enfants mourraient jeunes.

L’« Académie de Genève » comme on l’appelle alors sort de terre dès 1558. Restauré et transformé de façon exemplaire, le Collège Calvin a retrouvé sa grandeur austère et majestueuse.                                                                                                                                        Image Internet

Le Collège, dirigé par Théodore de Bèze, était fréquenté uniquement par les garçons.

Les imprimeurs installés dès les années 1530 imprimaient surtout la Bible qui, sous le manteau, grâce à des colporteurs, a pu être largement distribuée dans le Royaume de France.

11 juillet 1603, le duc de Savoie Signe à contrecœur le Traité de St Julien. Genève, sera dorénavant traitée sur un pied d’égalité non seulement par son menaçant voisin mais aussi par les grandes puissances européennes.        Edouard Elzingre MAH

L’industrie est en régression. La principale activité, la soierie, s’éteint. Il faudra attendre quelques années pour que l’horlogerie et les métiers d’art qui lui sont associés : orfèvrerie, bijouterie, gravure, émail passent au au-devant de la scène et s’exportent dans toute l’Europe.

Jacqueline a écumé la documentation, les écrits relatant cette époque et internet. Un vrai travail de recherche sérieuse et solide. Merci pour cet éclairage inédit d’une période agitée.

Puis tout le monde s’est retrouvé autour d’un lunch bien fourni, suivi par le bris fracassant de la marmite en chocolat.