LA VIE COMMENCE à 55 ANS et plus …
Aujourd’hui, grâce aux progrès de la science, l’allongement de l’espérance de vie a augmenté aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Il est indéniable que les Seniors représentent une force importante dans notre société. Ils souhaitent être utiles et désirent participer activement à la vie contemporaine. La retraite n’est plus subie, mais bien vécue, si possible en bonne santé. Toutefois, l’âge venant, les fragilités se font plus nombreuses. Fêter ses 64 ans pour les uns et ses 65 ans pour les autres, c’est déjà du bonheur. Cette chance là, tout le monde ne l’a pas.
La retraite n’est pas la fin de la vie active, mais au contraire le tremplin vers de nouveaux horizons. Avancer sur le chemin d’un vieillissement réussi peut-être une belle aventure humaine.
« Bien vieillir, c’est bien manger et bien bouger » répétait notre regretté ami, spécialiste en gériatrie, le Professeur Charles-Henri Rapin. Et, ajoutait-il, « il faut rire et continuer d’aimer ».- Nous avons une pensée émue pour le Professeur Charles-Henri Rapin, décédé à l’âge de 60 ans, en été 2008. Ami de la première heure qui nous a tant apporté.
A Thônex, les retraités jeunes ou moins jeunes, aiment bien manger et bien bouger. Ils aiment aussi s’enrichir intellectuellement, découvrir de nouveaux centres d’intérêts, cultiver les relations humaines, donner du sens à leur vie.
Prendre le temps de se rencontrer et communiquer permet de tisser des liens de proximité, de rompre la solitude. C’est pourquoi nos cours et nos conférences touchent de nombreux domaines : danse, nouvelles technologies, atelier réveil-mémoire, etc. Nous avons élargi l’éventail des propositions avec des sorties culturelles ou encore des ateliers d’environnement.
Le dynamisme de cette gamme d’activités est dû en grande partie à son évolution constante, ce qui semble répondre aux intérêts et aux nouveaux modes de vie des aînés. Le Conseil administratif, en marquant sa volonté d’offrir à ses Seniors une place dans la communauté et un rôle à y jouer, l’a bien compris. En effet, alors même que « Les Rendez-vous des 55 ans et + » n’étaient qu’un projet, nos magistrats ont d’emblée encouragé sa création. C’est ainsi que, depuis l’automne 2007, nos autorités soutiennent financièrement nos programmes et mettent gracieusement à disposition des locaux. Ils nous ont vraiment fait confiance et sont associés à cette réussite.
Mesdames Claude Golovine, professeur de danse, Michèle Michellod, animatrice des Ateliers réveil-mémoire, Messieurs Franck Vasseur, formateur en nouvelles technologies et Hans-Peter Graf, ancien secrétaire de feu le Professeur Charles-Henri Rapin et actuel secrétaire de la Plate-forme des associations d’aînés de Genève ont été nos premiers partenaires. Chacun à sa manière, depuis cinq ans, contribue à la bonne marche et à la réussite de nos activités.
C’est donc avec beaucoup de satisfaction que nous contemplons le temps écoulé. Nous allons continuer dans la même voie, avec des offres toujours plus étoffées.
14 mai 2012 Jacqueline De Bay




































En face, entre la ferme et le cirque, il y aura un groupe d’immeubles. La commune a demandé que cette maison soit attribuée à divers maraîchers pour devenir un point de vente.





Le photographe animalier Eric Dürr nous a présenté une conférence captivante et de saison. Ce spécialiste des moyennes altitudes observe, suit et photographie depuis de nombreuses années la faune montagnarde de notre région. Du massif des Bauges au Salève, en passant par le col de la Colombière, il arpente nos montagnes pour suivre les pérégrinations des animaux sauvages.
Il suit leurs traces, se met à l’affût, surtout les nuits de pleine lune, emmitouflé dans son sac de couchage, sans bouger un cil, pour les surprendre dans leurs mouvements et les immortaliser par une photo. Les vues sont superbes et surtout originales et inédites. Elles illustrent bien son propos sur la survie en mauvaise saison.
Les animaux ont à ce moment-là un accès difficile à la nourriture. Certains émigrent pour retrouver leur pitance et des espèces plus nordiques hibernent chez nous. Il y a donc deux populations: sédentaires et migrateurs.
Les herbivores descendent là où la neige est moins épaisse. Deux stratégies se mettent en jeu: se déplacer ou hiberner. La marmotte fait des réserves et s’enferme. Les chauves-souris, vont sous terre et hibernent dans des grottes plus profondes, selon la température.
Le pelage de certains animaux devient plus épais. Les bouquetins mangent sur les crêtes où le vent souffle la neige ou sur les terrains dégagés par les avalanches. Ils déblaient la neige avec les cornes.
Les chamois sont capables de manger du bois et des bourgeons.
Les animaux les plus faibles peuvent mourir et ils sont alors dévorés par les charognards.
C’est aussi la période de rut pour pas mal d’animaux, car les jeunes naissent ainsi alors au printemps, en mai, lorsque la recherche de nourriture est relativement facile.