« Etoiles sur la Mer Noire »

 A Trébizonde, mon père avait pris l’habitude de lire chaque soir en le commentant un livre à haute voix devant moi. En 1948, il avait reçu un exemplaire du livre « Astrnomy for Everybody » par Simon Newcomb. Peu d’enfants resteraient insensibles dans ces circonstances à la révélation d’une vision cosmique


A Trébizonde, au bord de la mer Noire, mon père avait pris l’habitude de lire chaque soir en le commentant un livre à haute voix devant moi. En 1948, il avait reçu un exemplaire du livre « Astrnomy for Everybody » par Simon Newcomb. Peu d’enfants resteraient insensibles dans ces circonstances à la révélation d’une vision cosmique.

Nous avons eu la chance de faire un magnifique voyage sur les traces de la vie professionnelle de notre conférencier. Noël Cramer, Dr en astrophysique, nous a fait partager ses souvenirs et les aventures de sa carrière depuis son premier contact avec les étoiles lorsqu’il avait 8 ans au bord de la Mer Noire en Turquie, jusqu’à ses séjours aux observatoires du Jungfraujoch et du Gornergrat dans nos Alpes, en passant par le désert d’Atacama au Chili et à l’île de La Palma aux Canaries.

Le Sphinx est un éperon rocheux sur lequel un observatoire météorologique, astronomique et scientifique situé à 3'571m, point culminant du Jungfraujoch. Il est accessible au public par un ascenseur d'une centaine de mètres taillé dans la montagne, près de la station de train la plus haute d'Europe à 3'454m.

Photo Internet         Le Sphinx est un éperon rocheux sur lequel un observatoire météorologique, astronomique et scientifique situé à 3’571m est le point culminant du Jungfraujoch. Il est accessible au public par un ascenseur d’une centaine de mètres taillé dans la montagne, près de la station de train la plus haute d’Europe à 3’454m. Du côté valaisan l’observatoire domine le glacier d’Aletsch

Désert d'Atacama au Chili

Désert d’Atacama au Chili

swissôtelMETROPOLE

Luxe, calme et volupté. IMG_0893

Au coeur de Genève, un cinq étoiles participe depuis plus de 160 ans à la vie de la cité. C’est un bâtiment emblématique de la ville et les Genevois l’ont bien compris quand ils ont choisi en votation à 71% la restauration du Métropole. C’était en février 1977.

IMG_0886Et depuis sa réouverture en 1982, l’hôtel n’a pas cessé d’évoluer, de se bonifier et de suivre les tendances du jour tout un gardant une touche de classicisme de bon aloi. C’est ce que nous a démontré Didier Dehors, responsable des services techniques. Le Métropole, c’est aussi un restaurant, où les offres changent au gré des saisons. Actuellement, sous le signe de l’Italie se conjuguent une myriade de plats transalpins.

IMG_0869Après un passage éclair aux cuisines, nous avons investi les étages avec en apogée un magnifique coup d’oeil sur la rade depuis le 8e étage.

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Puis visites de quelques chambres: mobilier sobre, salles de bain luxueuses, vastes rangements.

IMG_0890Une suite retient notre attention: 115 00 francs la nuit, (tout-à-fait dans nos cordes), avec un salon, un bureau, une coiffeuse, le tout surdimensionné. Très confortable, le mobilier est moelleux et cosy. Bon, on se contentera de la « chambrette » à quelques 1000 francs la nuit, tout aussi agréable, mais moins spacieuse.

Notre visite se termine par un café-viennoiseries bienvenu et chacun regagne sa chaumière, bienheureux d’avoir un toit.

La flore de Genève sous surveillance

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Les Conservatoire et Jardin botaniques mènent beaucoup de tâches différentes, c’est ce que nous a expliqué Nicolas Wyler, docteur es sciences et conservateur au Jardin botaniques

Les Conservatoire et Jardin botaniques mènent beaucoup de tâches différentes, c’est ce que nous a expliqué Nicolas Wyler, docteur es sciences et conservateur au Jardin. Genève abrite le 5e plus grand herbier au monde avec 6 millions d’échantillons qui recouvrent 200 ans d’histoire de la botanique. Il y a 50 km d’échantillons et il faudrait 100 ans pour les consulter tous. C’est une grosse collection qui contient 300.000 spécimens du monde entier et quelque 30.000 spécimens anciens. Une centaine de collaborateurs travaille au Jardin, que ce soit dans les cultures ou dans le milieu scientifique. Genève a une longue tradition botanique. Le premier ouvrage connu est publié en 1832. Mais Genève innove aussi, car c’est le seul canton à posséder et appliquer une loi sur la diversité, d’où un grand partenariat avec la DGNP ( direction de la nature et des paysages).

Rare renonculacée à l'état sauvage, près de Chancy

Photo internet     Rare renonculacée à l’état sauvage, près de Chancy, menacée d’extinction

Le canton a été divisé en grilles de 1km/1km (302 en tout), qui ont été scrutées pas des botanistes amateurs ou professionnels. Ce travail titanesque a débouché sur la liste des espèces du canton. 40 personnes ont oeuvré pendant 10 ans. Leur travail a débouché sur un ouvrage de 400 pages paru en 2000. C’est l’Atlas de la Flore genevoise qui recense 1300 espèces, alors que la Suisse en compte 2500 à 3000. Notre canton est un carrefour sur lequel se regroupent beaucoup de variétés, même si seuls 15% du territoire sont en milieu naturel. Chaque espèce figure sur une liste rouge selon le degré de menace. Nicolas Wyler, graphiques à l’appui, nous a démontré la situation floristique genevoise et son évolution. Il a aussi souligné la bonne collaboration qui existe avec la France voisine pour l’étude de la flore du bassin genevois entre Salève et Jura.

De plus, un avion équipé d’appareils de mesure (scanner, gps, capteur photo) survole régulièrement le canton de manière à géo-référencer le sol. Ces données sont précieuses pour toutes sortes d’action: construction, établissement de chemins, routes, rues, évolution des surfaces forestières, prairies, etc

Le Jardin procède encore à la récolte de graines, voire de plantes menacées pour les placer in situ et les replanter plus tard aux endroits adéquats.

Une conférence « verte », riche en informations…

Difficile tâche que l’administration d’une commune

Etre conseiller administratif dans une ville de l’importance de Thônex exige d’être compétent sur tous les fronts. Nous l’avons bien compris lors d’une conférence où les trois conseillers sont venus exposer les diverses tâches de leur dicastère.

Philippe Decrey aimerait que l’on s’occupe mieux du transport des handicapés qui ne sont pas encore assez pris en compte. Il annonce l’arrivée de 400 migrants de plus à Belle-Idée, qui en abrite déjà 90. Des containers seront montés sur trois étages pour les recevoir. Il sera demandé à l’Etat de créer un fond afin de mieux gérer cette problématique. La circulation dans la zone Petit-Bel-Air-chemin des Mésanges sera améliorée afin de diminuer le flux des voitures. Une refonte du chemin du Bois-des-Arts est prévue et le devant de la mairie retrouvera son aspect d’antan. Certains services de la commune seront décentralisés à Adrien-Jeandin. Les crédits pour aménager la voie verte qui recouvre le CEVA seront votés d’ici mai-juin. Les communes riveraines travaillent pour améliorer le tout.

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Messieurs Pascal Uehlinger,  Philippe Decrey,  Marc Kilcher

Sécurité en point de mire.

La commune compte 11 agents, une police qui veille à la sécurité des habitants. Marc Kilcher qui vient de reprendre ce dicastère souhaite mieux cerner les questions de sécurité. Dans ce but, un sondage est en cours auprès des habitants sur les problèmes de quartier.

Il aimerait étendre les horaires de la police le samedi et le soir.

Autre problème récurrent que le conseiller administratif attaque: les déchetteries et leurs montagnes de déchets sauvages. Certains de ces Echos-Points seront protégés par une vidéo surveillance afin de reprendre le contrôle des lieux. « Eviter le tourisme des déchets et les incivilités sont des problèmes complexes, les sacs à poubelle sont encore gratuits, c’est une mesure incitative, mais le travail est de longue haleine » conclut Marc Kilcher. Il a aussi la charge de gérer les écoles, un secteur où l’intérêt de la commune ne coïncide pas avec ceux du canton d’où la complexité des problèmes. Enfin il a visité tous les commerçants, ces derniers apprécient Thônex, mais souffrent aussi des incivilités. Marc Kilcher souhaite que des commerces plutôt que des bureaux s’implantent le long des trottoirs.

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Des Thônésiens intéressés à ce qui se passe dans leur commune. Les Seniors ont un rôle à jouer dans la société.

Difficile d’équilibrer les finances

C’est le conseiller administratif Pascal Uehlinger qui a la délicate tâche d’équilibrer les finances. Thônex est la 7e plus grande commune du canton. Les recettes ne sont pas en progression. Le budget affiche 37,5 millions, dont 30% de charges pour le personnel (94 collaborateurs), ce sont des dépenses incompressibles, de même que les 15% d’amortissements.

Les recettes proviennent des personnes physiques à hauteur de 70%, des entreprises 6%. La taxe professionnelle rapporte environ 1,5 million.

En 2016, il est prévu de faire des investissements pour 38 millions: aménagement des espaces publics, pose de collecteurs et travaux dans les bâtiments communaux. Mais ce n’est pas tout, il faut encore prévoir l’entretien des bords du Foron et l’abattage d’arbres, la construction d’une nouvelle école, des travaux à l’auberge, à la crèche, à la maison des quartiers.

Aussi au programme: l’agrandissement du poste de police de Chêne et la création de cellules de transition des prisonniers dans l’ex-Crédit suisse. Et enfin, le conseiller administratif annonce que la police municipale va recevoir des compétences supplémentaires. Il souligne encore que l’urbanisme est l’image que l’on donne de notre ville et qu’il va falloir gérer les nouvelles densités.

Lascaux, la préhistoire à notre porte

 

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William Shakespeare : « Le passé est un prologue ». L’âge estimé des gravures et peintures de la grottes de Lascaux est estimé à 18’000 et 17’000 ans.

Nous avons eu la chance de faire un magnifique voyage dans le temps en visitant l’exposition sur la grotte de Lascaux qui s’étend sur près de 4000 mètres carrés. C’est d’abord l’aventure de quatre garçons qui découvrent par hasard le site en 1940. L’ouverture était bouchée par des éboulements successifs mais, un arbre déraciné met à jour l’entrée étroite d’un tunnel possible. Les garçons l’agrandissent et se faufilent à l’intérieur. Ils aperçoivent les premières peintures, puis le lendemain, les découvertes continuent. Ils réalisent alors que ces fresques ont une certaine importance et en parlent à leur instituteur. A partir de là, la rumeur enfle, les visiteurs affluent et le monde scientifique s’intéresse au lieu.

Le puits, d'une profondeur de 5 mètres, présente l'unique figure humaine de la grotte de Lascaux.

Le puits, d’une profondeur de 5 mètres, présente l’unique figure humaine, de la grotte.  Un homme blessé au thorax porte un masque d’oiseau. Qui était-il ? Chasseur ? Chaman ? Pour les spécialiste l’énigme demeure.  A ses côtés, un taureau transpercé d’une flèche et un oiseau. Des signes, non-décodés à ce jour, ponctuent la scène. De nombreux mystères demeurent sur la vie de ceux qui nous précédés il y a des milliers d’années.

Mais la notoriété a un prix. Avec plus de 1000 entrées par jour, les détériorations commencent. Un développement d’algues dû la vapeur d’eau produite par la respiration altèrent encore les fresques. Seule solution, fermer le site, ce qui est ordonné par André Malraux, ministres des affaires culturelles en 1963. Mais c’est vraiment très dommage de laisser de tels trésors dans l’oubli.  Une réplique de Lascaux est alors réalisée à 200 mètres de l’original et les portes sont ouvertes en 1983.

Scène de la vie quotidienne. Une contribution des Musées d’histoire naturelle et d’art et d’histoire de la ville de Genève

270 000 visiteurs par an… C’est trop, les lieux se fragilisent, alors un nouveau Lascaux est mis en chantier. C’est un fac-similé, semblable en tous points à l’original, l’ouverture a été faite l’an passé. Mais pour ceux qui ne souhaitent pas se déplacer, une formidable exposition itinérante a été montée. Elle met en scène les peintures rupestres, les hommes de l’époque (1963 gravures et peintures sont renfermées au total à Lascaux) et retrace la vie d’alors. Avec des reproductions, des maquettes, des écrans tactiles, un film en 3D…On en a plein les yeux; on découvre et on comprend ainsi un peu mieux l’aube de notre histoire.

Un magnifique cervidé et des signes dont on ignore toujours la signification

Un cervidé couronné de bois somptueux et des signes dont on ignore toujours la signification.

La mort, une re-naissance ?

Lydia Muller

Lydia Muller : « Personne ne meurt seul, … »

C’est une erreur d’opposer la mort à la vie. C’est ce que nous a démontré Lydia Müller, psychothérapeute, fondatrice  d’Entrelacs, qui forment des accompagnants pour les personnes âgées en fin de vie.

En voulant sauver les malades, nous faisons une erreur, on se bat contre le faux ennemi. Opposer la mort à la vie, n’est pas juste. Qu’est-ce qui meurt en fin de vie ? Le corps et notre petit moi. Le bébé aussi meurt à sa vie intra-utérine pour naître dans la douleur. La peur de la mort, de l’inconnu, de quitter les siens : c’est légitime. Il y a souffrance à l’intérieur de soi, souffrance morale. On sait maintenant comment combattre la douleur physique, en mettant pas exemple, les malades les plus atteints en coma artificiel.

Mais on peut aider là où l’émotionnel fait mal. Quand on refuse quelque chose qui n’est pas changeable (la mort), on souffre c’est inéluctable. Il faut se relâcher. La vieillesse n’est pas une maladie. On perd notre corps, notre ego.

"La vieillesse n'est pas une maladie".

« La vieillesse n’est pas une maladie ».

On quitte son véhicule et la conducteur va ressortir et laisser la carcasse derrière lui.

Lydia Müller insiste sur ce qu’on vit, c’est ça le plus important. Est-ce que notre vie a un sens ? Avons-nous des relations fortes ? La fin de vie nous propose des épreuves physiques. Mais il va falloir faire émerger l’être intérieur qui ne vieillit pas. C’est un être merveilleux dans un corps étriqué. Il faut voir ce qui nous reste et pas ce qu’on  perdu. Et dans ces moments, il est bon d’être accompagné et entouré. Si on arrête de se battre, on devient plus paisible. Il faut tout mettre en ordre pour partir tranquille.

L’énergie se retire de plus en plus, mais les organes des sens restent ouverts. La conscience va continuer. Personne ne meurt seul, ceux qui nous ont précédés nous accompagnent.

Musée de l’Ordre de Malte

Internet La Commanderie de Compesières, une maison forte du XVe siècle , abrite la mairie, la cure et le Musée de l'ordre de Malte

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Aujourd’hui, la Commanderie de Compesières, une maison forte du XVe siècle, abrite la mairie, la cure et le musée de l’Ordre de Malte

La commanderie de Compesières renferme un petit Musée très précieux : celui de l’Ordre de Malte. Michèle Zanetta, la conservatrice, nous a présenté les différents objets de l’unique pièce du Musée. Véritable historienne de l’Ordre de Malte. Elle nous a narré les péripéties tourmentées et guerrières des chevaliers entre l’Europe et Jérusalem en passant bien sûr par Malte et Rhodes. Mais à côté de l’histoire militaire de l’Ordre, elle a relevé la mission hospitalière de ces hommes à la foi chrétienne indéniable.

Internet La Croix de l'Ordre de Malte

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La Croix de l’Ordre

Aujourd’hui,  l’Ordre de Malte a abandonné ses activités militaires pour se consacrer uniquement à sa vocation originelle: le service des pauvres et des malades. Ses nombreuses représentations diplomatiques lui permettent d’agir efficacement dans le monde entier. Son combat le plus connu est la lutte contre la lèpre, mais il dirige aussi de nombreux hôpitaux et envoie une aide médicale dans les cinq continents. Il est également présent sur tous les lieux de guerre et de catastrophes, sans compter sa présence auprès des malades et des handicapés, ainsi que dans les corps d’ambulanciers volontaires en Europe et en Amérique du Nord.

Génération après génération, l’esprit chevaleresque et les traditions ont été perpétués, ce qui permet de trouver la volonté de soulager les souffrances physiques et morales par des soins modernes et une attitude d’écoute et de respect sous l’emblème de la croix de Malte.

Comme à la Nouvelle Orléans

Le comité : Jacqueline, Hélène, Eliane, Lise et Hannelore, et fin prêt à recevoir la soixantaine de participants à la soirée festive

Le comité : Jacqueline, Hélène, Eliane, Lise et Hannelore, est fin prêt à recevoir la soixantaine d’invités à cette soirée festive.

Quand les seniors de Thônex font la fête, ça swingue à tous les étages. D’ailleurs, le ton était donné avec le titre de la manifestation: « Comme à La nouvelle Orléans ». Un libellé qui s’est imposé après le fête de l’an dernier animée par une formation jazzy qui nous avait beaucoup plu. Ensuite, bien sûr, il a fallu imaginer toute une histoire pour rendre cohérent notre « gala » aussi bien auditif que gastronomique. Et cela n’a pas été tout seul. Nous avons cogité quelques mois et après moult séances de comité, nous nous sommes mises d’accord, d’abord sur l’orchestre: une formation de jazz qui n’a plus rien à prouver: les Tee Nah Nah Stompers. Emmené par Adriano Bassanini, ce groupe (clarinette, banjo, tuba, trompette et chant) nous a fait valdinguer sur nos chaises durant toute la soirée.

Une formation de Jazz qui n'a plus rien à prouver, à animer joyeusement la soirée.

Une formation de Jazz qui n’a plus rien à prouver nous a fait valdinguer et danser toute la soirée.

Puis, il a fallu penser au menu. Jacqueline a effectué des recherches pour enfin trouver le plat idoine: crevettes à la mode créole, épicé mais pas trop. Et ananas en dessert avec un petit doigt de rhum pour digérer.

Adriano dans une ne imitation parfaite du plus prestigieux jazzman, natif de La Nouvelle-Orléans, Louis Armstrong.

Adriano dans une imitation parfaite du plus prestigieux jazzman natif de La Nouvelle-Orléans : Louis Armstrong.

La fête s’est déroulée comme un charme. il faut dire que l’accueil était chaleureux. Les tables mises avec soi, dans les trois couleurs de la Nouvelle Orléans, bleu, blanc rouge et les petite bougies jaunes rappelant les trois fleurs de lys, donnaient déjà le ton et les notes de l’orchestre accueillaient avec chaleur les participants. Puis, l’apéritif, un Planteur bien entendu, préparé par Hélène, a été très apprécié. Pour bien mettre les gens dans le bain, Jacqueline a exposé une petite histoire de la Nouvelle Orléans où nous avons appris beaucoup de choses.

Le Negro spirituals, le Gospel, et le Blues n'ont plus de secrets pour les chanteurs.

Le Negro spirituals, le Gospel, et le Blues n’ont plus de secrets pour les Seniors de Thônex.

Ensuite le plat principal a débarqué avec maître Sofia aux manettes. En fait deux grandes casseroles carrées, l’une avec du riz et l’autre avec la fameuse sauce créole avec ses crevettes. Lorenzo n’avait pas lésiné sur les crustacés qui baignaient dans leur jus rouge et odorant. Lui et son cuisinier ont rempli les assiettes, qui valsaient jusque sur les tables emmenées par de trépidantes serveuses. Evidemment un tel plat ne s’avale pas à sec. Pour l’accompagner, nous avions sélectionné, après quelques dégustations, un vin rouge californien qui se mariait parfaitement avec la création culinaire. Et chacun s’en est léché les babines, tout le monde a aimé les crevettes dans leur habit pourpre et le cru d’outre Atlantique. Puis, Jacqueline nous a encore raconté l’histoire du jazz. Passionnant.

Juste un doigt de rhum pour bien digérer

Comme il se doit, juste un doigt de rhum pour bien digérer.

Les musiciens nous ont encore régalés de leurs notes résolument jazz. Finalement, la coupe d’ananas du dessert avalée, certains n’ont pas pu résister et ont entamé une danse endiablée. On y aurait bien passé la nuit, mais les seniors sont sages et ils n’attendent pas l’heure de Cendrillon avant de regagner leurs pénates. Une fête extra-musicale et  gastronomique qui a plu à chacun. Une belle réussite grâce aussi à l’appui de Lidia, Katrin, Ursula, Guy, Pierre, Francesco et Salvatore.

Julia Child a dit :

« La vie est la plus belle des fêtes »

La galerie de photos :

Penser autrement le vieillissement

Professeur Martial Van der Linden, responsable de l’'Unité de Psychopathologie et Neuropsychologie Cognitive à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'’Education, Université de Genève.

Professeur Martial Van der Linden, responsable de l’’Unité de Psychopathologie et Neuropsychologie Cognitive à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education », Université de Genève.

Selon Anne-Claude Juillerat Van den Linden, docteure en psychologie et du professeur et psychologue Martial Van den Linden, la maladie d’Alzheimer n’existerait pas, ce serait même un mythe. Il s’agit de penser autrement le vieillissement. C’est sur ce sujet extrêmement actuel que le couple s’est exprimé lors de notre dernière conférence. Ils pensent qu’il faut développer la prévention tout au long de la vie et les interventions psychosociales à côté de l’approche médicale encore dominante. Différentes études montrent que l’on peut bien vivre avec une démence, si l’environnement sait s’adapter et si les activités sont riches et ajustées. Après des années de réflexions et d’analyses des études mondiales sur le sujet, le professeur dénonce  » un excès de diagnostics ». Si on veut respecter les personnes âgées, il faut radicalement arrêter de considérer le « vieillissement cérébral » comme une pathologie. Ce changement de perspective heurte de front la position médicale. Il n’existe à ce jour aucun médicament capable d’enrayer ou même de ralentir le « phénomène Alzheimer » très complexe.

Le professeur, de profil le Docteur Anne-Claude Jullierat Van den Linden dirige la consultation "Vieillir et bien vivre", maison de la santé Cité Générations

Le professeur et de profil le Docteure Anne-Claude Jullierat Van den Linden, chargée de cours à l’Université de Genève. Psychologue clinicienne elle dirige la consultation « Vieillir et bien vivre », à la maison de santé Cité Générations

Auteurs de nombreux livres engagés, Anne-Claude et Martial essaient de replacer Alzheimer dans un cadre de vieillissement normal et donnent des pistes pour améliorer la prise en charge des personnes concernées.

Dans cette optique, l’association Viva (Valoriser et intégrer pour Vivre autrement), présidée par Anne-Claude a vu le jour en 2009, au Petit-Lancy. Elle est formée d’une équipe de scientifiques et de psychologues. Son but: oublier de vieillir ou mieux vieillir en offrant des activités diverses et souvent intergénérationnelles, bannir l’isolement et intégrer le plus possible les seniors aux activités de la cité et même des écoles. Un vaste programme qui ne cesse de s’étoffer, grâce à l’enthousiasme des responsables.

Des montres exceptionnelles

La maison Vacheron Constantin. Le site historique au quai de l'Ile

La maison Vacheron Constantin en l’Ile                                                 Photo Internet                                                        

Depuis sa fondation il y a 260 ans, la maison Vacheron Constantin n’a cessé de se développer avec succès. Aujourd’hui, l’entreprise appartient au groupe Richemont, nous apprend l’hôtesse qui nous reçoit dans un salon du site historique de la manufacture au Quai de l’Île.

Le lumineux salon "Patrimoine". Photo Internet

Le lumineux salon « Patrimoine ».
Photo Internet

En septembre 1755, un jeune Maître horloger genevois de 24 ans fonde ce qui est aujourd’hui la plus ancienne manufacture horlogère au monde, en activité continue depuis sa création. La vocation de cette fabrique est de faire perdurer l’exceptionnel savoir-faire des grands horlogers cabinotiers genevois, poursuit notre hôtesse, avant de nous inviter à découvrir l’exposition temporaire des montres de poche.

ä l'intérieur du boîtier, des merveilles de haute technologie Photo internet

A  l’intérieur du boîtier, des merveilles de haute technologie
Photo internet

La plus ancienne, datée de 1755, est en argent ornée d’aiguilles en or finement ciselées. Au fil des présentoirs, nous découvrons des pièces uniques et de plus en plus compliquées. Montre à musique, montre crées spécialement pour la marine, montre à double face, l’une indiquant l’heure, l’autre un calendrier affichant date et jour de la semaine ainsi que les phases de la lune. D’une vitrine à l’autre, nous remontons le temps, en admirant des merveilles de technologie sans précédent avec de plus en plus de complications. Nous nous émerveillons devant l’art de l’élégance horlogère dans toute sa finesse, la beauté et le raffinement des boîtiers en or ou en argent finement ciselé, gravé ou émaillé. Dès sa création et jusqu’à nos jours, des générations d’artisans horlogers et de maîtres d’art ont exaucé les rêves de rois, de princes ou de grands collectionneurs en réalisant des montres exceptionnelles, des garde-temps, avec des caractéristiques rares.