La cuisine de l’hôpital

Hygiène oblige, le visiteur est équipé de la tête aux pieds d'une tenue de protection

Hygiène oblige, le visiteur est équipé d’une tenue de protection

Gigantesque entreprise culinaire, la principale cuisine de l’hôpital nous a ouvert ses portes. Les chiffres sont pharamineux, cette structure sert 3 millions de repas par an et, en plus, elle assure aussi le ravitaillement de Belle-Idée, Loex,  Bellerive et Trois-Chêne. Environ 3 millions de patients sont donc nourris chaque année et, en plus,  il faut compter le million d’usager des restaurants. Bref, on l’aura compris, sans une logistique rigoureuse rien ne pourrait marcher.

Au menu : tartifeltte. Préparation des reblochon

Au menu : tartiflette.
Préparation des reblochons

Les produits arrivent par camion et sont directement envoyés dans des chambres froides. De là, les ingrédients sont « cueillis » par les cuisiniers selon les plats à préparer. Un souci constant de propreté anime les collaborateurs. Tous les appareils sont soigneusement lavés, voire « aseptisés » si nécessaire. Inutile de dire que les casseroles sont géantes et que pour cuire 5 tonnes de pâtes par mois, il faut un beau volume d’appareils ménagers.

Barquettes prêtes à être envoyées sur un des site des HUG

Barquettes prêtes à être envoyées sur un des site des HUG

Une grande attention est portée à la chaîne du froid. Les plats préparés sont conditionnés dans de petites barquettes envoyées ensuite dans les cuisines de chaque site qui les réchauffe.

Dans les assiettes chauffées, un menu adapté au patient

Sur le plateau, un menu adapté au patient

Pour le  site de la Cluse, les assiettes (chauffées)  passent sur une chaîne où une dizaine de personnes les remplissent de portions en adéquation avec  la pathologie des patients. Puis, elles sont  stockées dans de grands bahuts, remorqués ensuite par un tracteur pour arriver dans les étages de l’hôpital.

Préparation des commandes pour les différents sites

Préparation des commandes
pour les différents sites

Menus à choix, chauds ou froids, atterrissent sans traîner sur le lit des patients qui sont assurés de manger des mets de qualité, le plus souvent concoctés avec des produits de proximité.

Propreté et hygiène sont exigées tant du personnel, du matériel et que des que

Règles strictes de propreté et d’hygiène sont exigées envers le personnel, pour le matériel et les locaux locaux.

 


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La naturopathie soigne l’individu dans sa globalité

Le patient est un acteur de sa santé et cela est aussi valable dans le domaine de la prévention.

Le patient est un acteur de sa santé et cela est aussi valable dans le domaine de la prévention.

Loin de vouloir rivaliser avec la médecine traditionnelle, la naturopathie s’associe avec elle pour accompagner les traitements sans les perturber, pour aider l’organisme à reprendre son souffle pour mieux se soigner. Elle appréhende l’individu dans sa globalité. La naturopathie a une action douce et alternative, elle aide à prendre du recul par rapport à une situation donnée, grâce à certains moyens,  comme le drainage, la détoxification, l’identification et l’élimination des déchets psycho-émotionnels.

Nous avons eu le privilège d’entendre la naturopathe Françoise Donzé sur ce sujet et nous aurions pu l’écouter des heures tant ses propos trouvaient un écho en chacun de nous.

Elle a mis l’accent sur l’échange qu’il devrait y avoir entre praticien et patient pour retrouver une certaine force vitale afin d’aller vers la guérison.

Le patient est un acteur de sa santé et cela est aussi valable dans le domaine de la prévention.

 « Les maladies du corps reflètent les vices de l’âme ». Cette citation un peu brutale reflète bien une certaine réalité et la naturopathie est peut-être une réponse à ce constat.

La naturopathie est riche de plantes, d’essences, d’élixirs, de tisanes et de macérations susceptibles d’améliorer notre état. Donc, ne la négligeons pas et prenons-la comme un supplément performant, reconnu et  bienvenu à la médecine traditionnelle.

 

Ah la belle Escalade

Compagnie de 1602Que serait l’Escalade sans son cortège historique ? Tous les participants appartiennent à la Compagnie de 1602, forte de plus de 2’200 membres. Et pour abriter costumes, armures, épées, souliers et j’en passe, il faut de l’espace, beaucoup d’espace. Depuis une dizaine d’années, la Compagnie est logée dans les immenses combles de l’arsenal. C’est là que Gabriel Schmutz, ancien commandant, nous a relaté les péripéties qui, de 1602 à nos jours, ont émaillé la célébration de l’Escalade.

Puis nous avons pénétré dans le saint des saints : le vestiaire où sont soigneusement répertoriés toutes les pièces de l’habillement des 800 figurants, depuis le costume de la mère Royaume jusqu’à la tenue du Seigneur de Jussy.

Au centre, M. Gabriel Schmutz, ancien commandant de la Compagnie de 1602

Au centre, M. Gabriel Schmutz, ancien commandant, présente et fait visiter l’arsenal de la Compagnie de 1602

Armes « briquées », vêtements impeccables, armures au garde-à-vous, ceintures et harnais n’attendent que la prochaine Escalade pour reprendre du service.

Mais il faut bien sûr parfois réparer (voir restaurer) le matériel ou recoudre et rafraîchir les vêtements. Ces opérations se déroulent dans deux ateliers ad hoc.

Enfin, Gabriel Schmutz nous a conduits dans les grands garages situés sous l’ancien Palais des Expositions où est entreposé tout le matériel roulant, dont un impressionnant et étincelant canon.

Falco

Falco, magnifique reconstitution d’une pièce d’artillerie inspirée des « calibres de France » de la fin du XVIe siècle, est en parfait état de faire campagne. Les recherches utiles à sa réalisation ont été menées par un membre de la Compagnie. Le tube, reproduit à l’identique, a été réalisé par la Fonderie de Coubertin près de Paris. Après un tir d’homologation sur la place d’armes de Bière, Falco a été remis à la Compagnie de 1602 et est désormais l’une des principales attractions du week-end de l’Escalade. A cette occasion, une dizaine d’artilleurs procèdent à des démonstrations de tir sur la Treille. En revanche, contrairement à une idée répandue, ce n’est pas cette pièce qui prend part à la cérémonie de la Restauration, mais celle plus « moderne » de la Société des Vieux Artilleurs.

 


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Le parlement des jeunes

DSC05979 Un public conquis

Ils se sont déplacés à trois pour venir nous expliquer le fonctionnement du Parlement des jeunes de Thônex : Edouard, le tout nouveau président, Bruno, le vice-président et Louis, le trésorier. Pas intimidés, mais pas gonflés non plus, les trois garçons ont exposé le fonctionnement du Parlement et ses buts. Cet organe, complètement apolitique, il faut le souligner, suit avec intérêt la marche de la commune et apporte ses idées (fraîches) et ses vues novatrices. C’est ainsi qu’ils ont mis sur pied, avec l’association des habitants de Thônex Sud, le  Thôn’estival. Des soirées consacrées au cinéma et à la musique. Ils ont même écrit, tourné et présenté un film. Ils ne rechignent pas non plus à donner un coup de main lors des manifestations municipales.
Et à les voir les trois, bien alignés en bord de table, très à l’aise dans leurs exposés, on peut penser qu’ils n’en resteront pas là.

Louis, Edouard et Bruno en bonne compagnie

A l’issue de la conférence, Louis, Édouard et Bruno en bonne compagnie

Michel Bouthot

« Les rêves, les désirs et les espoirs sont les étoiles de nos vies ».

 

Voyage dans un bol de thé

Suivi : le guide des idées toujours lancées aux « Cafés Seniors » du lundi matin

Okakura kazuko : la chambre de thé, « Oasis dans le désert morne de l’existence »

Celui qui n’a jamais bu de thé ne comprendra jamais la subtilité et la saveur de ce breuvage ancestral. Mais on ne plonge pas dans le monde odorant de cette « eau chaude » colorée et pleine d’effluves sans préparation. C’est dans ce but que nous avons passé une soirée avec Véronique Gallais dans l’arrière boutique de chez « Betjemann et Barton ». à Carouge.

Sen no Riku, Maître de thé japonais : « On boit le thé pour oublier le bruit du monde »

Pensez donc de 19 heures à 23 heures, nous avons parlé, dégusté et pensé THE. Avec une quinzaine d’infusions au programme. Monotone ? Répétitif ? Sans relief ? Et bien pas du tout, véritable gourou de cette boisson, Véronique est  passionnante et extrêmement cultivée. Dans cet espace décoré avec goût et  sans chichi, elle conte l’histoire du thé, émaillée d’anecdotes et de repères gustatifs et historiques. Il faut aller à une de ces soirées dégustations pour comprendre toute la finesse du breuvage qui joue sur une gamme de saveurs très étendue. Du thé presque blanc à celui très foncé, les variations, les odeurs, les senteurs au nez et le goût en bouche se déclinent presque à l’infini.

Toute la saveur du thé est conservée dans des pots en métal

Il existe des maîtres qui sont au thé ce que les œnologues sont au vin. La large palette aromatique du thé en fait un plaisir olfactif et gustatif sans cesse renouvelé. Inutile de dire qu’après avoir ingurgité cette quinzaine de bols de thé, nous étions bourrée de théine et que la nuit fut un peu difficile.

Okakura Kazuko, érudit japonais, a dit :

Le thé n’a pas l’arrogance du vin, l’individualisme conscient du café, l’innocence souriante du cacao. 

à suivre …

Loup y es-tu ?

 Suivi : le guide des idées toujours lancées aux « Cafés Seniors » du lundi matin

Aux portes de Genève, la Maison du Salève, une ancienne ferme du XVIIIe siècle entièrement rénovée, présente le patrimoine culturel et historique de la région du Genevois

Le Salève n’a pas encore livré tous ses secrets. Mais il est sous surveillance. En collaboration avec une classe de 2e année de l’école de Lullier (HEPIA, bachelor en gestion de la nature et du paysage), le Sydicat Mixte du Salève assure un suivi de la faune, du lynx et du loup bien entendu. Cette action vise à préserver le milieu et à favoriser la biodiversité. Dans le beau cadre de la Maison du Salève, Eric Dürr, technicien des espaces naturels au SMS, nous a donné une image très complète de l’état de la faune.

2 chevreuils. Le mâle repousse la femelle. (Avec l’aimable autorisation du Syndicat Mixte du Salève).

Des pièges photographiques automatiques à infra-rouge ont été posés dans des secteurs de 2,7 kilomètres de côté, soit 16 appareils sur 8 sites. Le suivi a été assuré sur 130 jours. L’espèce la plus répandue, c’est le chevreuil, présent dans 44% des images, puis vient le sanglier (20%), suit le chamois (12%). Les prédateurs, renards, blaireaux, martres, fouines ont été remarqués sur 22% du total des images. Enfin, on a aussi repéré des activités humaines, promeneurs, vtt, quad, moto, chien, chat qui apparaissent fréquemment.

Le Lynx est observé depuis 1980, les jeunes passant sporadiquement dans la région. Entre 2002 et 2008, ils l’ont fréquenté ponctuellement. Mais il n’a pas été piégé par les appareils photos en 2012 !

Le loup du Salève, photographié le 24 mars 2012. (Avec l’aimable autorisation du SMS).

Et le loup ? En 2010, sa présence a été attestée par l’analyse génétique d’un excrément. Puis, il a été observé entre le 22 et le 24 mars 2012 et  encore le 12 avril de cette même année. Mais il semble que ses déplacements, très sporadiques, correspondent probablement à la recherche d’un territoire entre Alpes et Jura. Compte-tenu de la position du Salève sur un corridor biologique, c’est sûr, le loup y repassera ! L’espace sur le massif est bien trop restreint pour que l’espèce s’y installe à demeure.

Un sanglier flashé sur les Crêtes. (Avec l’aimable autorisation du SMS).

Après avoir suivi attentivement cet exposé sur la faune de la montagne fétiche des Genevois, nous avons repris la route dans la nuit noire et, oh surprise, nous avons croisé celle d’un sanglier fougueux cavalant sur la crête au dessus du Buffalo Grill illuminé comme un sapin de Noël. Foi de senior, la vérité si je mens !!!

Ce dessin d’HERMANN a été publié dans la Tribune de Genève du 17 avril 2012. (Avec l’aimable autorisation de l’auteur).

Albert Einstein a dit :

« La joie de regarder et de comprendre

est le plus beau cadeau de la nature. »

à suivre …

Amadéo, l’artiste tout en courbes

Suivi : le guide des idées toujours lancées aux « Cafés Seniors » du lundi matin

Amedeo Modigliani (1884 – 1920)

Une fois de plus, la Fondation Giannada à Martigny nous a charmés par la richesse et la qualité des œuvres présentées.

Modigliani : Nu debout (Elvira), 1918

Cette fois-ci, ce sont les peintures « d’ Amedeo Modigliani et l’Ecole de Paris » qui étaient aux cimaises. Tout en douceur et en rondeurs, les tableaux du peintre dégagent une atmosphère sereine et colorée.

Chaim Soutine (1893-1943) : Nature morte à la pipe, 1916

Tout au contraire de la noirceur et du tourment de Soutine, également présent. Le contraste entre la manière picturale des deux hommes est saisissante.

Modigliani : Nu couché, les bras derrière la tête, 1916

Inutile de dire que Jacqueline, Madeleine et Lise ont succombé au charme d’Amedeo et aux courbes généreuses de ses modèles. Une exposition de photos et de textes relatant les principales étapes de la vie du peintre complétaient de manière très intéressante l’œuvre de Modigliani, un bel homme, ma foi ! Les vues d’antan le prouvent amplement.

L’Ecole de Paris : Modigliani, Maternité; Utrillo, Le lapin agile; Soutine portrait d’Oscar Mietschaninoff; Gris, nature morte au livre; Valadon, Madame Kars (à voir, avec d’autres, à la Fondation Gianadda)

P.S. Modigliani à Paris et les copains d’ailleurs. L’Ecole de Paris (dès 1925) désigne les peintres et sculpteurs de cette époque arrivant des quatre coins du monde, et non pas une école. Installés à Montmartre et à Montparnasse, ces artistes forment l’Avant-Garde Parisienne.

à suivre …

Sous les palmiers exactement

Suivi : le guide des idées toujours lancées aux « Cafés Seniors » du lundi matin

Vous voulez un dépaysement ? Un voyage à Bornéo, en Afrique ? Ne vous cassez pas la tête et économisez vos écus. Prenez le bus qui conduit au Jardin Botanique et laissez votre esprit baguenauder sous les palmiers. C’est en effet actuellement l’endroit le plus exotique de Genève.

Nous avons flâné dans cette exposition consacrée aux palmiers, le nez en l’air et les yeux étonnés de rencontrer une telle diversité d’arbres aux palmes bien vertes et toutes frémissantes sous la bisoulette du jour.

Une dune de sable piquetée d’arbres plus habitués aux oasis qu’aux rives d’un lac s’allonge tout en rondeur devant le bassin aux nénuphars. Et en entrant dans la serre tempérée, nous avons découvert bananiers, manguiers, mais aussi pistachiers et autres arbres à cumin, à poivre ou encore à gingembre.

Après cette promenade sous les tropiques, le Pyramus était tout indiqué pour un petit lunch sur la terrasse. D’autant plus que le chef Laurent nous a concocté sur mesure une délicieuse salade de noix de Saint-Jacques. Que demander de plus ?

« Ne perdez pas une seconde, goûtez à ce que vous offre le monde »

à suivre …

Au clair de la lune

Suivi : le guide des idées toujours lancées aux « Cafés Seniors » du lundi matin

Au clair de la lune, mes amies Madeleine, Jacqueline et Eliane sont venues me prêter main forte pour déguster un menu campagnard : toutes des bonnes choses venues de la Ferme de Follon. Sous les étoiles, par une température idéale, nous avons picoté les délicieuses viandes et fromages français ou plutôt savoyards. On ne s’est pas fait prié pour accompagner ces mets bien relevés par une bouteille de garanoir de Peissy très charpenté. Une glace plus tard, suivie d’un lemoncello maison et c’était déjà le moment de regagner nos couettes. Belle ambiance vraiment…

« La Vie c’est maintenant ! »

à suivre…

Le Salève un jour, le Salève toujours

Suivi : le guide des idées toujours lancées aux « Cafés Seniors » du lundi matin

Franchement cette montagne à vaches opère une irrésistible attraction au sein de notre équipe. Il faut dire qu’elle regorge de sites intéressants, de points de vue imprenable et lieux chargés d’histoire.

L’auberge des Montagnards à la Croisette

Ce vendredi a été marqué par la gastronomie. D’abord nous avons déniché la ferme de Follon, ouverte aux enfants qui peuvent toucher tous les animaux, assister à la traite, caresser les petits veaux et s’extasier sur les lapins. Dans le magasin qui propose des produits du terroir, nous avons fait provision de saucisson sec, lard, pancetta et divers fromages dans le but de ripailler sur l’herbe le samedi  soir. Puis, pour nous réconforter de cet effort, nous avons zig-zagué jusqu’à la Croisette (en voiture, tout de même) pour déguster une tartiflette et une tarte aux myrtilles d’anthologie. Le tout arrosé par un joyeux Vacqueyras.

En regagnant la plaine, nous nous sommes  promis que la prochaine fois, la culture sera de la partie avec la visite de la Chatreuse de Pommier et du château des Avenières.

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« Vivez heureux aujourd’hui. Demain il sera trop tard ! »

 

à suivre …


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