Dépistage du cancer du sein

Dr Béatrice Arzel (à droite) et Olivia, infirmière

La prévention est essentielle !

Le dépistage du cancer du sein s’adresse à toutes les femmes de plus de 50 ans domiciliées ou assurées à Genève. Et il faut vraiment saisir cette chance afin de détecter assez vite une anomalie.

C’est ce message que la doctoresse Béatrice Arzel, directrice de la Fondation genevoise pour le dépistage du cancer du sein, nous a fait passer. Ce cancer est le plus fréquent. En Suisse, une femme sur dix est touchée. Si on ne peut pas empêcher l’apparition de la tumeur, on peut du moins, en la repérant assez tôt, augmenter les chances de guérison.

L’examen, la mammographie, permet de situer une lésion avant qu’on puisse la sentir. Une radiographie tous les deux ans, dès l’âge de 50 ans, représente donc la meilleure façon d’être soigné efficacement et de diminuer la mortalité liée à la maladie.

 

La terre est petite face à l’univers

Noël Cramer, docteur en astrophysique, longtemps en poste à l’Observatoire de Sauverny, nous a présenté la situation de notre planète perdue parmi des millions de galaxies, d’étoiles et d’autres planètes. Face à l’infini, nous sommes vraiment petits, très petits. De quoi nous laisser songeurs… Le voyage sur la lune des astronomes américains a encore mis en évidence la modestie de notre place dans l’univers. Impression encore renforcée par les données des sondes automatiques qui explorent le système solaire.

Notre situation dans l'univers passionne les participants

Notre situation dans l’univers passionne les participants

Nous avons maintenant la chance de disposer d’instruments qui nous permettent de décrypter les observations astrospatiales. Les distances sont intersidérales et l’informatique en particulier a permis, ces trois dernières décennies un accroissement extraordinaire de nos connaissances. Et ce n’est pas fini, les astrophysiciens découvrent toujours une multitude de planètes extra solaires et certaines pourraient être porteuses de vie.  Une thèse que les spécialistes espèrent vérifier

Genève fête le 100e anniversaire de son entrée dans la Confédération

En 1914, des tensions politiques et religieuses agitent Genève. Pour oublier tous ces tracas, une fête grandiose est organisée (préparée quatre ans à l’avance) pour célébrer le 100e anniversaire de l’entrée de Genève dans la Confédération.
Ce sont ces faste que M. Gaudet-Blavignac nous a rappelés lors d’une conférence captivante.
La Société de la Restauration et celle du 1er Juin ont mis sur pied des animations variées se déroulant sur trois jours.
Une pièce de théâtre a retracé la vie de Genève depuis les Allobroges jusqu’à nos jours. Daniel Baud-Bovy et Jacques Dalcroze ont signé le livret et la partition musicale. Ce spectacle a été joué dans un immense théâtre construit pour la circonstance en balcon sur le lac. Le budget prévisionnel de 200’000 francs est monté jusqu’à 500‘000 francs (4 millions aujourd’hui).
Il y a eu des quantités de (beaux) discours, une exposition et une rétrospective au Musée Rath, une fête nautique, un feu d’artifice et un banquet. Les autorités fédérales ont bien entendu été invitées.
Tout a commencé sous la pluie le 4 juillet. Mais cela n’a pas calmé l’enthousiasme populaire. Le dimanche a été ponctué par les tirs de canon et l’envolée des cloches des églises. Des pique-niques organisés dans tous les quartiers ont rassemblé une foule énorme.
Les représentants de la Confédération ont visité la campagne genevoise avec des voitures du TCS.
Mercredi, un tir cantonal a rassemblé les plus fines gâchettes.
Enormément de publications sont sorties à cette occasion et toute une collection des cartes postales ont été éditées.
La fête a été une réussite complète et toutes les tentions calmées.
M. Gaudet-Blavignac nous a faite revivre la fête du 100e comme s’y nous y étions et l’auditoire a fait ce saut dans le temps avec beaucoup d’intérêt.

Remédier au vieillissement de la mémoire

Céline Bürki, psychologue et doctorante à l’Université de Genève nous a présenté une image réconfortante du cerveau qui ne vieillit pas si mal, si on entraîne sa mémoire
A travers un brain training et des jeux, il est possible de changer et d’améliorer les performances du cerveau et  on peut progresser à tout âge.
Dans ce but, il faut alimenter la mémoire, accroître la concentration, apprendre à réagir rapidement et à réfléchir efficacement. Enfin, il s’agit de booster sa confiance en soi.
Au cours de l’âge adulte, on assiste à un déclin général. Si la vitesse de traitement des informations va moins vite, les reflets des acquits culturels augmentent. Avec beaucoup d’expériences, nous faisons l’acquisition de stratégies aptes à résoudre les problèmes.

Entraînement de stratégie

On peut utiliser la méthode des lieux : apprendre par cœur un parcours, puis associer lieux et mots. Ensuite rappel à partir des mots; cette stratégie mnémotechnique apporte une nette amélioration  de  la performance.
Jeunes et personnes plus âgées sont capables de changement et avec les entraînements, on remarque des changements cérébraux dans la région préfrontale.
Les recherches menées à l’Université ont pour but de mieux comprendre  le vieillissement cognitif  et de retarder le seuil de dépendance chez les personnes  âgées.

La sécurité alimentaire

Le chimiste cantonal adjoint, le Dr André Cominoli, nous a présenté les activités du SCAV, autrement dit le Service de la consommation et des affaires vétérinaires.
Chaque canton suisse dispose d’un service identique, avec des pôles de compétence répartis entre les régions afin d’optimaliser leur travail.
Avant tout, le SCAV inspecte les denrées alimentaires, l’hygiène des établissements publics et contrôle l’innocuité des denrées alimentaires et des objets usuels (cosmétiques, vaisselle, emballages, bijoux, etc.). Cette vaste tâche a également pour but de lutter contre les tromperies en matière de composition des produits alimentaires, mais aussi de déclarations d’étiquetage et de publicité. Les piscines sont aussi sous la loupe de ce service.
Quant aux affaires vétérinaires, elles vont de la protection des animaux, des conditions de leur commerce, des épizooties et de l’hygiène des viandes à la prévention en matière canine.
Bref, le SCAV veille sur notre santé en s’assurant de la qualité des aliments, de la bienfacture de leur conditionnement et de l’hygiène de tous les endroits (magasins, restaurants et fabriques) où ils passent.

Le chemin de fer du Salève: une construction extraordinaire

Gérard Lepère, membre de la société d’histoire la Salévienne, société d’histoire régionale qui comprend les massifs du Salève et du Vuache ainsi que le sud du canton de Genève, a retracé l’histoire passionnante du petit train du Salève.

Le Salève sert de décor à Genève

Le Salève sert de décor à Genève

Le Salève est un lieu d’excursion prisé des Genevois. Depuis le sommet on peut admirer les Alpes suisses et françaises dont le massif du Mont Blanc, la chaîne du Jura et une partie du Lac Léman. Comme l’ascension demande trois bonnes heures de marche, l’idée d’y construire un chemin de fer électrique à crémaillère germe chez nos voisins français.

Au dessus de la forêt, à gauche des carrières, on devine l'entrée du tunnel

Sur le grand Salève, au dessus de la forêt, on devine l’entrée du tunnel

En 1890, le premier coup de pioche est donné. Décembre 1892 voit l’ouverture de la ligne Etrembières – Les Treize-Arbres via les villages de Mornex et Monnetier.

Sur les traces de l'ancien chemin de fer, un sentier raide, passe sous les voies

Sur les traces de l’ancien chemin de fer, un sentier raide, passe sous les voies

Au printemps 1894, la ligne Veyrier – Monnetier-Mairie est inaugurée. Les Genevois empruntent le tramway à vapeur Genève-Veyrier qui traverse la frontière jusqu’à la gare de Veyrier-Salève, située au de Pas-de-l’Echelle, et permet aux voyageurs de ne faire que quelques pas pour passer d’un train à l’autre. Il n’est plus nécessaire de monter à pied les 120 marches de pierre taillées dans le rocher pour passer le Pas-de-l’Echelle, le tout nouveau «funiculaire» emportant ses passagers à travers le tunnel.Avec la Première Guerre mondiale le taux de fréquentation du trafic s’effondre. S’ensuit de sérieux problèmes financiers.

Les murs pierre à pierre bordent l'ancienne voie

Les murs pierre à pierre bordent l’ancienne voie

Fin 1931, un service d’autocars remplace le train sur la section Etrembières-Monnetier.

Dès 1932, une route permet aux automobiles de gagner le sommet. La même année, on inaugure la mise en service du téléphérique.

Dès lors, le petit train ne peut plus concurrencer ces moyens de transports. 1938 marque la fin du chemin de fer électrique et à crémaillère du Salève.

La nature recouvre peu à peu les vestiges

La nature recouvre peu à peu les vestiges

Extrêmement bien documenté, Gérard Lepère a présenté un diaporama riche de près de 250 projections. Au cours des années, il a collectionnée des photos anciennes et nouvelles, des peintures et des affiches illustrant l’histoire de la construction de ce petit train ou plutôt de ces deux petits trains très fréquentés à l’époque.

Le Mont Blanc et la chaîne des Alpes

Le Mont Blanc et la chaîne des Alpes

En première partie, le conférencier a montré le Salève sous toutes ces coutures et surtout sa face cachée des Genevois, celle qui regarde le Mont-Blanc, l’occasion pour beaucoup d’auditeurs de découvrir des sites inconnus. Une belle façon de donner envie d’effectuer des promenades et des balades sur cette montagne qui domine le bassin genevois.

Voir la galerie photos

A la belle Escalade !

Jeudi 8 décembre, la salle des Peupliers, consacrée principalement à la tenue de cours divers et variés, a été transformée en un espace festif dans le but de célébrer l’Escalade.
Une cinquantaine de participants se sont retrouvés autour de tables décorées de bûches, bougies et nappées d’un rouge rutilant.
Tout d’abord Jean-Claude Mingard a décortiqué avec toute la rigueur de l’historien l’épopée de l’Escalade vue par le Duc de Savoie, un Commandant espagnol des troupes ennemies et un Genevois.
Après cet exposé très bien documenté, est venu l’heure du traditionnel bris de la marmite avec la dégustation des massepains, chocolat et autres délices biscuitées. Les participants ont ensuite  eu le privilège de savourer le véritable «Glögg» préparé par Marja et Claus.

 


 
Voir toutes les galeries photos

Qui a peur de l’iPad ?

Notre Monsieur informatique, Franck Vasseur, nous a démontré ce véritable fait de société qu’est l’iPad. Ni iPhone, ni ordinateur, cette tablette tactile recèle énormément d’applications. Son utilisation est facile, voire ludique. Elle permet aussi de lire des livres, des magazines et des journaux et d’effectuer des échanges avec la famille et les amis.

Démonstration à l’appui, Franck Vasseur a prouvé la facilité d’emploi et les qualités de cette nouvelle technologie.

Cette tablette connaîtra certainement encore des perfectionnements que notre informaticien-maison viendra nous présenter, ce qui complètera cette première prise de contact.

Bouger ! C’est la santé

Image

«Rester mobile et autonome (à tout âge)», c’est le message que nous a apporté le docteur François Loew.
La mobilité, (première cause de handicap chez les Seniors) a le grand avantage de nous permettre de continuer à vivre indépendant à domicile.
Le 50% des personnes de plus de 75 ans souffre de faiblesse musculaire, d’arthrose, de douleurs, de problèmes neurologiques, de troubles de l’équilibre et de la marche d’où le risque de chutes et de fractures. De ce fait, le risque d’entrer en EMS est trois fois plus grand.
Le comportement n’est pas toujours adapté. La sédentarité, l’alimentation insuffisante, les médicaments inadéquats ou en excès, ainsi que les abus d’alcool sont des facteurs de risque. A un certain âge, il faudrait aussi être prudent dans les escaliers, sur des échelles ou un escabeau. Il ne faut pas hésiter à utiliser une canne, un déambulateur ou un fauteuil roulant et mettre des chaussures convenables.
Par un petit tour d’horizon personnel, chacun peut savoir s’il est concerné et remédier à cet état de choses, éventuellement, avec l’aide d’un professionnel.
Mais à tout âge, on peut augmenter sa mobilité et améliorer sa condition physique. Par exemple, en ayant une alimentation équilibrée et en faisant 30 minutes d’activité par jour.
On peut également sécuriser son domicile par des mesures simples: rampe d’appui, tapis fixés, bon éclairage, tapis et poignée dans la baignoire.
En définitive, trois axes se dégagent prioritairement

  • Améliorer l’équilibre, la force et la démarche, en plus d’apports nutritionnels suffisants.
  • Diminuer les dangers de l’environnement.
  • Diminuer le nombre de médicaments et réduire les psychotropes (en parler à son médecin).

Basilique dans tous ses états

Image

 

La Basilique Notre-Dame est un édifice religieux majeur de Genève. François Capt, dessinateur architecte et acteur de sa dernière restauration, nous a retracé les principales étapes de l’Histoire de cet imposant bâtiment, érigé sur un terrain donné par l’Etat de Genève à l’église de Genève.
La basilique, construite sur les anciennes fortifications, a été réalisée grâce à la participation de dizaines de catholiques venant de quasiment toutes les communes du canton.
Terminée en 1871, elle est consacrée le 8 septembre 1859. L’abbé Gustave Mermillod en deviendra le curé, puis le recteur.
Les outrages du temps ne l’ayant pas épargnée, la basilique a dû être restaurée. C’est à cette époque, 1978-1983, que François Capt, passionné de pierres anciennes, a joué un rôle primordial. En effet, qui mieux que lui pouvait redonner à la vieille dame son lustre d’antan sans altérer l’architecture d’origine.
Pour s’imprégner de l’atmosphère des lieux et en goûter les nombreuses oeuvres artistiques, rien ne vaut une visite. Visite assistée par une brochure explicative disponible à l’entrée.
Lors de votre passage, vous remarquerez peut-être des religieuses recueillies devant une des chapelles. En effet, il faut savoir que la Basilique Notre-Dame est considérée comme un lieu de pèlerinage à la Vierge Marie, fréquentée par de nombreux fidèles à la recherche de paix et de silence.