Un 5e anniversaire chaleureux et animé

Le 14 mai 2012, Les Rendez-vous des 55 ans et + de Thônex ont fêté leur 5e anniversaire.

Avec une septantaine de participants, la salle du restaurant était comble. Le maître des lieux avait mis les petits plats dans les grands pour un menu alléchant.

Mais les festivités ont largement dépassé le cadre du simple repas convivial. Chansons, poèmes, historique et petite revue ont ponctué le déroulement du dîner, sous les applaudissements et les rires de l’assistance. Le tout rythmé par les mélodies d’une accordéoniste de talent.

Invité et remercié pour son précieux soutien, le Conseil administratif de Thônex nous a fait l’honneur et l’amitié de sa présence.

Parmi les discours, il faut relever l’hommage rendu à feu le Docteur Charles-Henri Rapin, spécialiste en gériatrie, conférencier et ami de la première heure.

Les principaux intervenants de nos cours et ateliers ont aussi été de la fête. L’occasion de voir leurs « élèves » sous un jour plus ludique.

Donc, un évènement réussi ! Cap sur le 10e anniversaire…

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«La Touvière», ferme biologique

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Depuis 2011, Matthias Corthay a repris les rênes de la ferme de La Touvière, à Carre d’Aval, des mains de son père Alexis. Jeune ingénieur agronome, il se tourne résolument vers la biodiversité et souhaite travailler en harmonie avec la terre, sans utilisation de produits chimiques.
Notre visite d’une partie du domaine lors d’une après-midi lumineuse nous a beaucoup appris sur les projets du jeune homme et de sa femme Isabelle. Leur credo : une agriculture douce et de proximité, pas question de forcer la nature pour en obtenir plus. Petit-à-petit, ils vont aménager  les cultures des champs, des vergers et du potager dans ce but.
Après notre déambulation bucolique, Isabelle nous a fait les honneurs de la boutique, avec dégustation de divers produits de  la ferme. Bien achalandé en vin, huiles, farines variées, pains et on en passe, ce petit lieu de vente regorge de tentations auxquelles les participants ont succombé.

 


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Le chemin de fer du Salève: une construction extraordinaire

Gérard Lepère, membre de la société d’histoire la Salévienne, société d’histoire régionale qui comprend les massifs du Salève et du Vuache ainsi que le sud du canton de Genève, a retracé l’histoire passionnante du petit train du Salève.

Le Salève sert de décor à Genève

Le Salève sert de décor à Genève

Le Salève est un lieu d’excursion prisé des Genevois. Depuis le sommet on peut admirer les Alpes suisses et françaises dont le massif du Mont Blanc, la chaîne du Jura et une partie du Lac Léman. Comme l’ascension demande trois bonnes heures de marche, l’idée d’y construire un chemin de fer électrique à crémaillère germe chez nos voisins français.

Au dessus de la forêt, à gauche des carrières, on devine l'entrée du tunnel

Sur le grand Salève, au dessus de la forêt, on devine l’entrée du tunnel

En 1890, le premier coup de pioche est donné. Décembre 1892 voit l’ouverture de la ligne Etrembières – Les Treize-Arbres via les villages de Mornex et Monnetier.

Sur les traces de l'ancien chemin de fer, un sentier raide, passe sous les voies

Sur les traces de l’ancien chemin de fer, un sentier raide, passe sous les voies

Au printemps 1894, la ligne Veyrier – Monnetier-Mairie est inaugurée. Les Genevois empruntent le tramway à vapeur Genève-Veyrier qui traverse la frontière jusqu’à la gare de Veyrier-Salève, située au de Pas-de-l’Echelle, et permet aux voyageurs de ne faire que quelques pas pour passer d’un train à l’autre. Il n’est plus nécessaire de monter à pied les 120 marches de pierre taillées dans le rocher pour passer le Pas-de-l’Echelle, le tout nouveau «funiculaire» emportant ses passagers à travers le tunnel.Avec la Première Guerre mondiale le taux de fréquentation du trafic s’effondre. S’ensuit de sérieux problèmes financiers.

Les murs pierre à pierre bordent l'ancienne voie

Les murs pierre à pierre bordent l’ancienne voie

Fin 1931, un service d’autocars remplace le train sur la section Etrembières-Monnetier.

Dès 1932, une route permet aux automobiles de gagner le sommet. La même année, on inaugure la mise en service du téléphérique.

Dès lors, le petit train ne peut plus concurrencer ces moyens de transports. 1938 marque la fin du chemin de fer électrique et à crémaillère du Salève.

La nature recouvre peu à peu les vestiges

La nature recouvre peu à peu les vestiges

Extrêmement bien documenté, Gérard Lepère a présenté un diaporama riche de près de 250 projections. Au cours des années, il a collectionnée des photos anciennes et nouvelles, des peintures et des affiches illustrant l’histoire de la construction de ce petit train ou plutôt de ces deux petits trains très fréquentés à l’époque.

Le Mont Blanc et la chaîne des Alpes

Le Mont Blanc et la chaîne des Alpes

En première partie, le conférencier a montré le Salève sous toutes ces coutures et surtout sa face cachée des Genevois, celle qui regarde le Mont-Blanc, l’occasion pour beaucoup d’auditeurs de découvrir des sites inconnus. Une belle façon de donner envie d’effectuer des promenades et des balades sur cette montagne qui domine le bassin genevois.

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A la belle Escalade !

Jeudi 8 décembre, la salle des Peupliers, consacrée principalement à la tenue de cours divers et variés, a été transformée en un espace festif dans le but de célébrer l’Escalade.
Une cinquantaine de participants se sont retrouvés autour de tables décorées de bûches, bougies et nappées d’un rouge rutilant.
Tout d’abord Jean-Claude Mingard a décortiqué avec toute la rigueur de l’historien l’épopée de l’Escalade vue par le Duc de Savoie, un Commandant espagnol des troupes ennemies et un Genevois.
Après cet exposé très bien documenté, est venu l’heure du traditionnel bris de la marmite avec la dégustation des massepains, chocolat et autres délices biscuitées. Les participants ont ensuite  eu le privilège de savourer le véritable «Glögg» préparé par Marja et Claus.

 


 
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Visite de la Synagogue

Véritable bijou architectural, classé monument historique en 1989, la  Grande Synagogue de Genève a intérieurement un petit air mauresque.
Un rabbin a retracé l’histoire de cet édifice, les traditions et les principaux rites de la communauté juive. Une véritable découverte pour la majorité des participants.
Un somptueux goûter a été servi en musique dans les «dessous» de ce bâtiment trop souvent méconnu des Genevois qui ont peu l’occasion de franchir la belle grille d’entrée.

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Par ici les belles plantes

serres thonexA Thônex, les massifs fleuris, les giratoires végétalisés et les bacs garnis se trouvent à foison sur toute la commune.
Toutes ces plantations demandent des soins continus et c’est une équipe de huit professionnels, épaulés par des apprentis, qui travaillent à rendre les espaces verts pimpants et colorés.
Menés par Patrick Audemars, les jardiniers nous ont fait visiter leurs cultures et leurs serres. Ce sont quelques 12.000 plantes qui poussent et qui seront ensuite déplacées pour garnir l’espace public.
En graines ou en plantons, les fleurs requièrent des attentions journalières. Le chef-jardinier nous explique qu’il faut suivre sans arrêt leur développement. D’abord pour s’assurer qu’elles sont correctement humidifiées, puis en les traitant juste ce qu’il faut si des A Thônex, les massifs fleuris, les giratoires végétalisés et les bacs garnis se trouvent à foison sur toute la commune.

Toutes ces plantations demandent des soins continus et c’est une équipe de huit professionnels, épaulés par des apprentis, qui travaillent à rendre les espaces verts pimpants et colorés.
Menés par Patrick Audemars, les jardiniers nous ont fait visiter leurs cultures et leurs serres. Ce sont quelques 12.000 plantes qui poussent et qui seront ensuite déplacées pour garnir l’espace public.
En graines ou en plantons, les fleurs requièrent des attentions journalières. Le chef-jardinier nous explique qu’il faut suivre sans arrêt leur développement. D’abord pour s’assurer qu’elles sont correctement humidifiées, puis en les traitant juste ce qu’il faut si des maladies apparaissent.
D’ailleurs, Patrick Audemards préfère, si possible, utiliser des prédateurs naturels qui se feront un plaisir de se régaler des pucerons et autres insectes nuisibles.
Au printemps, c’est le branle-bas de combat. On prépare les plates-bandes et tous les autres endroits fleuris pour recevoir des plantes qui vont se développer tout l’été.
Mais l’hiver, l’équipe des jardiniers ne se croisent pas les bras. Il s’agit de tailler et d’élaguer arbres et arbustes, de ramasser les feuilles, de préparer les semences et parfois d’aider les cantonniers dans leurs tâches.


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Bien dans leurs bottes, bien dans leur Caserne

Pas loin de la mairie (et des espaces verts !) se dresse la Caserne des Pompiers, moderne et fonctionnelle. Après l’immersion dans les fleurs, les Seniors des 55 ans et + se sont retrouvés pour visiter les lieux sous la conduite du Capitaine Angel Mato. Ce dernier nous a brossé un panorama complet de l’activité des sapeurs, depuis leur formation jusqu’à leur engagement dans un sinistre.
Pour être pompier volontaire, il faut une bonne dose d’abnégation, car c’est une occupation qui se déroule aussi pendant leur temps libre, le soir et les samedis. Et la relève n’est pas toujours évidente.
Les pompiers avaient exposés leur matériel et nous l’on décrit avec beaucoup de précisions.
Les imposants camions tout rouge contiennent une quantité incroyable d’outillage: masques, tuyaux, lances, bonbonnes d’air comprimés, etc.
Ensuite nous avons parcouru l’intérieur de Caserne, en passant par un petit musée plein d’objets intéressants soigneusement conservés, par le carnotzet (construit entièrement par la troupe) et le vaste bureau du commandant et de son Etat major.
Après avoir arpenté cette caserne «propre en ordre», nous avons goûté avec plaisir le buffet offert par le Conseil administratif et préparé par Lorenzo Sofia.


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Visite de la chocolaterie Stettler

En deux vagues successives, ce sont plus de vingt personnes qui ont eu le privilège d’assister à la confection d’une marmite de l’Escalade dans le laboratoire de la chocolaterie Stettler à la rue Blanc.Tous les participants ont d’abord été invités à revêtir une tenue « chirurgicale » (masque, chaussons et bonnet) afin de protéger le laboratoire de possibles souillures.
Un jeune collaborateur a ensuite effectué une démonstration chocolatière de saison : la fabrication d’une marmite. Deux demi-globes de laiton superposés sont immergés dans du chocolat fondant puis placés quelques minutes au frigo. L’opération est répétée une fois encore afin de solidifier les parois. Si tout va bien le démoulage laisse apparaître une marmite toute nue, sans couvercle, ni pieds, ni anses. Ces accessoires indispensables sont fabriqués séparément et « collés ». Le tour est joué ? pas tout-à-fait. L’écusson de Genève est ajouté ainsi que quelques dorures décoratives.
Pendant que l’artisan chocolatier confectionnait l’indispensable marmite de l’Escalade, il nous a fourni toute une série d’explications sur les autres produits de la maison, avec dégustation à l’appui. Pour finir, il nous a encore expliqué le circuit des fèves de cacao, depuis la cueillette jusqu’aux différentes créations gourmandes de la chocolaterie.

 


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Sentier botanique du Salève

En moins de 4 minutes, le téléphérique nous emmène à 1’100 mètres d’altitude.

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De la terrasse du restaurant, nous admirons le panorama sur Genève, la rade et le Jura en toile de fond.

A l’extrémité de cette plateforme, nous empruntons le sentier en boucle. Ce sentier botanique est jalonné de balises explicatives au pied des espèces arbusives et florales.

Bien installés sur la terrasse du « Petit chalet », nous tirons le pique-nique de nos sacs. Après la pause café, nous prenons le chemin qui grimpe jusqu’à la prairie où d’un coup nous découvrons le massif du Mont-Blanc et la chaîne des Alpes.

Une belle journée pour nous, amateurs de nature et d’air pur.

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