Qu’as-tu appris à l’école ?

Maison Tavel

Le rendez-vous est fixé à l’entrée de la Maison Tavel

C’est dans les caves monumentales de la Maison Tavel que se tient l’exposition temporaire « Qu’as-tu appris à l’école ?» mise en place par la communauté de recherche interdisciplinaire sur l’éducation et l’enfance à Genève.

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Du beau cahier d’antan au classeur, des travaux de couture aux activités créatrices, les objets exposés témoignent de l’évolution des savoirs, des méthodes et des moyens éducatifs, illustrant ainsi permanences et évolutions de la mémoire de l’éducation.

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Les travaux des garçons

Les travaux manuels des garçons, réalisés en carton, avec lesquelles ont a pu jouer résiste bien moins qu’un classeur de couture

Une fiche

Une fiche explicative et le modèle réalisés par le maître

IMG_0466Les « ouvrages d’aiguille » font partie de l’enseignement obligatoire dispensé aux jeunes filles dès la première loi sur l’instruction publique de 1848.

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IMG_0465Nous avons (re)découvert des cahiers, ceux qui, en géographie, en histoire ou en sciences, avaient fait l’objet d’un soin tout particulier ; des manuels, des livrets scolaires, des photos de classe, des travaux de couture, des prix et certificats, mais aussi du petit matériel scolaire comme des plumes à bec ou des crayons.

IMG_0450Après cette visite, nous avons pris un bon goûter dans une taverne. Une manière sympathique de terminer notre visite 

 

Préparer le thé, c’est tout un art

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Initiation à un rituel millénaire

Au début était seulement le thé vert… C’est-à-dire bien avant notre ère, vers 2700 avant J.-C.  Les feuilles de thé sauvage étaient utilisées en infusion, considérée comme un médicament. La préparation du thé et les plantations ont fait leur apparition vers le IVe siècle.

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La préparation demande précision et habileté.

Ce n’est plus un remède, mais une boisson plaisante et fortifiante. Les cultures sont entretenues à la main, ainsi que la cueillette. Les jeunes cueilleuses doivent avoir une hygiène irréprochable pour ne pas contaminer les feuilles ramassées. Une feuille par tige. Plus que deux et le produit est inférieur.jjjDe la Chine, le thé émigre au Japon où il se mue en cérémonie très élaborée qui peut durer quatre heures, selon 4 principes: harmonie, respect, pureté, tranquillité. Puis les Hollandais ou les Portugais importent ces feuilles de camelia sinensis en Europe.

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L’intervenant partage son savoir et sa passion pour un breuvage délicat

Jean-François Gertsch, maître es thé, nous a conté l’ancestrale péripétie de ce breuvage, maintenant universellement connu et apprécié. La Chine produit aujourd’hui près de 6.000 thés différents réunis en six familles: blanc, jaune, vert (80% de la production chinoise), bleu-vert, rouge, noir. Ces couleurs sont produites par la fermentation ou la torréfaction plus ou moins répétée ou longue. Mais il s’agit toujours des feuilles du camelia sinensis.

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Un mini gobelet pour humer, une petite tasse pour déguster

En Chine, la préparation du thé est un rituel et non une cérémonie. Ce rituel amène la tranquillité, la pureté, la clarté, la simplicité. Des vertus du juste milieu, comme disait Confucius.

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Les poteries, la table de préparation et les petits ustensiles en bambou viennent directement de Chine. La théière est posée dans « un bateau » pour la faire monter en température.

Et Jean-François nous a montré comment obtenir un thé à la kung fu, un mot qui s’applique non seulement aux art martiaux, mais à toute activité qui demande du temps et des efforts pour la maîtriser. Théière non émaillée pour absorber et redonner les saveurs subtiles, petites tasses: une pour humer, l’autre pour boire. Le matériel est prêt, le maître peut débuter le rituel. L’eau  doit être  frémissante.

Des pétales de roses mêlées aux feuilles de thé vert donne une note fruitée au breuvage

Des pétales de roses mêlées aux feuilles de thé vert donne une note fruitée au breuvage. Original et délicat !

Sans entrer dans les détails, la préparation est minutieuse et réglée au geste près. Le résultat: une boisson délicatement aromatisée et évolutive, bien loin de celle produite par un sachet de thé jeté dans une tasse.

Et soulignons encore que le thé possède une ribambelle de vertus, car  il contient plus de 500 oligoéléments, mais de manière générale, il ne faut pas le boire en mangeant, car les tanins font baisser le taux de fer. Toutefois, il est possible d’associer du thé et des mets cuits à la vapeur sans problème pour le taux de fer.

 

Musée de la Croix-Rouge

Musée

Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Complètement rénové et remanié, le Musée international de la Croix Rouge a été mis au goût du jour en présentent beaucoup d’espaces interactifs. L’aventure humaine est toujours au premier plan et elle se définit dans trois espaces qui soulignent trois défis de taille : défendre la dignité humaine, reconstruire le lien familial et limiter les risques naturels. Durant notre visite, nous avons suivi une guide qui a souligné ce qui ne saute pas toujours aux yeux.

A l'entrée du musée

A l’entrée du musée

Tout d’abord la dignité humaine est mise en exergue. Elle est défendue dans toutes les cultures avec des mots et des formules propres aux pays concernés. Son respect nécessite une vigilance constante.

Tout un espace est dédié aux objets et parfois aux oeuvres d’art que des prisonniers ont réalisés durant leur captivité avec des bouts de bois, du fils de fer, du savon ou encore des arêtes de poisson.

Henry Dunant

Henry Dunant et Gustave Moynier, deux Genevois, fondateurs de la Croix-Rouge

Puis au travers de milliers de fiches et de photos, dont une toute petite partie est exposée, la Croix-Rouge espère recréer des liens familiaux rompus lors de conflits ou de catastrophes naturelles. Donner et recevoir des nouvelles pour rétablir le contact familial: c’est une des tâches gigantesques (qui ne finira jamais) à laquelle s’attache l’institution. C’est peut-être le lieu le plus émouvant de la visite, avec de véritables appels à travers des lettres manuscrites. Là on est dans le coeur d’un vrai problème récurrent.

Vitre animée

Vitrine animée

Nous vivons assez préservés dans un pays où les catastrophes naturelles ne sont pas très fréquentes et  ni très meurtrières, Dès lors nous  avons été vivement interpelés dans l’espace dédié à ce thème. A travers des « diaporamas » animés, il est expliqué comment prévenir les risques et se préserver du pire.

Douze témoins de notre temps ont accompagné notre visite. Les effigies de personnes, qui pour différentes raisons sont proches de la Croix Rouge, s’animent et racontent leur histoire en relation avec l’institution. Une manière vivante de nous ancrer dans l’actualité.

Démocratisation de la vieillesse

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Professeur Michel Oris, directeur du Centre interfacultaire de Gérontologie et d’étutudes de vulnérabilié, UNIGE ;  Dr Delphine Fagot, psychologue, Maître assistante UNIGE

Les conditions de vie des retraités ont beaucoup changé ces dernières décennies. C’est ce que démontre une étude (Vivre-Leben-Vivere) menée par le Dr Michel Oris et son équipe. Le professeur dirige le Centre interfacultaire de gérontologie et d’études de vulnérabilité, qui mène en particulier une recherche sur les conditions de vie des personnes âgées, l’interaction entre les trajectoires individuelles et le dynamisme des structures sociales, la vulnérabilité et le parcours de vie.

La personne âgée23.05.55 - copiePremier sujet d’étonnement : chaque an, nous gagnons trois mois d’espérance de vie depuis 1945. Est-ce que ça va continuer? Les progrès de l’espérance de vie créent une population hétérogène. Les inégalités, les avantages et les ressources dépendent de la trajectoire de vie. Dans l’étude du Professeur Oris, 3500 personnes de 65 ans et plus ont été stratifiées par âge et par sexe, elle comprend aussi les gens avec des troubles cognitifs.

En 1979, une grande proportion de personnes âgées étaient pauvres et les femmes encore plus que les hommes. En 2011, la pauvreté a beaucoup reculé dans les deux sexes. L’amélioration a été plus spectaculaire chez les femmes que chez les hommes, grâce d’abord à l’avènement de l’AVS et à la montée du travail des femmes qui ont cotisé à une caisse de retraite et qui en récoltent les fruits. Il faut trente ans pour qu’un système social (AVS) ait de réels effets. Les inégalités ont donc diminué. Les prestations complémentaires aplanissent encore un peu les inégalités.

La population âgée, complètement renouvelée, est issue de trajectoires socio-économiques plus favorables.

Photo internet

Photo internet

Et la santé?

Toujours davantage de personnes restent plus longtemps à domicile. Tous les 15 ans, on voit un joli progrès. Les handicaps surviennent plus tard et moins souvent qu’auparavant. Mais dans les EMS, on constate une inégalité des problèmes de santé et ces différences se sont creusées.

En avançant en âge, on est malade de plusieurs choses. De plus, la douleur est souvent présente chez les personnes âgées. Tous les anti-douleurs ne sont pas compatibles avec les médicaments qui fluidifient le sang. D’où une difficulté à gérer la complexité de la situation sanitaire.

Oscar Wilde :

« Il ne faut pas chercher à rajouter des années à sa vie, mais plutôt essayer de rajouter de la vie à ses années. »

 

Les artisans du Grand Théâtre, champions du décor

Vitrine

Dans une vitrine, jusqu’au moindre détail, tout est perfection

Installé confortablement dans son fauteuil au Grand Théâtre, le spectateur  ne se doute pas toujours de l’immense travail accompli en amont. En effet, décors, costumes, chaussures et accessoires, tout est « fait maison ».

Menuiserie

Les menuisiers s’activent à la construction d’un mur

Dans les immenses ateliers de la rue Michel Simon, nous avons découvert l’univers factice produit par les menuisiers et serruriers qui partent de la matière brute pour construire les fonds de scène et tous les décors qui habillent les représentations. Ils sont les rois du trompe-l’oeil et du faux, qui a l’air plus vrai que nature. Un mur en briques? Pas du tout des carrés de bois qui seront peints puis découpés afin que le mur s’effondre. Et tout est à l’avenant. Belle performance que ces métamorphoses. Sur scène, tout aura l’air authentique et pourtant, on est dans le règne  de l’illusion.

Sur mesure

Toutes les chaussures sont confectionnées sur mesure

Un étage plus haut, les bottiers découpent les cuirs pour façonner sur mesure les chaussures des plus grands artistes d’opéra, mais aussi celles, plus modestes des membres du choeur. Une botte de mousquetaire,  le soulier de Cendrillon, les cothurnes antiques… Ils sont capables de créer n’importe quel soulier et ils en possèdent une énorme collection.

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Réalisation d’un costume par une couturière

Le sur-mesure est aussi l’affaire des tailleurs et couturiers-ères. Derrière leur machine à coudre ou armés de ciseaux, ces artisans de l’habillement s’affairent à monter des vêtements de rêve qui contribuent énormément à la magie du spectacle. Tous ces habits sont stockés sur trois étages, sous les toits, où une aération permanente les préserve des mites et autres prédateurs.

Mites

Le stockage des costumes n’est pas laissé au hasard

Enfin, nous avons découvert la légèreté des armures, des haches gigantesques et des épées impressionnantes grâce à l’utilisation du plastique qui rend tous ces objets bien plus maniables.

L'atelier

Dans l’atelier, les artisans s’affairent à coudre des vêtements de rêve

Grâce au travail et à l’ingéniosité de ces artisans, le Grand Théâtre propose des décors de qualité qui mettent en valeur le jeu des artistes lyriques et des danseurs.

P. Reverdy :

« Créer, c’est penser plus fortement »

 

 

Que la lumière soit !

Il semble qu’à l’origine, la Fête de la Lumière était une manière de conjurer les mauvais sorts et de célébrer le retour progressif des jours qui s’allongent. Au Nord, jusqu’à la Santa Lucia, le jour ne dure que 4 heures.

Il semble qu’à l’origine, la Fête de la Lumière était une manière de conjurer les mauvais sorts et de célébrer le retour progressif des jours qui s’allongent. Au Nord, jusqu’à la Santa Lucia, le jour ne dure que 4 heures.

Fête de l’année, la Santa Lucia a rassemblé plus de 60 personnes à la Salle des Peupliers, toutes réunies pour célébrer la lumière qui renaît au solstice d’hiver.

Spécialités suédoises

Spécialités suédoises

Saucisses d’élan, crevettes, harengs, lussbull, boulettes de viande, confiture d’airelles, toutes les tables regorgeaient de nourriture issue la culture suédoise. Pour accompagner ces mets nordiques, un frétillant vin blanc italien et l’inévitable Glögg.

Les participants captivés par les contes du nord

Les participants captivés par les contes du nord

Mais plus encore, les participants ont été captivés par les deux récits de la conteuse, madame……..qui nous ont transportés dans l’univers des trolls et  ours blancs, pour suivre ensuite la course palpitante d’un petit garçon à la recherche du soleil.

Lucie couronnée de bougies et ses demoiselles d'honneur chantent le retour des jours qui s'allongent

Lucie couronnée de bougies et ses demoiselles d’honneur chantent le retour des jours qui s’allongent après des mois d’obscurité

Clou de la fête, un groupe de jeunes filles au pair suédoises, couronnées de fleurs et tout de blanc vêtues, couronne de bougies sur la tête pour l’une et bougie en main pour les autres ont interprété l’air de la Santa Lucia et bien sûr et des mélodies de circonstance mélancoliques ou joyeuses.

Dès le matin, le comité s'active en cuisine !

Dès le matin, le comité s’active en cuisine !

Pour une fois, Il faut citer les acteurs de cette manifestation qui a fait beaucoup transpiré tout le comité.

Mise en scène et réalisation: Jacqueline de  Bay

Assistantes: Hannelore Morin, Eliane Rochat, Lise Wyler

Subsistance: les mêmes avec Hélène Gumy et Katherine Zoss

Service: le comité épaulé de Pierre et Francesco

Rangement, vaisselle, débarras: tous

Sur une idée de Lise Wyler qui n’imaginait pas que cela prendrait une telle proportion.

Couronnée de feuillage, les demoiselles d'honneur de Lucia, distribuent les petites pains au safran, les lussebulle

Couronnée de feuillage, les demoiselles d’honneur de Lucia, distribuent les petites pains au safran, les lussebulle

 

La Vie est la plus belle des fêtes 


 
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Le dîner « mémoire »

Joyeux et animé, le dîner « mémoire » a rassemblé une vingtaine de personnes.

Nous

Nous étions tous là …

Depuis « Les mémoires d’un âne » de la comtesse de Ségur, née Rostopchine et même bien avant, cette activité biologique et psychique a passionné les foules. Nous avons réussi la performance de réunir deux éminentes personnalités, spécialistes de la question : Michèle Michellod et Delphine Fagot. Toutes deux nous ont dispensé des cours captivants, parfois ludiques et parfois plus « savants ». Quoiqu’il en soit, tous les élèves ont énormément apprécié ces heures consacrées à la mémoire. La preuve ? Ils étaient tous là pour entourer les deux enseignantes au cours d’un repas à l’Auberge communale. Et là, plus question de se creuser la tête. Place à la bonne chère et au bon vin.

"Sans humour le cerveau n'est que matière grise"

« Sans humour le cerveau n’est que matière grise »

Avec la perspective de poursuivre nos investigations mémorable l’an prochain.

La cuisine de l’hôpital

Hygiène oblige, le visiteur est équipé de la tête aux pieds d'une tenue de protection

Hygiène oblige, le visiteur est équipé d’une tenue de protection

Gigantesque entreprise culinaire, la principale cuisine de l’hôpital nous a ouvert ses portes. Les chiffres sont pharamineux, cette structure sert 3 millions de repas par an et, en plus, elle assure aussi le ravitaillement de Belle-Idée, Loex,  Bellerive et Trois-Chêne. Environ 3 millions de patients sont donc nourris chaque année et, en plus,  il faut compter le million d’usager des restaurants. Bref, on l’aura compris, sans une logistique rigoureuse rien ne pourrait marcher.

Au menu : tartifeltte. Préparation des reblochon

Au menu : tartiflette.
Préparation des reblochons

Les produits arrivent par camion et sont directement envoyés dans des chambres froides. De là, les ingrédients sont « cueillis » par les cuisiniers selon les plats à préparer. Un souci constant de propreté anime les collaborateurs. Tous les appareils sont soigneusement lavés, voire « aseptisés » si nécessaire. Inutile de dire que les casseroles sont géantes et que pour cuire 5 tonnes de pâtes par mois, il faut un beau volume d’appareils ménagers.

Barquettes prêtes à être envoyées sur un des site des HUG

Barquettes prêtes à être envoyées sur un des site des HUG

Une grande attention est portée à la chaîne du froid. Les plats préparés sont conditionnés dans de petites barquettes envoyées ensuite dans les cuisines de chaque site qui les réchauffe.

Dans les assiettes chauffées, un menu adapté au patient

Sur le plateau, un menu adapté au patient

Pour le  site de la Cluse, les assiettes (chauffées)  passent sur une chaîne où une dizaine de personnes les remplissent de portions en adéquation avec  la pathologie des patients. Puis, elles sont  stockées dans de grands bahuts, remorqués ensuite par un tracteur pour arriver dans les étages de l’hôpital.

Préparation des commandes pour les différents sites

Préparation des commandes
pour les différents sites

Menus à choix, chauds ou froids, atterrissent sans traîner sur le lit des patients qui sont assurés de manger des mets de qualité, le plus souvent concoctés avec des produits de proximité.

Propreté et hygiène sont exigées tant du personnel, du matériel et que des que

Règles strictes de propreté et d’hygiène sont exigées envers le personnel, pour le matériel et les locaux locaux.

 


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La naturopathie soigne l’individu dans sa globalité

Le patient est un acteur de sa santé et cela est aussi valable dans le domaine de la prévention.

Le patient est un acteur de sa santé et cela est aussi valable dans le domaine de la prévention.

Loin de vouloir rivaliser avec la médecine traditionnelle, la naturopathie s’associe avec elle pour accompagner les traitements sans les perturber, pour aider l’organisme à reprendre son souffle pour mieux se soigner. Elle appréhende l’individu dans sa globalité. La naturopathie a une action douce et alternative, elle aide à prendre du recul par rapport à une situation donnée, grâce à certains moyens,  comme le drainage, la détoxification, l’identification et l’élimination des déchets psycho-émotionnels.

Nous avons eu le privilège d’entendre la naturopathe Françoise Donzé sur ce sujet et nous aurions pu l’écouter des heures tant ses propos trouvaient un écho en chacun de nous.

Elle a mis l’accent sur l’échange qu’il devrait y avoir entre praticien et patient pour retrouver une certaine force vitale afin d’aller vers la guérison.

Le patient est un acteur de sa santé et cela est aussi valable dans le domaine de la prévention.

 « Les maladies du corps reflètent les vices de l’âme ». Cette citation un peu brutale reflète bien une certaine réalité et la naturopathie est peut-être une réponse à ce constat.

La naturopathie est riche de plantes, d’essences, d’élixirs, de tisanes et de macérations susceptibles d’améliorer notre état. Donc, ne la négligeons pas et prenons-la comme un supplément performant, reconnu et  bienvenu à la médecine traditionnelle.

 

Ah la belle Escalade

Compagnie de 1602Que serait l’Escalade sans son cortège historique ? Tous les participants appartiennent à la Compagnie de 1602, forte de plus de 2’200 membres. Et pour abriter costumes, armures, épées, souliers et j’en passe, il faut de l’espace, beaucoup d’espace. Depuis une dizaine d’années, la Compagnie est logée dans les immenses combles de l’arsenal. C’est là que Gabriel Schmutz, ancien commandant, nous a relaté les péripéties qui, de 1602 à nos jours, ont émaillé la célébration de l’Escalade.

Puis nous avons pénétré dans le saint des saints : le vestiaire où sont soigneusement répertoriés toutes les pièces de l’habillement des 800 figurants, depuis le costume de la mère Royaume jusqu’à la tenue du Seigneur de Jussy.

Au centre, M. Gabriel Schmutz, ancien commandant de la Compagnie de 1602

Au centre, M. Gabriel Schmutz, ancien commandant, présente et fait visiter l’arsenal de la Compagnie de 1602

Armes « briquées », vêtements impeccables, armures au garde-à-vous, ceintures et harnais n’attendent que la prochaine Escalade pour reprendre du service.

Mais il faut bien sûr parfois réparer (voir restaurer) le matériel ou recoudre et rafraîchir les vêtements. Ces opérations se déroulent dans deux ateliers ad hoc.

Enfin, Gabriel Schmutz nous a conduits dans les grands garages situés sous l’ancien Palais des Expositions où est entreposé tout le matériel roulant, dont un impressionnant et étincelant canon.

Falco

Falco, magnifique reconstitution d’une pièce d’artillerie inspirée des « calibres de France » de la fin du XVIe siècle, est en parfait état de faire campagne. Les recherches utiles à sa réalisation ont été menées par un membre de la Compagnie. Le tube, reproduit à l’identique, a été réalisé par la Fonderie de Coubertin près de Paris. Après un tir d’homologation sur la place d’armes de Bière, Falco a été remis à la Compagnie de 1602 et est désormais l’une des principales attractions du week-end de l’Escalade. A cette occasion, une dizaine d’artilleurs procèdent à des démonstrations de tir sur la Treille. En revanche, contrairement à une idée répandue, ce n’est pas cette pièce qui prend part à la cérémonie de la Restauration, mais celle plus « moderne » de la Société des Vieux Artilleurs.

 


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