Dix ans : une fête prodigieuse

C’était évident, nous allions fêter les dix ans des 55+ en fanfare et avec faste. Pas si facile…Nous nous sommes creusés les méninges et avons finalement choisi comme thème le sud, l’Italie, le pays de nos vacances, joyeux coloré, gastronomique et riche en découvertes.

En fin de matinée, dans un décor créé par Kathrin, la mise en place est terminée.

Le menu d’abord ! En pianotant sur son ordi, Jacqueline a trouvé la recette du « pollo alla cacciatora », un plat goûteux plein de saveurs. Nous l’avons d’ailleurs testé avant de l’adopter.

En entrée : insalata caprese

Nous l’avons soumis à Lorenzo Sofia, qui a su magnifiquement le réaliser avec des pommes de terre grenaille et des haricots beurre. Pour l’apéro : cubes de parmesans, rondelles de salamis, olives et feuilletés, arrosés de Prosecco. Le poulet était accompagné d’un merlot de Vénétie tout en rondeur et en profondeur. Pour le dessert : une cassata imbibée de marasquin. Et pour finir en beauté, un Limoncello que chacun a siroté avec gourmandise.

Mais tout a commencé par le gâteau d’anniversaire, en l’occurrence un somptueux pain garni de dix bougies.

Puis, en introduction, Jacqueline a conté le sud, l’Italie et toutes les sensations qu’évoquent ces contrées.

Nous avions mobilisé pour le service : Kathrin, Lidia, Ursula, Francesco et Stanislas ; Eliane et Salvatore s’occupaient des boissons ; Anne-Françoise et Willy remplissaient la caisse. Lise et Jacqueline étaient au four et au moulin !

Tout a marché comme sur des roulettes. Le personnel était parfait et personne n’a dû attendre son assiette ou manger froid. On a rarement vu une équipe aussi coordonnée et efficace.

Le chœur des Seniors

Les participants étaient accueillis au son de la trompette d’Adriano Bassanini, notre homme-orchestre pour toute la soirée. Il a enchaînée sur des mélodies italiennes, nous a fait chanter du bel canto et des chansons populaires. Le chœur des seniors a retrouvé toutes les mélodies de sa jeunesse et il a donné de la voix.

Pour le final : une joyeuse chenille

Tous ces airs entraînants ont donné la bougeotte à certains qui se sont mis à danser et une chenille hilarante a clos cette soirée épatante, voire prodigieuse.


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La maison du Salève

La ferme de Mikerne, aujourd’hui la Maison du Salève est installée dans un bâtiment du XVIIIème siècle, ancienne propriété de la Chartreuse de Pomier. 

Belle après-midi. Sous la conduite d’une guide très intéressante, nous avons visité la Maison du Salève, une ancienne ferme dépendant des Chartreux de l’Abbaye de Pomier. Ancienne grange, c’est un exemple caractéristique de l’Architecture du Genevois au XVIIIe siècle. Toutes les fonctions de la ferme sont regroupées sous un même toit (logis, écuries, étables, foin). Nous pénétrons d’abord dans la grande cuisine qui desservait deux familles, la seule pièce chauffée par une grande cheminée dans laquelle était percé un orifice. Il servait à évacuer les cendres, utilisées ensuite pour faire la lessive. Les pièces de viande étaient fumées dans cette cheminée et pendues à une crémaillère, d’où l’expression « pendre la crémaillère » pour inaugurer une habitation. La pièce adjacente était également chauffée par cette cheminée et il y en avait une deuxième à l »étage. Des tuiles ont été retrouvées avec le logo de l’abbaye de Pomier, c’est ce qui a permis de retrouver quels ont été les occupants des lieux.

La chartreuse de Pomier (pro murus), toute proche, est née grâce à une donation de Guillaume 1er Comte de Genève et de Vaud en 1170. Aujourd’hui, dans ce site se déroulent mariages, séminaires et réceptions.

La construction du bâtiment a été faite avec des matériaux trouvés sur place : de la chaux avec du calcaire du Salève.Un grand auvent protège la cour, il repose sur des bras de force en bois, ainsi que sur le prolongement des deux murs pignons qui abritent la cour du vent. La maison est orientée nord-est/sud-ouest afin d’être parallèle aux vents dominants, notamment la bise qui souffle du nord. Sur le mur nord, il y a une petite fente en forme de meurtrière qui permet de rafraîchir le garde-manger.

Au premier étage, un petit musée est dédié au Salève, à sa géologie, à ses habitants. La montagne fut un refuge des hommes à l’âge du bronze, puis les Allobroges et les Gallo-Romains s’y succédèrent.

L’entrée de la Gorge d’Orjobet, du nom du paysan qui l’a fait découvrir à Horace-Benédict de Saussure 1740-1790. Ce scientifique, botaniste, physicien et géologue Genevois est considéré comme le père de l’alpinisme. Le Mont-Salève lui servait de laboratoire et de terrain d’entraînements pour ces futurs ascensions dans les Alpes.

Dans la période moderne, le Salève et ses falaises ont été un laboratoire pour les sports de montagne et les scientifiques, en particulier pour Horace-Bénédict de Saussure. La montagne a été le berceau de la naissance de la varappe. En 1887, la première société de sauvetage en montagne a été créée.

Une grande maquette illuminée retrace encore les divers itinéraires parcourus par les promeneurs et grimpeurs. Un espace passionnant à découvrir.

Les participants à cette sortie instructive et gourmande.

Pour clore cette captivante visite, un goûter a été servi dehors, avec des produits de la Ferme de Follon : charcuteries variées, fromages et délicieux pain et de la tarte aux pommes pour conclure.

Asperges sauvages

Et surprise finale, Salvatore a déniché un coin à asperges sauvages, tellement nombreuses que chacun en a reçu une gerbe…


 
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Les travailleurs sociaux hors-murs

Madame Juliette Alix, travailleuse sociale hors-murs

Thônex s’est doté d’une nouvelle entité : les travailleurs sociaux hors murs. C’est une équipe de trois personnes dédiées aux jeunes de 12 à 25 ans. « Notre particularité est d’intervenir sur les lieux de socialisation, expose Juliette Alix. Nous n’avons pas de mandat nominatif et ce que les jeunes nous disent reste entre nous. » Cette structure est chapeautée par la FAS (Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle) qui gère aussi les maisons de quartier. Les travailleurs sociaux hors-murs épaulent les jeunes sur plusieurs axes : recherche d’emploi, de stage, de logement. Ils essaient aussi de les diriger vers des loisirs et des vacances. Ils les accompagnent également sur des projets et partout où des difficultés surgissent.

Image Internet     Les travailleurs sociaux hors-murs épaulent aussi les jeunes pour trouver un petit job

Beaucoup de partenaires sont impliqués dans ces démarches : les communes et les services sociaux du canton. En coopérant avec le maximum de personnes, le but est de permettre aux jeunes de trouver leur place dans la société et de passer parfois un cap difficile dans leur vie.

Image internet                                             La villa Vincent est stuée à l’avenue Tronchet 13

Les bureaux sont situés à la Villa Vincent où s’effectuent les démarches administratives. Leur existence se fait beaucoup connaître par le bouche à oreille, par les conseillers en orientation ou encore par les maisons de quartier qui prennent le relais de l’information.

« Nous travaillons dans l’ombre et dans la discrétion, souligne Juliette Alix. Nous allons vers les jeunes, nous nous présentons, les croisements se multiplient, si bien que nous faisons partie de leur paysage. Mais il faut du temps. Nous les accompagnons encore sur de petits jobs. Nous comptons entre 25 et 30 suivis individuels. Si c’est nécessaire, nous rencontrons les parents. »

Image internet               Les travailleurs sociaux ne possèdent pas de baguette magique !

Les travailleurs hors murs sont présents dans une période charnière de la vie des jeunes et ils font du sur mesure et préviennent les actes d’incivilités. Ils répondent aux appels au secours, mais ne possèdent pas de baguette magique… Et ne sont en aucun cas, les copains de leurs « clients” !

Eau … surprise !

L’exposition et l’information sur l’intention des artistes commencent au pied du château

Depuis plus de 45 ans, le Musée des Suisses dans le Monde, au château de Penthes, évoque l’histoire des Suisses et de la Suisse autrement, à travers le destin d’hommes et de femmes qui ont quitté leur patrie – pour un temps ou pour toujours – et ont marqué le monde de leur empreinte.

Qu’elle n’a pas été notre surprise d’apprendre que cette Histoire-là était provisoirement rangée dans les placards du Château !

L’exposition AQUA est un projet de ART for the World

C’est ainsi que nous sommes partis à la découverte d’une exposition temporaire  : « Aqua. Les artistes contemporains et l’enjeu de l’eau ». Cette exposition, sur plusieurs étages, présente la place et l’usage de l’eau dans le monde d’aujourd’hui, où la gestion de l’eau est un défi majeur et un des objectifs prioritaires du XXIe siècle.

Les œuvres, pour la plupart inédites, de 30 artistes contemporains provenant de divers horizons, touchent à la préservation de l’eau.

B. Toguo, un artiste camérounais présente de la série Déluge, une toile de 205 X 205 Déluge XI, 2016. Ses aquarelles vives et colorées réactualisent la connotation biblique évoquée par le titre.

La frontière toujours bien gardée

Adjudant Philippe Perret

Nouveau chef de poste, à Moillesulaz, l’adjudant Philippe Perret est depuis 28 ans employé aux douanes.  Le corps des gardes frontières compte 7 régions qui couvre 106 kilomètres à surveiller. La collaboration est étroite avec les institutions françaises et suisses, car il y a 33 points de passage, avec des chemin carrossables.  Chaque poste compte 4 groupes, coiffés par un chef. La douane de Bardonnex est ouverte 24h/24h et celle de Vallard de 5h à 22h.

A l’avenir, le tram prévu entre Moillesulaz et Annemasse et le CEVA généreront des contrôles supplémentaires qui s’effectuent dans 4 domaines: fiscalité, sécurité, immigration et économie, sans compter la protection de la santé et de l’environnement. Le 49% des activités se déroulent à l’aéroport.

Les douanes connaissent un problème récurrent d’effectif. On compte maintenant 15% de femmes.

Le Centre de commandement est basé à la rue Louis Casaï pour toute la Suisse romande. Le réseau national de sécurité totalise 70 relais en Valais et 15 à Genève.

L’engagement à l’étranger est nécessité par des interventions policière, le traitement des visas, la sécurité du trafic aérien et des engagements internes ou externes aux frontières.

image Internet Daïka sera initiée à la défense et à la recherche de drogue

Certains gardes-frontières sont spécialisés, ils sont par exemple conducteurs de chiens de recherches de produits illicites (stupéfiants, peau de croco, etc.) ou chiens de défense.

Un hélicoptère est à disposition en cas de besoin et des moyens sophistiqués sont aussi utilisés, comme des caméras, des appareils de vision nocturne, des spectomètres ioniques ou encore des drones. Les douaniers peuvent avoir recours à des radars mobiles pour vérifier les bagages. Une équipe est formée tout spécialement pour démonter les voitures. Et enfin, certains sont formés pour repérer les falsifications de passeport ou de billet de banque.

Transports publics genevois

Image Internet                Logo depuis 2007

Monsieur Nicolas d’Amico, notre guide, nous fait découvrir pendant plus d’une heure l’immense bâtiment des TPG du Bachet-de-Pesay au Grand Lancy. L’imposant édifice rose-violet accueille le siège social de l’entreprise, les services administratifs, les ateliers de maintenance et le dépôt des véhicules. Un autre site est en cours de construction à Meyrin. En 2018, ce dernier remplacera celui de la Jonction.

Image internet Bâtiment du siège social, du service administratif et du dépôt des TPG

Le parc des TPG compte 440 véhicules, dont une centaine de rames de tramway, plus de 90 trolleybus, 230 autobus ainsi qu’une centaine de bus ou minibus appartenant aux sous-traitants.

Le dépôt, c’est plus de 50’000 m2 sur trois niveaux. Dans ces locaux, on s’occupe de la maintenance lourde des véhicules, mais aussi de domaines divers comme la sérigraphie.

Nous nous arrêtons à l’atelier « roues ». Comme pour tout véhicule, celles d’un tramway s’usent. Par conséquent, elles sont contrôlées tous les 20’000 kilomètres, soit trois fois par année.

Dès qu’un véhicule a terminé sa journée et rentre au dépôt, son pantographe, élément ultra-sensible, est systématiquement contrôlé.

 

Image internet   Des livrées publicitaires autocollantes habillent un ou plusieurs véhicules chaque année

Les équipes travaillent en trois-huit. Un roulement de huit heures consécutives par trois équipes sur un même poste assure un fonctionnement permanent sur 24 heures.

Une cinquantaine de corps de métiers composent les équipes : mécaniciens, électriciens, menuisiers (le sol des véhicules est en bois), carrossiers, tuyauteurs (nous avons pu voir les tuyaux spécialement usinés pour les freins à sable), selliers, vitriers, etc.

Le dépôt des TPG abrite également les véhicules historiques. Un dimanche par mois, d’avril à septembre, un vieux tram circule sur une partie du réseau pour la plus grande joies des passagers

Nous avons également visité la maintenance des distributeurs de tickets et de la signalétique qui est, elle aussi, effectuée au dépôt.

Dans les ateliers, on prend grand soin des véhicules pour la sécurité des passagers, mais également pour leur coût. Celui d’un tram varie entre 2 millions et demi à 5 millions. Ce prix comprend également son outillage, son ordinateur, ses pièces de rechange et la formation du personnel. Quand le véhicule aura fait son temps, le contrat de vente stipule qu’il sera repris par le vendeur.

Le personnel des ateliers assure aussi l’ensemble de l’entretien du réseau.

Au bon vieux temps, le danger pour les voyageurs n’était pas le même que celui d’aujourd’hui …

Monsieur Marc Bodenon, préposé à la sécurité dans les véhicules, nous a encore fait bénéficier d’une démonstration de l’utilisation adéquate des transports en commun.

L’arthrose : une gêne quotidienne

Docteur Nicolas Buchs, rhumatologue, président de la ligue genevoise contre le rhumatisme

Dans un exposé clair et très détaillé, le docteur Buchs tire un portrait de l’arthrose, un phénomène qui touche un grand nombre d’entre nous.  Le rhumatisme n’est pas un diagnostic, il regroupe quelque 200 maladies liées à l’os, comme ostéoporose, tendinite, arthrite et encore arthrose qui atteint le cartilage. Donc une maladie articulaire. Le cartilage tapisse la tête de l’os. Il doit être lisse, solide et élastique. Il est formé de plusieurs constituants, des cellules (chondrocytes) et des fibres de collagène qui maintiennent l’ensemble. L’arthrose est due à différents facteurs. ll peut y avoir pression sur le cartilage qui se fissure, il est fragilisé et de micros fragments produisent une inflammation qui irrite les nerfs et provoque la douleur. Le cartilage ne peut se réparer et le phénomène d’os contre os débouche sur des becs de perroquet.

Un certain nombre de gens ont une arthrose, mais ne s’en plaignent pas.

Un public nombreux suit attentivement la conférence

Entre 65 et 75 ans, on note 75% d’arthrose cervicale, 70% lombaire, 30% hanche, 60% main, 30% genou et 10% pied.

Comment éviter l’arthrose ?                                                                                       Des facteurs sont liés à l’âge. Pour le genou, plus de femmes que d’hommes sont atteints, au contraire de la hanche. Il peut  y avoir des anomalies d’architecture (du squelette), comme une dysplasie du genou et de la hanche.

L’obésité renforce les risques d’atteinte aux genoux, aux doigts et cela peu induire un traumatisme articulaire, voire même une fracture ou une luxation.

Certaines activités professionnelles, comme l’agriculture et le port de lourdes charges favorisent l’apparition des symptômes. Les sports, comme le vélo, la lutte ont aussi une influence.

Image internet          Evolution de l’arthrose du genou

Douleurs                                                                                                                Raideurs matinales, avec dérouillage pénible. Episodes inflammatoires, troubles de la marche, difficulté à s’accroupir, à se relever d’un siège ou encore enfiler ses chaussettes. Tous ces épisodes signalent la présence de l’arthrose et les douleurs proviennent des structures voisines des cartilages.

Evolution                                                                                                                             Il y a des phases chroniques ou des poussées. On observe une gêne quotidienne modérée en fin de journée, des douleurs matinales ou encore nocturnes avec des gonflements et une inflammation.

Le diagnostic se base sur l’âge (plus de 45 ans) et sur une raideur le matin de quelque 30 minutes. Il est complété par un examen radiologique et de liquide synovial. Avec en plus un examen du sang pour écarter d’autres atteintes articulaires. On évalue aussi la sévérité des symptômes: gêne, douleur, etc.

Image internet               Entre 65 et 75 ans, on note 60% d’arthrose de la main

Traitement                                                                                                                         Il n’y a pas de guérison possible. Certains médicaments comme des antalgiques, des infiltrations ou la viscosupplémentation sont parfois recommandés. Ils peuvent être accompagnés de physiothérapie, de divers exercices et de perte de poids.

Dans la médication, on va du paracétamol aux infiltrations corticoïdes.

Il faudrait aussi entretenir l’amplitude articulaire, renforcer les muscles pour prévenir et lutter contre les déformations. La prothèse reste un dernier recours.

Dans le futur, d’autres traitements se profilent: toxine  botulique, greffe de cartilage, radio-isotope ythrium 90.

On peut enfin miser sur la phytothérapie. Le curcuma, le gingembre, le thé vert, l’avocat et le soja  (pour ne citer que ces ingrédients) auraient un effet bénéfique.

Ligue genevoise contre le rhumatisme : www.laligue.ch                                  contact : laligue@laligue.ch     022 718 35 55

Pour plus de sécurité à Thônex

 

Image internet    Les cambrioleurs et autres malfaiteurs n’épargnent pas Thônex

Les cambrioleurs et autres malfaiteurs n’épargnent pas Thônex. Pourtant la situation semble lentement évoluer positivement, grâce notamment au travail commun de la police municipale et cantonale qui construisent ensemble une réponse sécuritaire. « Nous effectuons un travail de sensibilisation, affirme Marc Kilcher, conseiller administratif en charge de la sécurité. Nous voulons améliorer la visibilité de la police et renforcer sa présence, par exemple, le samedi sur les axes principaux en réduisant l’horaire de nuit. »

Un sondage à domicile suivra celui fait par courrier. « Les discussions face-à-face permettront plus d’échanges entre la population et les agents, expose Patrick Moynat, chef de poste. Nous glanerons ainsi de précieux renseignements. Ce qui nous conduira à être plus réactifs et plus attentifs. »

 La police cantonale et la police municipale, épaulées par les gardes-frontière travaillent dorénavant de concert sur le terrain.

 

Patrick Moynat, chef de poste, police municipale de thônex

Echec aux cambrioleurs : les points sensibles des habitations sont les portes-fenêtres, les balcons, les terrasses, les sauts-de-loup, les pièces secondaires et les garages.  « Il faut verrouiller tout ce qui peut l’être, recommande Patrick Moynat. Pas de clé cachée à proximité. En cas d’absence, faire vider la boîte aux lettres, laisser une lumière, informer les voisins, pas de messages sur le répondeur pour indiquer l’absence. »

Si un comportement suspect est détecté, contacter la police sans hésiter. Mettre en place une « surveillance citoyenne » et installer éventuellement une alarme sonore ou lumineuse.

Mieux vaut nous appeler au 117 une fois de trop que pas assez, insiste le chef de poste auprès des nombreux participants

En cas de cambriolage : préserver les traces. Ne pas interpeller le cambrioleur. Avisez rapidement la police et essayer de donner une description précise du personnage, ça aide les recherches. « Mieux vaut nous appeler au 117 une fois de trop que pas assez, insiste le chef de poste. »

Image internet Dans les appartements, le taux de pénétration par les portes est de 54%

Dans les appartements, le taux de pénétration par les portes est de 54,6% alors que dans les maisons individuelles, ce sont les portes-fenêtres qui sont visées à hauteur de 52%. Mais 60% des cambrioleurs renoncent après 2 minutes d’essais infructueux.

Conseils : Ne pas garder de liquidités chez soi. Ne pas ouvrir la porte à n’importe qui. Etre vigilants envers les personnes qui viennent proposer des services à domicile. Exiger une carte professionnelle et si c’est un policier, faire un contre-appel en appelant la centrale en laissant l’individu attendre à l’extérieur. Attention aussi au vol aux fausses qualités: faux plombiers, faux policiers, faux neveux…

En cas de doute, appelez la police municipale : 022 869 39 99 ou le 117.

Tous en selle

 

Implantation des nombreux châteaux-forts sur les différentes possessions seigneuriales au XIVe siècle.

Exposer un cycle de peintures murales datant du début du XIVe siècle est un privilège rare et c’est cet ensemble, provenant du château de Cruet en Savoie, qui est présenté au Musée d’art et d’histoire. Cette longue frise cachée sous d’épais badigeons a été découverte en 1985.

Lors d’une chasse à courre, l’empereur Charlemagne (couronné) apprend la mort du duc de Bourgogne.

Les huit panneaux les mieux conservés de la série de douze sont montrés pour la première fois conformément à leur disposition d’origine. Ces peintures médiévales forment un cycle chevaleresque. Il débute par l’annonce de la mort du duc de Bourgogne.  Charlemagne et son écuyer Girart chassent à court, tout en discutant avec animation. Puis un messager annonce la mort du duc et la duchesse voudrait un nouveau mari pour protéger ses terres. Charlemagne lui accorde Girart. C’est alors l’adoubement de Girart.

C’est alors l’adoubement de Girart.

Girart est adoubé par Charlemagne en récompense de ses bons et loyaux services. L’empereur lui promet en mariage Berthe, duchesse de Bourgogne.

L’empereur tombe sous le charme de la dame et l’épouse après moult péripéties.

Charlemagne a finalement ravi épouse et terres de Bourgognr à Girart. Le soir des noces l’empereur et la duchesse se couchent, enroulés dans leurs draps. A la tête et au pied du lit nuptial des courtisans poursuivent une discussion animée. Girart de Vienne penché sur le pied de la femme,  le saisit de ses mains et l’approche de son visage au point de le toucher de sa joue, façon habituelle de rendre le baiser dans l’iconographie médiévale. Girart voulait sans doute embrasser la jambe de l’empereur en signe de soumission et de gratitude pour avoir reçu en dédommagement la ville de Vienne et les terres environnantes.

Et la fresque continue de dérouler l’histoire, avec une tentative d’assassinat, le siège de Vienne et la bataille et le combat final. Elle se termine sur la représentation du campement de Charlemagne et des assiégeants et s’achève par la réconciliation de Charlemagne avec Girart, qui partent ensemble en croisade.

La cotte de maille, un type d’armure constituée de mailles reliées entre elles afin de former une protection individuelle corporelle. Par dessus, le chevalier porte une robe de tissu pour protéger son armure de la pluie (rouille). Le soir, le manteau était placé sur une barre au-dessus  du lit. Voire image précédente.

Pour compléter le tableau, le musée présente des équipements militaires d’époque: éperons, armure cottes de mailles, casque, armes et bouclier. Les loisirs et les jeux (échecs entre autres) sont aussi évoqués, avec en particulier la fauconnerie. Des livres rares et des traités de chasse enluminés sont également exposés. La fin du parcours est consacré aux châteaux forts qui parsèment la vaste contrée allant du Piémont à la Savoie et au pied du Jura.

D’une scène de la frise à une autre, les participants découvrent les thèmes fréquents dans toutes les chansons de gestes : chasse, banquet, siège d’une ville, combats singuliers, armées en marche, entre autres.

Une exposition qu’il faut prendre la peine de regarder en détail, tellement les peintures murales regorgent de détails sur cette partie du Moyen-Age.

De Thucydide (460 – 397 av. J.-C.) a dit :

« L’Histoire est un perpétuel recommencement »

Déménager ou adapter son habitat ?

La moitié de la population de Genève est en dehors du monde du travail. Mais toute la ville est construite pour améliorer la relation entre travail et maison. Genève a du retard dans la prise de conscience des problèmes dus à l’âge en matière de logement. Il faut penser à prévenir les accidents, l’isolement et les difficultés d’accès. De plus, le fait de rester à domicile constitue une économie globale. Il faudrait donc mettre l’habitat et les espaces publics en adéquation avec les besoins de la population.

Les participants suivent attentivement l’exposé interactif de Hans-Peter Graf, et Cyrus Mechkat

« Les aménagements pour aînés apportent un plus qualitatif pour le reste de la population ». c’est ce qu’affirment Cyrus Mechkat, architecte et Hans Peter Graf, gérontologue. Il faut pourvoir effectuer des améliorations légères pour satisfaire les demandes des diverses classes d’âge. Les deux spécialistes de l’habitat pour seniors se rendent chez les gens pour décider avec eux des changements à prévoir petit à petit. Avec une visite bienveillante et amicale, on peut de concert travailler tranquillement pour améliorer les dispositions de l’appartement afin de le rendre plus confortable à ceux qui l’occupe.

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Mon logement est-il facilement accessible en cas de perte de mobilité

Il faut se pencher sur ce problème à temps, avant d’être obligé des prendre des mesures drastiques. Car en situation d’urgence, comme une sortie d’hôpital, ce sera souvent trop tard. Avant tout, il faut convaincre les pouvoirs publics de mener une politique plus engagée pour la mise en adéquation du cadre de vie (neuf ou ancien) avec l’évolution démographique de la population.

J’ai de la peine à entrer/sortir de ma baignoire, que faire ?

En 2008, 42% des aînés considèrent leur logement comme inapproprié en cas de handicap majeur, par exemple inaccessible en chaise roulante. Habiter chez soi, grâce à des agencements convenables, retarde l’entrée en EMS, permet de rester en communication avec le quartier, de mélanger les âges et d’échanger entre générations. Il faudrait donc adapter l’habitat ordinaire à la situation de vieillissement de la population. Cette adaptation peut se faire progressivement selon l’évolution des besoins. Cette formule, « au coup par coup », est peu chère, rapide et réversible.

Camille Laurens a dit :

« On ne refait pas sa vie à soixante-quinze ans, non mais on peut bien la commencer »