Bienvenue dans un des plus grands herbiers d’Europe

IMG_2210Nous avons visité l’herbier du Conservatoire et Jardin botaniques qui compte quelque 6 millions d’échantillons de plantes répertoriées dans le monde entier. Séchés et conservés dans des cartons bien alignés dans des compactus (longueur totale 35 kilomètres!), ces spécimens sont régulièrement consultés par des botanistes locaux et étrangers. On y trouve également des plantes-étalons, des plantes de référence qui servent de base à toute étude.

IMG_2208 - Version 3Le conservatoire reçoit fréquemment des scientifiques d’autres pays qui viennent compulser les compactus à la recherche d’une plante spécifique. Il y aussi des échanges, par envoi postal, entre les divers établissement botaniques et certains spécimens voyagent à travers la planète.

IMG_2204Par une bise noire, nous sommes allés à la Console, imposant bâtiment au bord du lac. Bâti en 1904, l’édifice a été restauré dernièrement. Travaux indispensables pour améliorer la sécurité des hommes et du matériel. Bureaux et herbiers se partagent les lieux dans une ambiance lumineuse.

IMG_2209Tout nouveau aussi, le nouvel herbier enterré, près de la voie de chemin de fer, permet d’avoir une clarté et une humidité constantes, indispensables à la conservation des espèces.

IMG_2206:Assez récemment, une partie des herbiers a été numérisée, permettant ainsi des consultations à distance, examens très pointus puisque les images peuvent être agrandies de manière à distinguer parfaitement les plus petits détails.

Victor Hugo a dit :

Il faut que le lichen, cette rouille du marbre, De sa lèpre dorée au loin couvre le mur

La valse des chiffres

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Pascal Uehlinger Maire de Thônex

Pas facile de présenter les finances d’une commune à un public de néophytes. C’est à cet exercice périlleux que s’est livré le maire de Thônex, Pascal Uehlinger, grand argentier en charge.

Avec ses 14.000 habitants, Thônex présente un budget de 37 millions, ce qui équivaut à 1,85% du budget du canton, notre commune abritant le 3% de la population cantonale.

La perception des impôts du canton se monte à 8,6 milliards, à peu près le même budget que la ville de Paris…

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Le territoire de la commune de Thônex s’étend sur 382 hectares aux portes de la haute Savoie à proximité de la ville d’Annemasse.

A Thônex, on peut compter sur 37 millions de revenus, les charges s’élevant à environ 36 millions. Les revenus sont essentiellement basés sur les impôts.

Depuis 2005, le centime additionnel est resté stable à 44.

On aurait pu le baisser, mais il faut considérer les grands travaux à venir comme les infrastructures et les constructions aux Communaux d’Ambilly. La facture devrait se monter à près de 100 millions, donc trois fois le budget total d’une année.

Ce budget a une portée politique très forte. L’administration communale « coûte » 4,8 millions. « Jeunesse et la prévoyance sociales » sont dotés de 6,5 millions, les écoles de 4,7 millions. Il faut aussi prévoir 2 millions en tout pour la piscine qui rapporte près d’un million en recettes. Quant à la sécurité, elle émarge pour 10% au budget.

Certaines charges sont incompressibles, comme les salaires.

Dans tous ces chiffres, il faut encore inclure les investissements et leurs amortissements.

Constat: Thônex a des finances saines et entend continuer dans cette voie.

Des Genevois très… suisses

"Typiquement suisse"

« Typiquement suisse »

Quoi de plus naturel que de fêter le rattachement, en 1814, de Genève à l’Helvétie par une soirée typiquement suisse ? C’est donc tout-à-fait normalement et avec enthousiasme que nous avons organisé une manifestation mêlant folklore, gastronomie, musique et histoire.

P1030760Tout a commencé par le discours de Jacqueline, une histoire d’amour entre l’homme et sa terre, la Genève vigneronne, pleine de surprises et de soubresauts. Médusé et accroché, notre public a été tout ouïes.

En attendant un excellent musca sec, dont le nez très aromatique ...

En attendant un excellent Muscat sec, dont le nez très aromatique …

L’apéritif a suivi avec un excellent muscat sec de chez Gavillet à Anières où nous avions aussi sélectionné un gamay gouleyant et harmonieux pour accompagner la suite du repas. La gastronomie, parlons-en : suisse de bout en bout. D’abord petite salade du potager genevois servie avec une terrine très goûteuse, puis risotto au merlot avec ses luganighe, donc honneur au Tessin et pour finir meringues nappées de double crème de Gruyère, tout l’arôme de Fribourg dans ce dessert. Et enfin pour faciliter la digestion, petit verre de grappa, tout droit venue du Tessin.

Tout au long du repas, accordéon et cors des Alpes nous ont entourés d’une atmosphère joyeuse et chaleureuse. Puis est venue l’heure des chants issus du répertoire romand et tessinois. Chacun y a mis du coeur dans une production groupée très mélodieuse (!).

P1030823Nous avons eu la chance d’être secondé tout au long de la soirée par cinq jeunes du Parlement des Jeunes de Chêne. Ils ont été d’une aide précieuse et n’ont pas ménagé leur efforts.

P1030826A l’heure de se quitter, la mélancolie était au rendez-vous et tout le monde songeait déjà à la prochaine fête. Surprise, surprise…

Merci aux photographes d’un soir

Courbet au Musée Rath

Image Internet : Grand panorama des Alpes, les Dents du Midi, 1877

Image Internet.  Grand panorama des Alpes, les Dents du Midi, 1877, vu de la terrasse de la maison de « Bon-Port » à la Tour-de-Peilz où résidait le peintre, musée Cleveland

L’histoire de l’art a négligé les dernières années que Courbet a passé en Suisse, à la Tour-de-Peilz, du 23 juillet 1873 au 31 décembre 1877, date de sa mort. Pourtant, le peintre a continué à être très actif et à produire des oeuvres variées, dont un panorama des Alpes, qui est présenté pour la première fois au public.

Internet.  Coucher de soleil sur le Lac Léman

Internet. Coucher de soleil sur le Lac Léman, vers 1875, musée St Gall

Malade et très affecté par le procès de la colonne Vendôme (qu’il est accusé d’avoir fait renverser) et par son exil forcé en Suisse, Courbet est pourtant resté le grand artiste qui a bouleversé la peinture française depuis la fin des années 1840. Il a livré des séries magnifiques de peintures des Alpes où il est pionnier dans l’art d’appliquer le blanc, en particulier, à la truelle. Depuis sa résidence à la Tour-de-Peilz, il a aussi saisi un panorama inédit du lac surplombé par les montagnes, depuis le lever du soleil jusqu’à son coucher. « La Suisse est un pays de charme, affirmait-il. » Et il a su en exploiter les plus beaux sites en les immortalisant sur ses toiles.

Internet.  Le château de Chillon. 1875

Internet. Le château de Chillon. 1875, musée Cologne

Grand buveur, Courbet engloutissait jusqu’à dix bouteilles de vin blanc par jour, plus quelques cognacs en soirée. Son tour de taille devenait gigantesque et finalement, il est mort d’une cirrhose. Mais auparavant Courbet, teint fleuri, oeil vif, air glorieux et réjoui a beaucoup aimé son séjour au bord du Léman, il a traduit son amour pour cet environnement par des oeuvres magistrales contrairement à ce que prétendaient quelque mauvaises langues à l’époque. C’est cette image d’un peintre dans la force de son talent que le Musée Rath entend approfondir et éclairer en réunissant ces peintures pour la première fois.

Internet. Les Dents du Midi, 1874

Internet. Les Dents du Midi, 1874, collection privée

La circulation : un casse-tête

Mairie de Thônex Image : L. Guiraud

Mairie de Thônex
Image : L. Guiraud

Vrai problème récurrent à Thônex: la circulation. Des dizaines de milliers de véhicules transitent chaque jour par la commune et leur nombre ne cesse d’augmenter. Dans ce domaine, les autorités sont en permanence face à de nouveaux défis. Philippe Decrey, conseiller administratif nous exposé a les principaux points chauds…

Les participants

Des participants intéressés aux futurs chantiers de leur commune

Le gros problème de circulation posé par la construction des communaux d’Ambilly n’est pas encore réglé. En priorité, il faudra que les bus circulent en site propre et que la ligne Puplinge-Graveson soit améliorée. Sur Adrien-Jeandin, une piste cyclable sera créée, avec également un cheminement pour piéton. Là encore, la circulation sera ralentie. Un axe routier, route de Jussy-avenue de Thônex est envisagé. Cette dernière avenue sera élargie, l’EMS Coccinelle sera démoli et reconstruit en retrait.

Philippe Decrey, conseiller administratif nous exposé les principaux points chauds...

Philippe Decrey, conseiller administratif, présente les principaux points chauds…

Un gros chantier attend encore les Thônésiens: la refonte de la douane de Moillesulaz. Les édifices actuels seront démolis et un nouveau bâtiment des douanes (côté suisse) sera érigé avec un toit en porte-à-faux qui recouvrera en totalité le site. Les voies de tram seront prolongées jusqu’au Perrier à Annemasse, avec tous les travaux que cela va générer.

Image

Image wikipédia

A la sortie du cimetière, le parking est supprimé au bénéfice d’une déchetterie enterrée. Des places de stationnement sont créées en face, vers la caserne des pompiers.

Le chemin du Bois des Arts et celui des Verchères seront réaménagés, ainsi que le devant de la Mairie.

Une construction va démarrer au chemin Tronchet, derrière la villa Vincent qui est un bâtiment classé. Cet édifice communal abritera les APA et il y aura un guichet unique pour toutes sortes de prestations communales. L’idée est aussi de démolir la Villa Minazzi pour faire place à une salle de mariage et une salle de réunion pour les sociétés.

Il est aussi envisagé de faire retrouver à la mairie son visage d’antan.

Enfin, la place de Graveson, aujourd’hui en travaux, sera « magnifique », car son aménagement a fait l’objet d’un concours.

Comme d'habitude, la conférence est suivie du lunch, un moment fort sympathique

Comme d’habitude, la conférence est suivie du lunch, un moment fort sympathique

On le constate, ça bouge à Thônex et les autorités ont du pain sur la planche.

G’nevois quand j’te vois…..

Wolfgang-Adam Toepffer; 1766-1847 Témoin caustique d'une société genevoise en mutation

Wolfgang-Adam Toepffer; 1766-1847, témoin caustique d’une société genevoise en mutation

Le peintre Adam Töpfer (père de Rodolphe) commence véritablement sa carrière en 1798, quand Genève est annexée à la France. Il innove avec des peintures à l’huile (commandées notamment par l’impératrice Joséphine) et parallèlement avec des caricatures. Mais son talent explose vraiment vers 1814, Il s’engage activement aux côtés des libéraux et élabore des caricatures politiques remarquables.

Caricature malicieuse de Joseph Des Arts

Caricature malicieuse de Joseph Des Arts

Il dénonce avec mordant les travers  des hommes  politiques, acteurs de la Restauration. D’une manière humoristique, il croque la comédie humaine de la Genève de cette époque. Il s’en prend notamment à l’article 8 qui permet seulement à une certaine élite fortunée de voter. Ce chiffre figure sur le vêtement du syndic  Des Arts, la cible préférée de Töpfer, qui le dessine dans des situations cocasses, pas vraiment à l’honneur du personnage.

Impôts

Machine à augmenter ou réduire la générosité des citoyens. Ici un riche horloger crache ses montres et des pièces de monnaie.

Ses caricatures évoquent aussi le difficile accouchement de la constitution et le récurrent problème des impôts auxquels sont soumis les citoyens.

catholique

Un curé et un pasteur piétinant l’œcuménisme en vociférant allégrement l’un sur l’autre

Rien n’échappe à l’oeil sagace et critique du peintre qui transpose bien des actes d’alors en caricatures aussi drôles que percutantes.

mariage

Mariage campagnard 1816

Dessins et peintures à l’huile ont été prêtés au Musée International de la Réforme, pour le temps de l’exposition, par des familles genevoise et le Musée d’art et d’histoire.

Herbert George Wells a dit :

« L’Histoire humaine est par essence l’histoire des idées ».

Retour à la vie

Page de

Page de couverture du livre « Retour à la vie ».

Brigitte Monnier-Exchaquet, infirmière de formation et son mari Eric Monnier, historien, puis bibliothécaire ont mené une recherche de plusieurs années afin de retrouver des femmes revenues de déportation et accueillies dans neuf maisons de Suisse romande. Ce travail immense a débouché sur un livre: « Retour à la vie » très bien documenté et illustré.

Brigitte Exchaquet-Monnier et Eric Monnier

Brigitte Exchaquet-Monnier et Eric Monnier

L’histoire commence dès 1945 à Château d’Oex lorsque la nounou de Brigitte, Irène, accueille des déportées qui reviennent de l’enfer des camps de concentration dans un état déplorable. C’est le papa de Brigitte, le docteur Exchaquet qui les examine et les soigne. Un Comité d’aide est constitué. Il faut bien financer cette action qui prend de l’envergure. La Suisse fait un don et Geneviève de Gaulle, la nièce du général apporte son soutien en sollicitant la Confédération. Cette dernière vient souvent visiter et réconforter les rescapées.

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Noëlla Rouget, au centre – bras croisés, résistante pendant la Seconde Guerre mondiale et dernière survivante genevoise des camps de concentration. En 1943, à l’âge de 18 ans, Noëlla est internée à Ravensbrück. 10’000 femmes et enfants sont entrés dans ce camp. Elle sera libérée en juin 1945 avec les 2000 autres survivantes.

Noëlla Rouget, pimpante et alerte dame de 95 ans, nous a apporté son témoignage, un moment très émouvant.

De quoi dépend la survie dans ces conditions atroces ? Il faut d’abord avoir l’esprit de résistance. La solidarité est évidemment un facteur essentiel. Il faut aussi avoir la foi en « quelque chose ». Avoir une bonne culture et une bonne santé, parler allemand. Et enfin compter sur la chance et le hasard.

Maison

En Suisse romande, neufs lieux ont accueilli ces revenantes de Ravensbrück ou d’Auschwitz.

En Suisse, ces femmes revenues des camps ont bénéficié d’une bonne hygiène de vie, de nourriture, d’un environnement agréable et de distraction. Elles ont encore pu compter sur la chaleur humaine et sur des soins médicaux. Le fait d’être ensemble a également contribué à leur faire retrouver une vie normale.

Le couple Monnier-Exchaquet a décrit son travail et les rencontres très fortes qu’il a fait en remontant le fil du temps et en rencontrant ces femmes ayant surmonté les pires calamités.

Lester Young a dit :

« Tout est relié. Ce que l’homme fait à la toile de la vie, il le fait à lui-même!  »   

Lullier, pépinière des métiers de la terre

Matin d'automne à l'école d'horticulture

Matin d’automne à l’école d’horticulture

Jours pluvieux, jours heureux… Ce n’est peut-être pas toujours vrai, mais notre visite à Lullier qui s’est déroulée sous un ciel gris, brumeux et par moments pluvieux nous a pleinement satisfaits.

Notre guide, enseignant à l’école, nous a d’abord brossé le panorama des formations proposées par l’école.

Une étudiante récolte les poivrons. Culture hors sol

Une étudiante récolte les poivrons. Culture hors sol

Horticulture, floriculture, formation duale, bachelor en agronomie, en architecture du paysage ou encore en gestion de la nature, le choix est vaste. Depuis l’aide-jardinier jusqu’au paysagiste, tous les apprentis ou étudiants ont à leur disposition un beau domaine qu’il faut entretenir et bichonner.

Le groupe

Les participants suivent avec attention les explications de notre guide

En parcourant les allées, nous avons suivi les explications du spécialiste sur les diverses cultures et les soins a y apporter. Dans les vergers, les arbres fruitiers croulaient sous des pommes et poires bien mûres, dégustation à l’appui. Les fleurs d’automne s’épanouissaient dans des plates-bandes de toutes les couleurs et dans les serres, les plantes tropicales se dressaient en pleines santé. La saison des tomates était finie, mais il fallait encore cueillir les poivrons et les dernières aubergines…

Culture hors sol, les dernières aubergines

Culture hors sol, les dernières aubergines …

Bref, nous avons découvert en une petite matinée divers aspects du Centre horticole, juste de quoi nous donner envie d’en savoir plus.

Citation, Paul de Tharse :

« La terre qui produit de l’or et de l’argent

n’est bonne pour aucun des travaux du paysan »

Le cimetière de Plainpalais ou des Rois

Drôle d’idée d’aller visiter un cimetière ! Et pourtant, c’est la démarche effectuée par une vingtaine de nos membres par une après-midi très maussade. Ce jour-là, le Cimetière des Rois était humide sous des nuages menaçants et parfois, le ciel nous est tombé sur la tête. Le comble dans un pareil lieu.

Sous la conduite

Une tombe toute simple à la mémoire de Jean Calvin, le réformateur mort le 27 mai 1564. Autrement dit, il y a 450 ans.

Sous la conduite éclairée de Nathalie Rillet, nous avons arpenté les allées des 28.000 mètres carrés du « Panthéon genevois ». Ce témoin de l’histoire de Genève abrite aujourd’hui des personnalités ayant contribué à la renommée de la Ville. Mais cela n’a pas toujours été le cas. En 1469, un hôpital des pestiférés est construit dans un quartier de banlieue maraîchère pour lutter contre les épidémies récurrentes à cette époque. Un cimetière attenant est créé en 1482 pour accueillir les victimes de la peste.

Sur son tombeau, l'épitaphe retrace la vie de

L’épitaphe retrace la vie de Charles-Pictet de Rochemont, homme d’Etat genevois, qui a négocié les frontières actuelles de la Suisse et son statut de neutralité permanente.

Le cimetière tire son nom de la rue dans laquelle il se trouve, nommée ainsi en référence au roi des arquebusiers dont le terrain d’entraînement était dans le quartier. Le titre de roi était décerné, entre 1509 et 1847, à l’arquebusier ayant réussi le meilleur tir lors du concours annuel.

En 1869, le cimetière géré par l’Hospice général est repris par la Ville. D’abord, seuls les protestants y sont enterrés. Le prix de la concession étant plus élevé qu’ailleurs, ce sont les conseillers d’Etat, administratifs et d’autres personnalités qui y sont ensevelis.

"Les Rois", un parc dans la ville

Le cimetière de Plainpalais, ou cimetière des Rois, un parc dans la ville

Vers 1945, des aménagements sont réalisés et transforment les lieux en parc avec de grands arbres et des espaces herbus.

Seules les personnes ayant contribué au rayonnement de la ville peuvent prétendre à une concession.

La tombe d'Alice Rivaz se trouve à côté de celles d'Ernest Ansermet et d'Alberto Ginastera

La tombe d’Alice Rivaz, écrivain, se trouve à côté de celles d’Ernest Ansermet, chef d’orchestre et d’Alberto Ginastera l’un des plus illustres compositeurs latino-américains du XXe siècle

Parmi les 300 tombes, il y a des musiciens, des artistes (acteurs, sculpteurs, peintres) des écrivains, des scientifiques, et beaucoup d’hommes politiques. Quelques femmes entre autres Jeanne Hersch philosophe, Grisélidis Réal, péripatéticienne et Alice Rivaz écrivain.

Quelques pas dans ce cimetière prouve, que de Jean Calvin à Léon Nicole, tous les hommes qui « ont fait » Genève sont honorés dans ces lieux, quelle que soit leur croyance ou leur couleur politique.

Sénèque :

« L’essentiel est l’emploi de sa vie, non sa durée. »

Les maîtres de la charcuterie

M. Bernard Petry, notre guide, insiste sur les normes d'hygiènes tants pour les visiteurs que pour les employés

M. Bernard Petry, notre guide, insiste sur les normes d’hygiène tant pour les visiteurs que pour les employés

Les compétences de DelMaître ne sont plus à prouver, maître dans l’art de la charcuterie, c’est une des cinq sociétés qui composent le groupe Laiteries Réunies. Elle propose une gamme qui comprend une centaine de recettes de base pour un assortiment d’environs 300 articles, entre autres saucisses à griller et à cuire, charcuterie cuite et à manger crue, produits salés fumés, jambons cuits et crus.

Parfaite maîtrise des outils, rapidité, dextérité et grande concentration des bouchers !

Parfaite maîtrise des outils, rapidité, dextérité et grande concentration des bouchers. Très impressionnant !

Dans des locaux modernes et quasi aseptisés, les 80 employés s’appliquent à préparer des produits irréprochables. Notre visite commence devant une stupéfiante valse de couteaux maniés par deux artistes de la lame. Avec une dextérité et une vitesse confondantes, ils manient leur outil de travail afin de découenner, de dégraisser et de parer des jambons qui sont ensuite suspendus, soit pour être fumés ou découpés.

Avant cuisson, les saucisses de veau sont roses

Avant cuisson, les saucisses de veau sont roses

La confection des saucisses de veau est aussi impressionnante. Dans une cadence toute horlogère, un ouvrier est préposé au remplissage des boyaux et un autre les suspend en rangs réguliers sur une potence.

Monsieur Petry, notre cicerone, explique que le rôle de chacun est primordial. Même le travail à la chaîne, comme la mise en barquettes des lardons, exige dextérité et précision. Chacun est parfaitement maître de ses gestes et sait exactement comment procéder. Si une personne vient à manquer, c’est toute la chaîne qui en pâtit.

Tout le personnel est formé et informé sans distinction de fonction ou de niveau hiérarchique. Chacun est un maillon indispensable sur la chaîne de la qualité.

Au bout de la chaîne, la cagette sera remplie en fonction de la demande du grossiste

Au bout de la chaîne, la cagette sera remplie en fonction de la demande du grossiste

Del Maître ne badine pas avec la sécurité alimentaire : locaux parfaitement entretenus, zone stérile, gestion rigoureuse du stock et traçabilité par informatique. Tous les collaborateurs revêtent une tenue de travail utilisée une fois seulement.

En mangeant une tranche de jambon, nous n’avions jamais pensé qu’une telle rigueur et qu’un travail aussi minutieux et soigneux précédaient la vente en rayons.

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