Thônex met l’accent sur le social

Philippe Decrey, conseiller administratif en charge du domaine social, a brossé un large portrait des activités de son dicastère. Le but de ce service : aider tous les communiers qui ont besoin d’un coup de pouce. Fins de mois difficiles, recherche de logement, rallonge pour boucler le budget du camp de ski ou du séjour en colonie des enfants… La mairie est prête à allouer une somme plus ou moins grande pour que chacun puisse boucler ses comptes. Evidemment, cette démarche dépend d’un dossier qui décrit la situation pécuniaire du demandeur.

Tout récemment, une nouvelle prestation est venue encore étoffer l’offre du service social, c’est l’antenne citoyenne. Cette structure, sous la responsabilité de Sandrine Fague, propose d’accompagner ceux qui le souhaitent dans les méandres informatiques de l’administration cantonale, que ce soit pour une déclaration d’impôt, une demande de passeport ou toute autre démarche administrative.

L’administration en ligne se développe à grande vitesse et il est presque indispensable de savoir en maîtriser les difficultés. Grâce à l’assistance de l’antenne citoyenne, les communiers auront un meilleur accès à la société de l’information.

Des fleurs aussi belles que fragiles

La visite de l’établissement horticole Verdonnet-Bouchet se déroule principalement dans des serres. En effet pour arriver à produire des plants robustes, il est indispensable de maîtriser la chaleur, l’arrosage et si possible la lumière. Les serres s’étendent sur plusieurs hectares. En ce milieu de mois d’avril, elles abritent une immense nursery où poussent des plantons de géraniums, de bégonias ou encore de primevères sans oublier une somptueuse surface où règnent des orchidées de toutes les couleurs.

Dans une autre partie, les herbes aromatiques attendent encore de se développer avant d’être lancées dans le commerce. Toutes ces plantes nécessitent des soins attentifs et on ne badine pas avec la qualité. Un feuillage un peu fané, des branches fatiguées… Et hop au compost.

Fournisseur de magasins des deux côtés de la frontière, Verdonnet-Bouchet doit se plier aux normes et aux lois des deux pays, ce qui complique passablement la tâche. Malgré l’immensité des installations, les collaborateurs sont relativement peu nombreux, car autant que possible, la mécanisation a  le relais.  Un homme rempote deux-cents plantes à l’heure et il ne peut lutter contre la machine qui a une cadence de 1400 plantes/horaire.

Mais la nature n’est jamais bien loin. A ce propos, il faut relever que des fraises et autres petits fruits poussent en pleine terre et que la self-cueillette devrait commencer dès mi-mai.

 


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Retour sur terre

Dans sa deuxième conférence, Noël Cramer, docteur en astrophysique,  s’est rapproché de notre planète pour nous faire prendre conscience de quelques phénomènes. La couche d’oxygène de l’atmosphère est le principal marqueur de la présence de la vie (sur les autres planètes aussi). L’atmosphère bloque le rayonnement, mais le  gaz carbonique retient la chaleur (effet de serre). Ce réchauffement va provoquer une accélération des vents, d’où une augmentation des phénomènes climatiques.

Pour étudier ces faits, l’observation est indispensable. Le Chili présente un climat sec  idéal, avec des sommets élevés, éloignés de toute source lumineuse. Le ciel pur et sombre favorise l’examen des étoiles. La Suisse a d’ailleurs aussi établi un centre de recherche à cet endroit.

Il y a quelques jours a été inauguré au Chili Alma, le plus puissant télescope du monde situé à plus de 5.000 mètres. Ce télescope a 16 kilomètres de diamètre et il fonctionne avec des radios-télescopes en réseau. Il permettra de parvenir à la partie la plus lointaine, la plus ancienne et la plus froide l’univers. www.romandie.com

L’Eglise roumaine tout de bois vêtue

Depuis 1995, l’Eglise roumaine se dresse à proximité de la mairie de Thônex. De l’extérieur, elle fait penser à une construction montagnarde, avec son toit en bardeaux et ses murs en sapin et en chêne, sans clous. Sa simplicité frappe et interpelle. Nous avons eu le privilège d’entrer dans les lieux et d’entendre l’archiprêtre Damian Ionescu rappeler l’histoire de l’édifice, d’abord monté en Roumanie, puis démonté pour le transport par route et réassemblé à Thônex (comme un kit).

L’intérieur du bâtiment est chaleureux, avec ses murs  ponctué de belles icones très colorées. Le sol est recouvert de tapis en laine tissés main. Et contrairement à la coutume roumaine où les fidèles se tiennent debout, ici des bancs et des chaises recouverts de coussins brodés attendent l’auditoire.

L’autel  se cache derrière des portes de bois sculptés. C’est aussi là que sont soigneusement entreposés les habits de l’archiprêtre, qui revêt une tenue différente selon le calendrier.

Chaque dimanche, l’office est célébré à 10 heures et bien sûr à l’occasion des grandes fêtes, comme Pâques. L’archiprêtre souligne encore que l’église est ouverte à tous.

Le Touring veille sur nous

Véritable ange gardien des automobilistes et des personnes qui voyagent, le Touring Club Suisse est une grande machine efficace. Dans son centre nerveux, à Blandonnet, la centrale reçoit des appels aussi  bien du coin de la rue que de l’autre bout du monde. Que ce soit une batterie défaillante ou un accident grave qui nécessite un rapatriement, le TCS répond présent et organise dépannage et retour au pays dans les meilleures conditions. Téléphonistes, techniciens et personnel médical sont de piquet 24 heures sur 24.

           

Dans les locaux du TCS, nous avons reçu des explications claires et très intéressantes sur la marche des opérations menées quotidiennement par cet organisme qui s’étend sur toute la Suisse.

Sa mission est également basée sur l’éducation routière. Elle concerne tout d’abord les écoliers, mais aussi les conducteurs qui souhaitent se perfectionner ou rafraîchir leurs connaissances.

Présent lors de tous les déplacements de ses membres, le TCS est à leurs côtés dans les situations critiques.

Merci à Messieurs Grillon et Thévenaz qui nous ont guidés dans le dédale des couloirs du TCS Genève et qui nous ont donné des informations captivantes.

Dépistage du cancer du sein

Dr Béatrice Arzel (à droite) et Olivia, infirmière

La prévention est essentielle !

Le dépistage du cancer du sein s’adresse à toutes les femmes de plus de 50 ans domiciliées ou assurées à Genève. Et il faut vraiment saisir cette chance afin de détecter assez vite une anomalie.

C’est ce message que la doctoresse Béatrice Arzel, directrice de la Fondation genevoise pour le dépistage du cancer du sein, nous a fait passer. Ce cancer est le plus fréquent. En Suisse, une femme sur dix est touchée. Si on ne peut pas empêcher l’apparition de la tumeur, on peut du moins, en la repérant assez tôt, augmenter les chances de guérison.

L’examen, la mammographie, permet de situer une lésion avant qu’on puisse la sentir. Une radiographie tous les deux ans, dès l’âge de 50 ans, représente donc la meilleure façon d’être soigné efficacement et de diminuer la mortalité liée à la maladie.

 

L’Ariana, un musée dédié à la céramique

Au milieu de son magnifique parc,  enneigé  en cette saison, le Musée de l’Ariana déploie son architecture fastueuse. Erigé par Gustave Revilliod pour abriter ses collections personnelles, ce bâtiment ressemble à un palais avec ses colonnades en marbre et ses très hauts plafonds richement décorés.

Nous avons eu le privilège de suivre les explications de Nathalie Rilliet, historienne de l’art et guide officielle, qui nous captivé en nous narrant les tribulations de la céramique de l’Orient à l’Occident à travers 12 siècles. Elle a aussi retracé le chemin de la porcelaine de la Chine à l’Europe et évoqué les grandes manufactures de porcelaine françaises, allemandes et anglaises.

Avec une guide de cette qualité, les vitrines se sont animées et les objets ont pris un relief tout particulier. Après notre déambulation dans le musée, nous nous sommes tous retrouvés à la cafétéria devant une part de tarte aux pommes ou aux poires, une façon conviviale de finir la visite avant d’affronter la bise mordante.

Au bonheur des archéologues

Le sous-sol du Musée d’Art et d’Histoire renferme une captivante présentation de l’histoire archéologique de Genève. Photos et textes foisonnent…  Si bien que le visiteur a peut-être tendance à sautiller d’un sujet à  l’autre.

Mais  Marc-André Haldimand, conteur né et archéologue émérite, nous a  captivés durant une heure et demie en nous promenant dans le dédale des découvertes archéologiques. Ses explications toujours claires et imagées nous ont plongés dans un passé passionnant.

Que ce soit au Salève ou dans les rues de la ville, de précieux vestiges ont été mis à jour et soigneusement recueillis et catalogués. Encore mieux, c’est le Grand Genève qui a fait le sujet de nombreuses investigations avec toujours à la clé l’émergence de quantité  d’objets : ustensiles de ménage, bijoux, armes, statues, matériau de construction et squelettes, pour ne citer que ceux-là. Bref, un bain enrichissant  dans la vie et les œuvres de nos ancêtres !

La terre est petite face à l’univers

Noël Cramer, docteur en astrophysique, longtemps en poste à l’Observatoire de Sauverny, nous a présenté la situation de notre planète perdue parmi des millions de galaxies, d’étoiles et d’autres planètes. Face à l’infini, nous sommes vraiment petits, très petits. De quoi nous laisser songeurs… Le voyage sur la lune des astronomes américains a encore mis en évidence la modestie de notre place dans l’univers. Impression encore renforcée par les données des sondes automatiques qui explorent le système solaire.

Notre situation dans l'univers passionne les participants

Notre situation dans l’univers passionne les participants

Nous avons maintenant la chance de disposer d’instruments qui nous permettent de décrypter les observations astrospatiales. Les distances sont intersidérales et l’informatique en particulier a permis, ces trois dernières décennies un accroissement extraordinaire de nos connaissances. Et ce n’est pas fini, les astrophysiciens découvrent toujours une multitude de planètes extra solaires et certaines pourraient être porteuses de vie.  Une thèse que les spécialistes espèrent vérifier

Un 5e anniversaire chaleureux et animé

Le 14 mai 2012, Les Rendez-vous des 55 ans et + de Thônex ont fêté leur 5e anniversaire.

Avec une septantaine de participants, la salle du restaurant était comble. Le maître des lieux avait mis les petits plats dans les grands pour un menu alléchant.

Mais les festivités ont largement dépassé le cadre du simple repas convivial. Chansons, poèmes, historique et petite revue ont ponctué le déroulement du dîner, sous les applaudissements et les rires de l’assistance. Le tout rythmé par les mélodies d’une accordéoniste de talent.

Invité et remercié pour son précieux soutien, le Conseil administratif de Thônex nous a fait l’honneur et l’amitié de sa présence.

Parmi les discours, il faut relever l’hommage rendu à feu le Docteur Charles-Henri Rapin, spécialiste en gériatrie, conférencier et ami de la première heure.

Les principaux intervenants de nos cours et ateliers ont aussi été de la fête. L’occasion de voir leurs « élèves » sous un jour plus ludique.

Donc, un évènement réussi ! Cap sur le 10e anniversaire…

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