
Le Musée d’ethnographie propose une exposition axée sur la forêt amazonienne, ses habitants et en particulier les chamanes.

Pause lors de la Construction de la Kikré, cuisine extérieure traditionnelle, Brésil
A.Fontanet/Meg
Cette immersion dans le monde si méconnu de la forêt tropicale nous a complètement séduits. Avec des films, de très belles photos et des objets, témoins de cet univers, l’exposition nous conduit à travers la touffeur et l’immensité d’un territoire considéré comme la plus grande forêt du monde.

Lianes utilisées pour la préparation d’une substance hallucinogène. Dans diverses communautés indigènes amazoniennes, l’ayahuasca est traditionnellement utilisé pour entrer en transe dans un but divinatoire ou comme outil thérapeutique et comme puissant outil de purification lors de rituels de guérison sacrés. Cette boisson semble être consommée depuis 4 000 à 5 000 ans
Image internet
Des ethnies très diverses habitent des lieux reculés, mais elles ont toutes un dénominateur commun: un chamane, le médecin de l’âme. Des personnages hors du commun, capables de correspondre avec les esprits en sortant véritablement de leur corps, grâce, il faut bien le dire, à des substances hallucinogènes.

Parure pour le bras, plumes de perroquet. Yanomani, Brésil.Années 1950 Collection MEG
Les chamanes ont une connaissance pertinente du monde. D’abord considérés comme malades mentaux, ils sont désormais appréciés comme des artistes, des acteurs et des médiateurs entre les espèces et surtout, ils sont pris au sérieux.

Diadème cérémonial, plumes de perroquet. Kayapo. Brésil. 1960-1979
J.Watts/Meg
Tout en étant axée sur le chamanisme, l’exposition présente aussi des carquois, des flèches, des poteries et une superbe collection de plumes ornant des couvre-chefs ou des vêtements.

Le cacique, chef, utilise les nouvelles technologies pour protéger les traditions et l’environnement des indiens
Image internet
La parole est donnée aux Amérindiens par un parcours semé d’écrans vidéo où ils nous « parlent ». Des témoignages précieux qui nous permettent de cerner un peu mieux une population géographiquement si lointaine et si différente par sa manière de vivre.

Le chef Raoni Metuktire, un des principaux opposants à la déforestation de la forêt amazonienne.
D.Schweizer/Meg
On y voit aussi l’arrivée des Européens et leur course à l’argent avec la déforestation et les forages pétroliers, d’où de tragiques pollution, pas toujours résolues. Mais le pire, c’est l’état d’esclavage dans lequel ont été réduits ces peuples, si peu enclins à se défendre et les maladies, voire les épidémies qui les ont rongés et décimés.
Cette aventure dans la forêt amazonienne, sous la conduite d’une guide captivante, nous a emmené dans un monde encore trop méconnu et mésestimé.






Qui n’a pas fait appel une fois ou l’autre à l’Imad? Ses nombreuses prestations permettent le maintien à domicile de nombreuses personnes malades, âgées ou en convalescence. Elle favorise la maintien à domicile en préservant l’autonomie par une approche pluridisciplinaire. En partenariat avec les proches aidant et tous les autres intervenants du réseau, l’Imad contribue à améliorer la qualité de la vie et le maintien à la maison de ses 16.798 clients.















































Et depuis sa réouverture en 1982, l’hôtel n’a pas cessé d’évoluer, de se bonifier et de suivre les tendances du jour tout un gardant une touche de classicisme de bon aloi. C’est ce que nous a démontré Didier Dehors, responsable des services techniques. Le Métropole, c’est aussi un restaurant, où les offres changent au gré des saisons. Actuellement, sous le signe de l’Italie se conjuguent une myriade de plats transalpins.
Après un passage éclair aux cuisines, nous avons investi les étages avec en apogée un magnifique coup d’oeil sur la rade depuis le 8e étage.
Une suite retient notre attention: 115 00 francs la nuit, (tout-à-fait dans nos cordes), avec un salon, un bureau, une coiffeuse, le tout surdimensionné. Très confortable, le mobilier est moelleux et cosy. Bon, on se contentera de la « chambrette » à quelques 1000 francs la nuit, tout aussi agréable, mais moins spacieuse.