Les météorites et nous

Noël Cramer, astrophysicien

Toujours passionnant, l’astrophysicien Noël Cramer nous a fait un exposé très savant sur l’impact des météorites. Les puissants téléscopes repèrent déjà ces planètes en formation quand elles sont encore au stade de gaz et poussières. Entre Jupiter et Mars, on note la présence d’astéroïdes composées de plusieurs milliards d’objets. Leur dimension peut atteindre une centaine de kilomètres. Certaines croisent l’orbite de la terre et il y a un risque de collision (géocroiseurs). La lune et Vénus sont pleine de cratères, suite à de telles collisions.

Pourquoi  la terre est-elle épargnée ? L’érosion atmosphérique et la dérive des continents  ont effacé les impacts. Mais, notre planète n’échappe pas à ce phénomène. La probabilité d’un impact devrait avoir lieu tous les 35 millions d’années. Les comètes sont les plus dangereuses, car leur vitesse est beaucoup plus élevée que celle des astéroïdes.

Pour conclure, nous avons une chance sur 116 millions de gagner le gros lot à l’Euromillion. Donc 600 fois plus de chance de recevoir un impact d’astéroïde. A ne pas prendre trop au sérieux….

Brillante Eglise russe

On la voit de loin, l’église russe avec ses neuf coupoles dorées qui brillent au soleil. Elle est construite sur un terrain mis à disposition par la ville de Genève, sur l’emplacement d’un ancien cimetière paléo-chrétien et où se dressait jusqu’au XVe siècle, le couvent Saint Victor.

La première pierre a été posée en septembre 1863 et trois ans plus tard, l’église fut consacrée sous le signe de l’Exaltation de la Sainte Croix. On  fêtera donc son 150e anniversaire en 2016.

L’église se compose d’une nef principale et de deux bas côtés. La fresque de la coupole centrale représente le Christ et aux encoignures, on voit les quatre évangélistes.

C’est le Père Adrien qui nous a expliqué et fait remarquer toutes les beautés picturales  et architecturales  de l’édifice. Les icônes, d’abord, certaines très anciennes, qui  ornent les parois sur presque toute leur surface. Deux d’entre elles ont été offertes par les moines du Mont-Athos. Les deux grandes icônes de l’iconostase, des deux côtés de la porte sainte, mettent en scène le Christ et la Mère de Dieu.

Mais, elles n’occultent pas la beauté d’œuvres moins spectaculaires, mais tout aussi remarquables.

A noter encore que l’église est posée dans un petit jardin fleuri et rempli d’arbustes.


 
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L’affaire Rado

Episode palpitant de la seconde guerre mondiale : l’affaire Rado du nom de ce « talentueux » espion russe établi à Genève. Dans ces temps troublés, la Suisse était une véritable terre d’accueil pour les espions de tous bords, ceux-ci ne risquant qu’une faible peine de prison. Aussi, Alexandre Rado (et toute sa famille) s’est établi dans notre ville pour communiquer des informations à l’URSS. Il a été bientôt épaulé par les époux Hammel, propriétaires d’un magasin de radio à la rue de Carouge et le trio a transmis régulièrement de précieux renseignements à Moscou.

L’historien Richard Gaudet-Blavignac a retracé avec brio ce chapitre souterrain de notre histoire, nous révélant la face cachée de certains citoyens au service de la Russie.

A ce propos, « Genève appelle Moscou », un ouvrage écrit par Drago Arsenijevic, retrace cette tranche d’histoire peu connue et qui mériterait une meilleure audience.

Thônex met l’accent sur le social

Philippe Decrey, conseiller administratif en charge du domaine social, a brossé un large portrait des activités de son dicastère. Le but de ce service : aider tous les communiers qui ont besoin d’un coup de pouce. Fins de mois difficiles, recherche de logement, rallonge pour boucler le budget du camp de ski ou du séjour en colonie des enfants… La mairie est prête à allouer une somme plus ou moins grande pour que chacun puisse boucler ses comptes. Evidemment, cette démarche dépend d’un dossier qui décrit la situation pécuniaire du demandeur.

Tout récemment, une nouvelle prestation est venue encore étoffer l’offre du service social, c’est l’antenne citoyenne. Cette structure, sous la responsabilité de Sandrine Fague, propose d’accompagner ceux qui le souhaitent dans les méandres informatiques de l’administration cantonale, que ce soit pour une déclaration d’impôt, une demande de passeport ou toute autre démarche administrative.

L’administration en ligne se développe à grande vitesse et il est presque indispensable de savoir en maîtriser les difficultés. Grâce à l’assistance de l’antenne citoyenne, les communiers auront un meilleur accès à la société de l’information.

Des fleurs aussi belles que fragiles

La visite de l’établissement horticole Verdonnet-Bouchet se déroule principalement dans des serres. En effet pour arriver à produire des plants robustes, il est indispensable de maîtriser la chaleur, l’arrosage et si possible la lumière. Les serres s’étendent sur plusieurs hectares. En ce milieu de mois d’avril, elles abritent une immense nursery où poussent des plantons de géraniums, de bégonias ou encore de primevères sans oublier une somptueuse surface où règnent des orchidées de toutes les couleurs.

Dans une autre partie, les herbes aromatiques attendent encore de se développer avant d’être lancées dans le commerce. Toutes ces plantes nécessitent des soins attentifs et on ne badine pas avec la qualité. Un feuillage un peu fané, des branches fatiguées… Et hop au compost.

Fournisseur de magasins des deux côtés de la frontière, Verdonnet-Bouchet doit se plier aux normes et aux lois des deux pays, ce qui complique passablement la tâche. Malgré l’immensité des installations, les collaborateurs sont relativement peu nombreux, car autant que possible, la mécanisation a  le relais.  Un homme rempote deux-cents plantes à l’heure et il ne peut lutter contre la machine qui a une cadence de 1400 plantes/horaire.

Mais la nature n’est jamais bien loin. A ce propos, il faut relever que des fraises et autres petits fruits poussent en pleine terre et que la self-cueillette devrait commencer dès mi-mai.

 


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Retour sur terre

Dans sa deuxième conférence, Noël Cramer, docteur en astrophysique,  s’est rapproché de notre planète pour nous faire prendre conscience de quelques phénomènes. La couche d’oxygène de l’atmosphère est le principal marqueur de la présence de la vie (sur les autres planètes aussi). L’atmosphère bloque le rayonnement, mais le  gaz carbonique retient la chaleur (effet de serre). Ce réchauffement va provoquer une accélération des vents, d’où une augmentation des phénomènes climatiques.

Pour étudier ces faits, l’observation est indispensable. Le Chili présente un climat sec  idéal, avec des sommets élevés, éloignés de toute source lumineuse. Le ciel pur et sombre favorise l’examen des étoiles. La Suisse a d’ailleurs aussi établi un centre de recherche à cet endroit.

Il y a quelques jours a été inauguré au Chili Alma, le plus puissant télescope du monde situé à plus de 5.000 mètres. Ce télescope a 16 kilomètres de diamètre et il fonctionne avec des radios-télescopes en réseau. Il permettra de parvenir à la partie la plus lointaine, la plus ancienne et la plus froide l’univers. www.romandie.com

L’Eglise roumaine tout de bois vêtue

Depuis 1995, l’Eglise roumaine se dresse à proximité de la mairie de Thônex. De l’extérieur, elle fait penser à une construction montagnarde, avec son toit en bardeaux et ses murs en sapin et en chêne, sans clous. Sa simplicité frappe et interpelle. Nous avons eu le privilège d’entrer dans les lieux et d’entendre l’archiprêtre Damian Ionescu rappeler l’histoire de l’édifice, d’abord monté en Roumanie, puis démonté pour le transport par route et réassemblé à Thônex (comme un kit).

L’intérieur du bâtiment est chaleureux, avec ses murs  ponctué de belles icones très colorées. Le sol est recouvert de tapis en laine tissés main. Et contrairement à la coutume roumaine où les fidèles se tiennent debout, ici des bancs et des chaises recouverts de coussins brodés attendent l’auditoire.

L’autel  se cache derrière des portes de bois sculptés. C’est aussi là que sont soigneusement entreposés les habits de l’archiprêtre, qui revêt une tenue différente selon le calendrier.

Chaque dimanche, l’office est célébré à 10 heures et bien sûr à l’occasion des grandes fêtes, comme Pâques. L’archiprêtre souligne encore que l’église est ouverte à tous.

Le Touring veille sur nous

Véritable ange gardien des automobilistes et des personnes qui voyagent, le Touring Club Suisse est une grande machine efficace. Dans son centre nerveux, à Blandonnet, la centrale reçoit des appels aussi  bien du coin de la rue que de l’autre bout du monde. Que ce soit une batterie défaillante ou un accident grave qui nécessite un rapatriement, le TCS répond présent et organise dépannage et retour au pays dans les meilleures conditions. Téléphonistes, techniciens et personnel médical sont de piquet 24 heures sur 24.

           

Dans les locaux du TCS, nous avons reçu des explications claires et très intéressantes sur la marche des opérations menées quotidiennement par cet organisme qui s’étend sur toute la Suisse.

Sa mission est également basée sur l’éducation routière. Elle concerne tout d’abord les écoliers, mais aussi les conducteurs qui souhaitent se perfectionner ou rafraîchir leurs connaissances.

Présent lors de tous les déplacements de ses membres, le TCS est à leurs côtés dans les situations critiques.

Merci à Messieurs Grillon et Thévenaz qui nous ont guidés dans le dédale des couloirs du TCS Genève et qui nous ont donné des informations captivantes.

Dépistage du cancer du sein

Dr Béatrice Arzel (à droite) et Olivia, infirmière

La prévention est essentielle !

Le dépistage du cancer du sein s’adresse à toutes les femmes de plus de 50 ans domiciliées ou assurées à Genève. Et il faut vraiment saisir cette chance afin de détecter assez vite une anomalie.

C’est ce message que la doctoresse Béatrice Arzel, directrice de la Fondation genevoise pour le dépistage du cancer du sein, nous a fait passer. Ce cancer est le plus fréquent. En Suisse, une femme sur dix est touchée. Si on ne peut pas empêcher l’apparition de la tumeur, on peut du moins, en la repérant assez tôt, augmenter les chances de guérison.

L’examen, la mammographie, permet de situer une lésion avant qu’on puisse la sentir. Une radiographie tous les deux ans, dès l’âge de 50 ans, représente donc la meilleure façon d’être soigné efficacement et de diminuer la mortalité liée à la maladie.

 

L’Ariana, un musée dédié à la céramique

Au milieu de son magnifique parc,  enneigé  en cette saison, le Musée de l’Ariana déploie son architecture fastueuse. Erigé par Gustave Revilliod pour abriter ses collections personnelles, ce bâtiment ressemble à un palais avec ses colonnades en marbre et ses très hauts plafonds richement décorés.

Nous avons eu le privilège de suivre les explications de Nathalie Rilliet, historienne de l’art et guide officielle, qui nous captivé en nous narrant les tribulations de la céramique de l’Orient à l’Occident à travers 12 siècles. Elle a aussi retracé le chemin de la porcelaine de la Chine à l’Europe et évoqué les grandes manufactures de porcelaine françaises, allemandes et anglaises.

Avec une guide de cette qualité, les vitrines se sont animées et les objets ont pris un relief tout particulier. Après notre déambulation dans le musée, nous nous sommes tous retrouvés à la cafétéria devant une part de tarte aux pommes ou aux poires, une façon conviviale de finir la visite avant d’affronter la bise mordante.