Une brillante exposition

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Couronne en or, Sumatra

Une fois de plus, la Fondation Baur nous enchante, cette fois-ci, par l’exposition « Bijoux d’Orient  lointains, Au fil de l’or et de l’eau » qui nous propose de suivre la voie maritime de ce chemin mythique grâce à la magie de parures archéologiques ou ethniques. De l’Arabie à l’Insulinde, elle dévoile la richesse des cultures des royaumes des bords de mer, mettant en vedette l’or, métal légendaire symbolique d’éternité. En effet, c’est l’or qui nous emmène dans ce périple au fil de l’eau.

Image internet                                            Amulette Pendentif, or et cristal de roche. Cambodge, Khmers, IX-XIII siècle

Plus de trois-cents bijoux provenant de collections privées ou de musées garnissent les vitrines dans toute leur splendeur et brillent de mille feux. La Fondation Baur offre au visiteur un voyage dans le temps et dans l’espace, mais aussi dans les traditions patrimoniales de ces peuples du bout du monde. Ils révèlent une partie des civilisations disparues par leur magnificence et leur variété. Ils rappellent aussi un univers symbolique menacé d’oubli.

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Collier or et coton. Tamil Nadu, XIX-XX siècles

A cette exposition viennent s’ajouter des sculptures et des textiles provenant du Musée d’ethnographie, du musée Barbier-Müller ainsi que d’une collection privée.

Très traditionnelles, les pièces exposées démontrent parfois une réelle modernité qui interpelle le visiteur. Finalement la création n’a ni âge, ni frontière. Elle est en perpétuelle mutation. La beauté de ces bijoux est éternelle et elle nous captive.

La réflexologie, c’est le pied

Les Egyptiens

La réflexologie ne date pas d’aujourd’hui

La réflexologie ne date pas d’aujourd’hui, car elle était déjà pratiquée par les Egyptiens. Elle repose sur le postulat que chaque zone du corps correspond à une zone du pied et que par conséquent des massages adéquats peuvent soulager bien des maux. On peut établir une carte du corps et la transposer sur le pied, dessus ou dessous. Martine Schmidt pratique cette méthode depuis de longues années. Infirmière de formation , elle a, au fil du temps, développé son toucher afin d’augmenter son efficacité.

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Toutes sortes d’écoles se targuent d’enseigner la réflexologie. Martine Schmidt, quant à elle, a mis sur pied une formation pour les infirmières et d’autres associations l’ont suivie dans cette voie. Maintenant, on va vers des institutions reconnues qui amènent à un brevet fédéral. D’autre part, les praticiens ont l’obligation de suivre 40 heures de formation par an. Ces soins prodigués par des masseurs formés avec un certain nombre d’heures d’expérience, sont remboursés par les assurances complémentaires.

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On peut à tout âge faire appel à un réflexologue, qui soigne aussi bien les prématurés que les seniors.  » Le contact que l’on a dans le toucher ouvre beaucoup de portes, souligne encore Mme Schmidt. »

Le chamane et la pensée de la forêt

Cette exposition propose aux visiteurs une expérience immersive grâce à la richesse visuelle de ses collections, ainsi qu’aux installations sonores qui récréent l’ambiance de la forêt amazonienne.

Le Musée d’ethnographie propose une exposition axée sur la forêt amazonienne, ses habitants et en particulier les chamanes.

Pause lors de la Construction de la Kikré, cuisine extérieure traditionnelle A.Fontanet/Meg

Pause lors de la Construction de la Kikré, cuisine extérieure traditionnelle, Brésil
A.Fontanet/Meg

Cette immersion dans le monde si méconnu de la forêt tropicale nous a complètement séduits. Avec des films, de très belles photos et des objets, témoins de cet univers, l’exposition nous conduit à travers la touffeur et l’immensité d’un territoire considéré comme la plus grande forêt du monde.

Dans diverses communautés indigènes amazoniennes, l’ayahuasca est traditionnellement utilisé pour entrer en transe dans un but divinatoire ou comme outil thérapeutique et comme puissant outil de purification lors de rituels de guérison sacrés. Cette boisson semble être consommée depuis 4 000 à 5 000 ans Image internet

Lianes utilisées pour la préparation d’une substance hallucinogène. Dans diverses communautés indigènes amazoniennes, l’ayahuasca est traditionnellement utilisé pour entrer en transe dans un but divinatoire ou comme outil thérapeutique et comme puissant outil de purification lors de rituels de guérison sacrés. Cette boisson semble être consommée depuis 4 000 à 5 000 ans
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Des ethnies très diverses habitent des lieux reculés, mais elles ont toutes un dénominateur commun: un chamane, le médecin de l’âme. Des personnages hors du commun, capables de correspondre avec les esprits en sortant véritablement de leur corps, grâce, il faut bien le dire, à des substances hallucinogènes.

 

Parure pour le bras

Parure pour le bras, plumes de perroquet. Yanomani, Brésil.Années 1950 Collection MEG

 Les chamanes ont une connaissance pertinente du monde. D’abord considérés comme malades mentaux, ils sont désormais appréciés comme des artistes, des acteurs et des médiateurs entre les espèces et surtout, ils sont pris au sérieux.

Plumes de perroquets. Diadème cérémonial, Kayapo.Brésil J.Watts/Meg

Diadème cérémonial, plumes de perroquet. Kayapo. Brésil. 1960-1979
J.Watts/Meg

Tout en étant axée sur le chamanisme, l’exposition présente aussi des carquois, des flèches, des poteries et une superbe collection de plumes ornant des couvre-chefs ou des vêtements.

Aujourd'hui les Indiens utilisent les nouvelles technologies pour protéger leur traditions et environnements Image internet

Le cacique, chef, utilise les nouvelles technologies pour protéger les traditions et l’environnement des indiens
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La parole est donnée aux Amérindiens par un parcours semé d’écrans vidéo où ils nous « parlent ». Des témoignages précieux qui nous permettent de cerner un peu mieux une population géographiquement si lointaine et si différente par sa manière de vivre.

Le chef Raoni Metuktire, des principaux opposants à la déforestation de la forêt amazonienne. D.Schweizer/Meg

Le chef Raoni Metuktire, un des principaux opposants à la déforestation de la forêt amazonienne.
D.Schweizer/Meg

On y voit aussi l’arrivée des Européens et leur course à l’argent avec la déforestation et les forages pétroliers, d’où de tragiques pollution, pas toujours résolues. Mais le pire, c’est l’état d’esclavage dans lequel ont été réduits ces peuples, si peu enclins à se défendre et les maladies, voire les épidémies qui les ont rongés et décimés.

Cette aventure dans la forêt amazonienne, sous la conduite d’une guide captivante, nous a emmené dans un monde encore trop méconnu et mésestimé.

L’union fait la force

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L’Union maraîchère a été fondée en 1949 et depuis cette date (65 ans), elle n’a pas cessé de fonctionner pour la plus grande satisfaction des 35 maraîchers sociétaires, qui génèrent 350 emplois.

Visite sous la conduite d'Aurélin Picaud, adjoint de direction

Visite sous la conduite d’Aurélien Picaud, adjoint de direction

La  bourse aux légumes bruisse d’activités tout au long de la journée. Les producteurs amènent leurs fruits et légumes en soirée et, dès le matin, ils sont traités pour la vente. D’abord, tout ce qui est abîmé est mis de côté pour servir de compost (biogaz). Puis les fruits et légumes sont calibrés, placés et étiquetés caisse par caisse. De plus la production est labellisée GRTA, soit « Genève-région-terre-avenir ». Le contrôle qualité est permanent et sévère, avec aussi le logo « suisse-garantie ».

A peine déchargé des camions, la chaîne du tri commence

A peine déchargé des camions, la chaîne du tri commence

Les barquettes que nous achetons dans les magasins représentent un premier choix. Le deuxième choix est acheminés dans des points de vente « 2e choix » et vers des association comme « Partage ».

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Calibrage mécanique et contrôle qualité sous l’œil attentif des collaborateurs

Dans la belle halle, avec de grandes fenêtres et une impressionnante poutraison en bois, les employés se démultiplient à diverses tâches: emballage, acheminement, surveillance des machines, etc. Beaucoup de besognes  s’effectuent mécaniquement sous l’oeil attentif des collaborateurs. Surplombant cette ruche, dans les bureaux de l’administration, des « boursiers » enregistrent les demandes et les disponibilités en marchandises. Faire coïncider les une avec les autres relève d’un grand exercice permanent d’équilibre.

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Caissettes de tomates étiquetées avec le logo « suisse-garantie »

Tout le complexe des bâtiments est marqué du sceau Minergie grâce aux cellules voltaïques posées sur le toit et à des aspirateurs à air frais qui refroidissent gratuitement les lieux (température moyenne à Genève 12 degrés) à volonté.

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Contrôlé, emballé, le produit est prêt à repartir dans la grande distribution

Clients: vous et moi. La production maraîchère de Genève et des zones franches est acquise en très grande partie par la Coop, la Migros et Manor, qui la dispatche  dans toute la Suisse. Nous en profitons donc tous les jours quand nous faisons nos achats dans ces grands magasins. Comme l’Union maraîchère fonctionne 6 jours sur 7, nous sommes assurés de trouver des produits frais. « C’est d’ailleurs chaque jour la course à la fraîcheur, déclare Olivier Rouquette, responsable de cette tâche. » Et il recommande: « Ne jamais mettre les tomates au frigo, ce n’est pas nécessaire. Elles se conservent très bien à l’air ambiant. »

Avec plus de 100 variétés de légumes, (25.000 tonnes par an) le travail est permanent et exige beaucoup de soin.

L’Imad, institution très appréciée des Genevois

capture-decran-2016-10-12-a-13-49-12Qui n’a pas fait appel une fois ou l’autre à l’Imad? Ses nombreuses prestations permettent le maintien à domicile de nombreuses personnes malades, âgées ou en convalescence. Elle favorise la maintien à domicile en préservant l’autonomie par une approche pluridisciplinaire. En partenariat avec les proches aidant et tous les autres intervenants du réseau, l’Imad contribue à améliorer la qualité de la vie et le maintien à la maison de ses 16.798 clients.

Soins à domicile

Soins à domicile

Ses 38 équipes réparties sur les deux rives apportent principalement des soins et si c’est nécessaire, une hospitalisation à domicile, mais aussi une aide en ergothérapie, des repas, une aide pratique et du repos dans une unité d’accueil temporaire.

Livraison à domicile des repas

Livraison à domicile des repas

Frédéric Lejuste, directeur du centre de maintien des Eaux-Vives et Angélique Ilous, responsable d’équipe nous ont un peu détaillé les diverses tâches de l’Imad. Les 2.102 collaborateurs sont encore chargés de la gérance sociale et de l’animation dans les immeubles avec encadrements. Ils veillent à la nutrition et à la sécurité à domicile. Dans leur cahier des charges, ils assument également les urgences sociales et s’occupent de la veille et des couchers tardifs.
La Lamal prend en charge les soins infirmiers, l’évaluation et les conseils, les soins de base, les examens en cours de traitement et l’ergothérapie.

Quelques chiffres de 2015:
589.558 heures de soins
474.000 repas livrés
+ de 300.000 kilomètres effectués et non facturés
6.200 prestations par jour en moyenne
76% de clients en âge de retraite
48% de plus de 80 ans
67% de femmes

Frankenstein, crée des ténèbres

Mary Shelley

Photo Internet                Mary Shelley 1797-1851

C’est durant l’été 1816 que Mary Shelley rédige à Cologny, invitée chez son ami Lord Byron qui loue pour l’été la Villa Diodatti, son roman de science-fiction, Frankenstein.

Photo Internet La villa Diodatti célèbre pour avoir été habitée par Lord Byron et ses amis Mary Shelley et son mari et d'autres durant l'été 1816

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La villa Diodatti célèbre pour avoir été habitée par Lord Byron et ses amis Mary Shelley et son mari et d’autres durant l’été 1816

Dans son livre, la jeune femme de 19 ans, présente son héros, un savant, fils d’une bonne famille genevoise, Victor Frankenstein. Ce praticien en science anatomique donne vie à un cadavre au moyen d’une étincelle d’électricité. Une bonne volonté de départ, qui va se retourner contre le Docteur et entraîner une série de catastrophes.

Photon internet Lord Byron Son séjour helvétique de mai à octobre 1816 donnera naissance à trois œuvres majeures (Le Prisonnier de Chillon, Le Pèlerinage du chevalier Harold – Chant III et Manfred), véritables cartes de visite de la Riviera vaudoise et des Alpes bernoises.

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Lord Byron, ami des Shelley. Son séjour helvétique en 1816 donnera naissance à des œuvres majeures, véritables cartes de visite de la Riviera vaudoise et des Alpes bernoises.

Pour célébrer le deux-centième anniversaire de la naissance de ce chef-d’œuvre de la littérature romantique, la Fondation Bodmer présente une exposition temporaire consacrée à la vie de ce roman d’épouvante.

Photo internet Dans le film de James Whale, en 1931, l'acteur Boris karloff incarne la créature de Frankenstein

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Dans le film de James Whale, en 1931, l’acteur Boris karloff incarne la créature de Frankenstein

A la suite de notre guide, Madame Evelyn Riedener-Meyer, nous déambulons dans les sous-sols de la belle maison de maître. Au mur des tableaux et des gravures de 1816. Dans les vitrines de nombreux ouvrages, dont le premier manuscrit de Mary Shelley corrigé et réécrit, toujours à la main, avant d’être édité anonymement en 1818 à Londres. Anonymement, car, à cette époque, les femmes ne sont pas sensées écrire ! En 1821 sort à Paris la traduction française. La même année, Mary le réédite sous son nom d’auteure. Pendant 13 ans, elle ne cesse de revoir et d’amender son texte avant de le présenter à nouveau, en 1831, au public.

Image internet Page manuscrite du Frankenstein de Mary Shelley, 1816

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Page manuscrite du Frankenstein ou le Prométée moderne de Mary Shelley, 1816

Ce roman philosophique, à mi-chemin entre le Gothique et le Romantisme, est considéré comme l’un des plus grands best-seller de tous les temps.

La Neptune

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« Neptune, emmène-moi sur les eaux du Léman ! ».

Pour couronner une année riche en évènements, nous avons organisé une navigation sur la Neptune, barque emblématique de Genève. Construite en 1904 à Locum, elle a longtemps servi au transport de marchandises, notamment de pierres de la carrière de Meillerie. Maintenant, elle navigue comme « bateau de plaisance » et emmène sur les eaux du Léman entreprises, mariages et tout autre groupe de personnes qui souhaitent embarquer sur cette belle relique du passé.

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Vogue la barque sous un soleil éclatant et une chaleur torride

La Barque accueille 30 personnes sous voiles et 90 sans les voiles. Nous avons parié sur une météo favorable et avons réservé une navigation sous voile. Et bien nous en a prit. Ce jeudi-là, après des semaines de temps brouillé, pluvieux et calamiteux, il a fait une journée splendide. Nous avons donc investi le plancher en bois de la Neptune, le soir à 17 heures par un soleil éclatant et une chaleur torride. Départ pour le large. Le patron, Patrick Zbinden ordonne aux bakounis de larguer les amarres et tout-de-suite, un air légèrement plus frais vient nous chatouiller. Passée la rade, dans un fracas d’antan, les voiles sont hissées et là, nous jouissons vraiment du spectacle. Une navigation, lente, toute en douceur nous permet de découvrir les rives. Tous les bateaux que nous rencontrons nous font des signes amicaux.

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De la soute montent breuvages et en-cas

Mais la chaleur nous ferait presque fondre. Aussi nous remontons de la soute, les breuvages et les en-cas préparés par Lorenzo Sofia. Les bouteilles d’eau sont mises à rude contribution, puis au rythme lent et apaisant de la barque, nous grignotons de délicieux canapés, sandwiches et pains surprise. Le tout arrosé quand même de vin rouge. Chacun apprécie cette intervalle rafraîchissant et gastronomique.

en ciel

Le retour, toujours sous voile, nous fait raser le jet d’eau dont les gouttelettes s’irisent dans un arc-en ciel-parfait. A 20 heures, tout le monde débarque avec en mémoire des souvenirs nautiques extraordinaires et le souhait de renouveler l’opération. Belle chaleur, beau temps, compagnie sympathique, équipage chevronné et petite bouffe agréable: une sortie plus que réussie.

Les élixirs floraux, véritables auxiliaires de mieux être

Depuis des millénaires les élixirs floraux sont utilisés pour améliorer notre équilibre, notre santé et pour trouver une meilleure harmonie entre son esprit et son corps.

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Les élixirs floraux existent sous forme de granules, de pommade, de spray ou en gouttes

Françoise Donzé, naturopathe,  nous a présenté ces élixirs qui ont déjà  été signalés 1000 ans avant J.-C. En Inde aussi, il y a des siècles, des bains à base de fleurs aidaient les femmes à atténuer leurs maux. Paracelse a également recherché les bienfaits des fleurs pour guérir les maladies émotionnelles. Bref, quand le docteur Bach s’est intéressé à son tour au sujet, il avait quelques illustres prédécesseurs. Il a mis au point la quintessence florale, qui procure un soulagement à des petits désagréments quotidiens.

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Françoise Donzé présente les différentes gammes de produits floraux

Le lien entre émotionnel et physique est évident. Nous sommes confrontés régulièrement à nos peurs, nos angoisses, nos ressentiment ou encore  notre tristesse; qui à la longue affectent notre physique et dérègle notre organisme.  Les élixirs nous aident à retrouver notre équilibre, à retrouver notre unisson et ils nous donnent du pep. L’estime de soi remonte et la créavité aussi. C’est donc normal qu’il y ait un engouement populaire pour ces médecines.

Aujourd'hui,

Aujourd’hui, les élixirs floraux rencontrent beaucoup de succès

Le règne végétal, les fleurs et les plantes présentent une fréquence vibratoire et émettent des résonnances électromagnétiques  qui ont aussi une résonnance dans notre système vibratoire.

Très ancienne (elle remonterait à 6 millions d’années), elle est l’emblème des fleurs du bush australien. Elle est connue pour sa capacité à aider les gens à surmonter leurs difficultés, leur désespérance. Elle permettrait de retrouver ténacité et endurance lorsque l’on perd nos forces.

Photo Jacquemin                                                                                        Cette fleur de waratha remonterait à 6 millions d’années, elle est l’emblème des fleurs du bush australien utlisée dans les élixirs de Ian White

En ayant une vision lucide et réelle de ce qui se passe en nous, nous allons trouver  l’élixir qui nous correspond. Mais Françoise Donzé met en garde: pas d’automédication! Les conseils d’un spécialiste (pharmacien, naturopathe, etc.) sont indispensables.

Musée d’ethnographie (MEG)

Le MEG

Photo internet           Le MEG, avec sa façade claire et biaisée fait penser à une pagode.             

Avec son toit pentu qui s’élance vers le ciel comme une pagode, le Musée d’ethnographie, nouvelle mouture ne passe pas inaperçu. Pendant une heure, un guide bien documenté, nous a fait découvrir l’institution et sa manière originale d’appréhender la muséographie. C’était une visite bien agréable et utile pour comprendre l’agencement des vitrines. Le toit pointu abrite une bibliothèque bien documentée et une audiothèque dans laquelle on peut écouter presque toutes les musiques du monde. C’est là que se déroulent les séances d’ethnomusicologie.

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Photo internet                                      La visite commence par l’Arche de Noé  qui fait face à la fresque des vagues en mouvement perpétuel.

La salle d’exposition, en sous-sol présente une imposante arche de Noé, sur laquelle sont rassemblés des objets de tous pays, venus par bateau. Lui fait face, une grande fresque de vagues filmées de haut, qui illustrent par leur mouvement perpétuel le temps qui passe inexorablement. Ce qui fait penser que nous ne sommes qu’un grain de sable insignifiant dans cet insondable univers.

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Photo Internet                  L’exposition permanente conte la façon dont les différentes cultures se sont développées au cours du temps.

Dans la salle principale, les vitrines sont alignées par continent. Elles donnent un aperçu de certains côtés des populations d’antan. Que ce soit les aborigènes d’Australie, les Indiens d’Amérique ou encore les Inuits, nous découvrons les principaux et souvent très beaux objets de leur vie. Utilitaires ou décoratifs, ils offrent une intéressante image de la vie des ces populations souvent disparues ou en voie de disparition.

Une visite qui nous a un peu laissé sur notre faim, c’était d’ailleurs le but: donner l’envie d’y retourner pour mieux découvrir et admirer tous ces objets ayant réellement servi dans la « vraie vie ».

Les Ballets russes

Claude Golovine

Claude Golovine, danseuse professionnelle et professeure de ballets classique, moderne et contemporain

Claude Golovine, notre professeur de danse, nous a conté l’histoire des ballets russes et de leur influence notoire encore aujourd’hui sur la danse.

Louis XIV a fondé le ballet royal, qui devait servir le pouvoir politique de l’époque. Le ballet montrait l’état d’esprit des gens d’alors, tout était harmonieux et les pas rapides. Après la révolution le ballet continue d’exister, marqué ensuite par la période romantique. La créativité était limitée par un code strict. A ce moment-là, le ballet s’essouffle un peu.

En Russie, il n’y a pas de révolution. C’est un empire, le pouvoir est riche et le régime stable. Le pouvoir dote largement et de façon éclairée les artistes. Marius Petitpas part pour la Russie. Il va développer énormément les mouvements du corps de ballet. Il lui donne beaucoup de lyrisme, tout en gardant une technique parfaite. Il collabore avec les plus grands compositeurs: Tchaïkowsky, Borodine, etc. C’est sur ce terrain que se développe Serge Diaghilev. Et enfin, Michel Fokine, un vrai Russe prend la tête des ballets. Il chorégraphie entre autres Pétrouchka, et l’Oiseau de feu. Il travaille avec tous les compositeurs russes, mais aussi avec d’autres. Diaghilev qui vient de la petite noblesse russe adore la musique; il prend des cours avec Rimski-Korsakov qui compose une musique très russe comme Schéhérazade. Deux mouvements s’affrontent, l’un sous l’influence européenne et l’autre qui veut remettre en relief les valeurs russes. Diaghilev monte une revue: Le monde de l’art. Il va aussi devenir l’assistant du prince Volkovsky qui dirige tous les théâtres. Et surtout, il va découvrir Nijinsky, un très jeune danseur qui subjugue tout le monde par son talent. Il décide de monter une exposition de peintres russes à Paris et il rencontre un grand succès.

Jusqu’en 1915, les ballets russes marchent bien, puis la révolution change beaucoup de choses. En 14-18, les frontières se ferment. Diaghilev s’intéresse à des artistes français et espagnols. En 1929, c’est la dernière représentation des ballets russes.

Serge Lifar et Balanchine vont abandonner l’expression russe pour interpréter le ballet de façon plus moderne. Puis c’est le Marquis de Cuevas qui prend la relève dans les années 50 et qui à son tour marque l’histoire du ballet.

L'histoire des ballets passionne un nombreux publique

L’histoire des ballets passionne un nombreux
publique