Musée d’ethnographie (MEG)

Le MEG

Photo internet           Le MEG, avec sa façade claire et biaisée fait penser à une pagode.             

Avec son toit pentu qui s’élance vers le ciel comme une pagode, le Musée d’ethnographie, nouvelle mouture ne passe pas inaperçu. Pendant une heure, un guide bien documenté, nous a fait découvrir l’institution et sa manière originale d’appréhender la muséographie. C’était une visite bien agréable et utile pour comprendre l’agencement des vitrines. Le toit pointu abrite une bibliothèque bien documentée et une audiothèque dans laquelle on peut écouter presque toutes les musiques du monde. C’est là que se déroulent les séances d’ethnomusicologie.

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Photo internet                                      La visite commence par l’Arche de Noé  qui fait face à la fresque des vagues en mouvement perpétuel.

La salle d’exposition, en sous-sol présente une imposante arche de Noé, sur laquelle sont rassemblés des objets de tous pays, venus par bateau. Lui fait face, une grande fresque de vagues filmées de haut, qui illustrent par leur mouvement perpétuel le temps qui passe inexorablement. Ce qui fait penser que nous ne sommes qu’un grain de sable insignifiant dans cet insondable univers.

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Photo Internet                  L’exposition permanente conte la façon dont les différentes cultures se sont développées au cours du temps.

Dans la salle principale, les vitrines sont alignées par continent. Elles donnent un aperçu de certains côtés des populations d’antan. Que ce soit les aborigènes d’Australie, les Indiens d’Amérique ou encore les Inuits, nous découvrons les principaux et souvent très beaux objets de leur vie. Utilitaires ou décoratifs, ils offrent une intéressante image de la vie des ces populations souvent disparues ou en voie de disparition.

Une visite qui nous a un peu laissé sur notre faim, c’était d’ailleurs le but: donner l’envie d’y retourner pour mieux découvrir et admirer tous ces objets ayant réellement servi dans la « vraie vie ».

swissôtelMETROPOLE

Luxe, calme et volupté. IMG_0893

Au coeur de Genève, un cinq étoiles participe depuis plus de 160 ans à la vie de la cité. C’est un bâtiment emblématique de la ville et les Genevois l’ont bien compris quand ils ont choisi en votation à 71% la restauration du Métropole. C’était en février 1977.

IMG_0886Et depuis sa réouverture en 1982, l’hôtel n’a pas cessé d’évoluer, de se bonifier et de suivre les tendances du jour tout un gardant une touche de classicisme de bon aloi. C’est ce que nous a démontré Didier Dehors, responsable des services techniques. Le Métropole, c’est aussi un restaurant, où les offres changent au gré des saisons. Actuellement, sous le signe de l’Italie se conjuguent une myriade de plats transalpins.

IMG_0869Après un passage éclair aux cuisines, nous avons investi les étages avec en apogée un magnifique coup d’oeil sur la rade depuis le 8e étage.

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Puis visites de quelques chambres: mobilier sobre, salles de bain luxueuses, vastes rangements.

IMG_0890Une suite retient notre attention: 115 00 francs la nuit, (tout-à-fait dans nos cordes), avec un salon, un bureau, une coiffeuse, le tout surdimensionné. Très confortable, le mobilier est moelleux et cosy. Bon, on se contentera de la « chambrette » à quelques 1000 francs la nuit, tout aussi agréable, mais moins spacieuse.

Notre visite se termine par un café-viennoiseries bienvenu et chacun regagne sa chaumière, bienheureux d’avoir un toit.

Lascaux, la préhistoire à notre porte

 

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William Shakespeare : « Le passé est un prologue ». L’âge estimé des gravures et peintures de la grottes de Lascaux est estimé à 18’000 et 17’000 ans.

Nous avons eu la chance de faire un magnifique voyage dans le temps en visitant l’exposition sur la grotte de Lascaux qui s’étend sur près de 4000 mètres carrés. C’est d’abord l’aventure de quatre garçons qui découvrent par hasard le site en 1940. L’ouverture était bouchée par des éboulements successifs mais, un arbre déraciné met à jour l’entrée étroite d’un tunnel possible. Les garçons l’agrandissent et se faufilent à l’intérieur. Ils aperçoivent les premières peintures, puis le lendemain, les découvertes continuent. Ils réalisent alors que ces fresques ont une certaine importance et en parlent à leur instituteur. A partir de là, la rumeur enfle, les visiteurs affluent et le monde scientifique s’intéresse au lieu.

Le puits, d'une profondeur de 5 mètres, présente l'unique figure humaine de la grotte de Lascaux.

Le puits, d’une profondeur de 5 mètres, présente l’unique figure humaine, de la grotte.  Un homme blessé au thorax porte un masque d’oiseau. Qui était-il ? Chasseur ? Chaman ? Pour les spécialiste l’énigme demeure.  A ses côtés, un taureau transpercé d’une flèche et un oiseau. Des signes, non-décodés à ce jour, ponctuent la scène. De nombreux mystères demeurent sur la vie de ceux qui nous précédés il y a des milliers d’années.

Mais la notoriété a un prix. Avec plus de 1000 entrées par jour, les détériorations commencent. Un développement d’algues dû la vapeur d’eau produite par la respiration altèrent encore les fresques. Seule solution, fermer le site, ce qui est ordonné par André Malraux, ministres des affaires culturelles en 1963. Mais c’est vraiment très dommage de laisser de tels trésors dans l’oubli.  Une réplique de Lascaux est alors réalisée à 200 mètres de l’original et les portes sont ouvertes en 1983.

Scène de la vie quotidienne. Une contribution des Musées d’histoire naturelle et d’art et d’histoire de la ville de Genève

270 000 visiteurs par an… C’est trop, les lieux se fragilisent, alors un nouveau Lascaux est mis en chantier. C’est un fac-similé, semblable en tous points à l’original, l’ouverture a été faite l’an passé. Mais pour ceux qui ne souhaitent pas se déplacer, une formidable exposition itinérante a été montée. Elle met en scène les peintures rupestres, les hommes de l’époque (1963 gravures et peintures sont renfermées au total à Lascaux) et retrace la vie d’alors. Avec des reproductions, des maquettes, des écrans tactiles, un film en 3D…On en a plein les yeux; on découvre et on comprend ainsi un peu mieux l’aube de notre histoire.

Un magnifique cervidé et des signes dont on ignore toujours la signification

Un cervidé couronné de bois somptueux et des signes dont on ignore toujours la signification.

Musée de l’Ordre de Malte

Internet La Commanderie de Compesières, une maison forte du XVe siècle , abrite la mairie, la cure et le Musée de l'ordre de Malte

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Aujourd’hui, la Commanderie de Compesières, une maison forte du XVe siècle, abrite la mairie, la cure et le musée de l’Ordre de Malte

La commanderie de Compesières renferme un petit Musée très précieux : celui de l’Ordre de Malte. Michèle Zanetta, la conservatrice, nous a présenté les différents objets de l’unique pièce du Musée. Véritable historienne de l’Ordre de Malte. Elle nous a narré les péripéties tourmentées et guerrières des chevaliers entre l’Europe et Jérusalem en passant bien sûr par Malte et Rhodes. Mais à côté de l’histoire militaire de l’Ordre, elle a relevé la mission hospitalière de ces hommes à la foi chrétienne indéniable.

Internet La Croix de l'Ordre de Malte

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La Croix de l’Ordre

Aujourd’hui,  l’Ordre de Malte a abandonné ses activités militaires pour se consacrer uniquement à sa vocation originelle: le service des pauvres et des malades. Ses nombreuses représentations diplomatiques lui permettent d’agir efficacement dans le monde entier. Son combat le plus connu est la lutte contre la lèpre, mais il dirige aussi de nombreux hôpitaux et envoie une aide médicale dans les cinq continents. Il est également présent sur tous les lieux de guerre et de catastrophes, sans compter sa présence auprès des malades et des handicapés, ainsi que dans les corps d’ambulanciers volontaires en Europe et en Amérique du Nord.

Génération après génération, l’esprit chevaleresque et les traditions ont été perpétués, ce qui permet de trouver la volonté de soulager les souffrances physiques et morales par des soins modernes et une attitude d’écoute et de respect sous l’emblème de la croix de Malte.

Des montres exceptionnelles

La maison Vacheron Constantin. Le site historique au quai de l'Ile

La maison Vacheron Constantin en l’Ile                                                 Photo Internet                                                        

Depuis sa fondation il y a 260 ans, la maison Vacheron Constantin n’a cessé de se développer avec succès. Aujourd’hui, l’entreprise appartient au groupe Richemont, nous apprend l’hôtesse qui nous reçoit dans un salon du site historique de la manufacture au Quai de l’Île.

Le lumineux salon "Patrimoine". Photo Internet

Le lumineux salon « Patrimoine ».
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En septembre 1755, un jeune Maître horloger genevois de 24 ans fonde ce qui est aujourd’hui la plus ancienne manufacture horlogère au monde, en activité continue depuis sa création. La vocation de cette fabrique est de faire perdurer l’exceptionnel savoir-faire des grands horlogers cabinotiers genevois, poursuit notre hôtesse, avant de nous inviter à découvrir l’exposition temporaire des montres de poche.

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A  l’intérieur du boîtier, des merveilles de haute technologie
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La plus ancienne, datée de 1755, est en argent ornée d’aiguilles en or finement ciselées. Au fil des présentoirs, nous découvrons des pièces uniques et de plus en plus compliquées. Montre à musique, montre crées spécialement pour la marine, montre à double face, l’une indiquant l’heure, l’autre un calendrier affichant date et jour de la semaine ainsi que les phases de la lune. D’une vitrine à l’autre, nous remontons le temps, en admirant des merveilles de technologie sans précédent avec de plus en plus de complications. Nous nous émerveillons devant l’art de l’élégance horlogère dans toute sa finesse, la beauté et le raffinement des boîtiers en or ou en argent finement ciselé, gravé ou émaillé. Dès sa création et jusqu’à nos jours, des générations d’artisans horlogers et de maîtres d’art ont exaucé les rêves de rois, de princes ou de grands collectionneurs en réalisant des montres exceptionnelles, des garde-temps, avec des caractéristiques rares.

Des vins bien de chez nous

la vigne

La vigne demande des soins tout au long de l’année. Ici, en mai, lorsque la vigne a poussé, on supprime les pousses en surnombre.

Début mai, nous avons eu le privilège d’être reçu au Domaine de la Côte d’Or à Anières. Située au centre du village, la maison de maître abrite la famille Gavillet, qui cultive la vigne depuis quatre générations. Mais c’est en 1977 que les premiers vins sortent de la cave.

La mise en

Les vins blancs sont mis en bouteille en avril, les vins rouges à la fin de l’été, juste avant les vendanges.

Auparavant la vendange partait dans une cave coopérative. Aujourd’hui, Jean-Jacques Gavillet et son fils s’occupent de tout, de la culture de la vigne à la mise en bouteille, en passant par l’encavage.

La vigne

Dès le début du printemps, la sève monte dans le pied de vigne et dans les sarments qui ont été taillés durant l’hiver.

Les parcelles sont toutes proches de la cave et elles couvrent une surface de 7 hectares. Les vignes se présentent en taille Guyot avec une densité de moins de 8500 ceps par hectare. Elles poussent sur un sol argilo-calcaire et bénéficie de la proximité du lac qui renvoie les rayons du soleil.

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Sous la tente, la dégustation commence par les vins blancs.

Ce sont quatorze cépages différents qui sont cultivés et ils se déclinent en deux gammes : classique et élevage en fût de chêne.

sous tente

La dégustation, tout un art !

Sous les tentes dressées dans le jardin, nous avons dégusté au moins dix crus différents : blancs, rouges et rosés.

Au bout d’un moment, même en ingurgitant une tout petite gorgée (et même parfois en la recrachant), nous avons perdu de vue le nombre exacts de cépages.

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Jean-Jacques Gavillet, un vigneron passionné par son métier.

Jean-Jacques Gavillet nous a brièvement exposé la meilleure manière de déguster ses nectars, par la vue pour la couleur, puis par le nez pour les effluves et enfin par les papilles pour le goût. Chacun s’est bien appliqué à suivre les consignes à la lettre. Mais quand on est néophyte, c’est difficile de saisir toutes les nuances subtiles des vins. Il faudrait répéter l’exercice régulièrement…

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La dégustation demande de la concentration mais n’exclut pas la convivialité.

Pour accompagner tout cet alcool, la maîtresse de maison avait préparé des plateaux de pain, fromage et viande séchée. Ce fut donc un bon moment convivial et « pédagogique » que nous avons tous bien apprécié.

Et pour terminer, nous avons déguster un peu d'eau de vie

Et pour terminer, nous avons dégusté un peu d’eau de vie

Quand je serai grand, je serai pompier !

Capture d’écran 2015-05-09 à 15.48.44Camions géants, rouges et rutilants, sirènes hurlantes, klaxon puissant… Quel enfant n’a pas rêvé d’être au volant d’un de ces mastodontes ? Le métier de pompier, c’est ça bien sûr, mais encore bien d’autres choses. C’est ce que nous a démontré le sapeur qui nous a fait visité la caserne de la rue des Bains. Bien organisés par groupe, les hommes du feu sont à tour de rôle de piquet. Ils dorment dans des chambres où peut à tout moment retentir l’alarme. Ils sautent dans leur tenue de travail, préparée avec soin, afin de l’enfiler dans un minimum de temps. Ils ouvrent une porte munie d’une poignée qui s’ouvre à l’envers (sécurité oblige) et débouche sur un vide impressionnant. Ils empoignent alors une perche et se laisse glisser jusqu’au garage où les véhicules d’intervention frémissent, tous moteurs vrombissants. Et c’est parti.

Barrage du Seujet, exercice des sapeurs pompiers

Image Internet          Barrage du Seujet, exercice des sapeurs pompiers

Incendies, bien sûr, désincarcérations, luttes contre la pollution, ramassages d’un essaim d’abeilles, secours à des personnes tombées à l’eau… Et on en passe. Toutes ces situations sont au menu des pompiers. Pour intégrer ce corps de métier, il faut avoir réussi un apprentissage et suivi une spécialisation. C’est ainsi que se côtoient des menuisiers, serruriers, ambulanciers, hommes grenouilles, électriciens pour ne citer que ceux-là. En général, ils entretiennent le matériel, réparations et lavages compris.

Le casque des pompiers professionnels de Genève est désormais brillant

Image internet    Le casque des pompiers professionnels de Genève                                                                      est désormais brillant

On le constate, les pompiers sont presque des hommes à tout faire et quand on sait qu’à tour de rôle, ils préparent les repas, on peut admirer la performance. La visite a duré deux heures, du haut en bas de la caserne. Presque une revue de détail. Buanderie, divers locaux pour sécher les habits remplir les bouteilles à oxygène, salle de musculation (une heure pas jour obligatoire), cuisine, réfectoire, chambres à coucher… Et bien sûr, le garage avec ses véhicules bien rangés, brillants comme au premier jour et prêt à prendre la route. En définitive, une très intéressante visite et la découverte un peu plus détaillée d’un corps de métier indispensable à la vie de la cité.

La fondation Bodmer, d’inestimables richesses

sur la terrasse

Avant de pénétrer dans le musée nous admirons la vue exceptionnelle sur le lac et le Jura

Martin Bodmer, éminent bibliophile et chercheur infatigable, a réuni durant toute sa vie des écrits inédits et des manuscrits de personnages célèbres, en tout 160 000 pièces.
C’est dans les sous-sols des belles maisons de maître de Bodmer que l’exposition déroule ses fastes.
Le musée de Cologny n’affiche « que » 200 exemplaires, déjà une belle pléiade de textes. Il faut remonter à l’origine des civilisations, en Mésopotamie et en Egypte pour retrouver les premières traces d’écriture. Des tablettes en argiles ou encore un clou sculpté d’écriture cunéiforme, nous renseignent sur la vie de l’époque et sur un traité de paix, gravé sur une pierre en forme de clou. Magnifiquement conservés, ces vestige d’une civilisation, depuis longtemps disparue, nous parlent à travers les siècles.

Extrait du livre des morts. Papyrus polychrome, 30ème dynastie

Extrait du livre des morts. Papyrus polychrome, 30ème dynastie

Mais ce n’est que le début d’une promenade à travers les autographes, les premières éditions, les correspondances de grands hommes…
Et nous éprouvons un grand moment d’émotion en découvrant le roman de la rose, qui s’affiche aussi frais et net que lors de sa parution.
Dans le siècle classique, il y a bien sûr une vitrine dédiée à Shakespeare, une autre avec l’édition originale du Don Quichotte de Cervantès.
L’Europe romantique est à l’honneur, notamment par des originaux de Byron et du Faust de Goethe.
En arrivant aux temps modernes, on est interpellé par un écrit de Martin Luther.
Chaque vitrine renferme un trésor unique qu’il faut conserver dans un taux d’humidité constant et sous une lumière finement tamisée.

Tête en bronze du portrait imaginaire du Marquis de sade

Tête en bronze du portrait imaginaire du Marquis de Sade

De plus nous avons eu la chance de faire connaissance avec « Sade, un athée en amour ». En effet le centre du sous-sol est consacré au divin Marquis. Objet de scandale, puis d’admiration lyrique, l’écrivain est replacé dans les longues traditions de la littérature amoureuse. L’exposition propose un autre regard sur un auteur majeur qui résume son siècle avec ses turpitudes et ses passions inavouables.
Nous avons déambulé trois heures dans les méandres des vitrines et c’est pleins d’images et de tranches d’histoire que nous avons quitté notre guide, Madame Marlyse Beldi, une personne si cultivée qu’elle aurait pu encore nous en dire beaucoup plus.

La TSR : l’envers du décor

Quand vous aurez visité les locaux de la télévision suisse-romande, vous ne regarderez jamais le petit écran de la même façon. C’est ce qui nous est arrivé…

sport
Studio du service des sports

Emmenés par une guide particulièrement dynamique et compétente, nous avons arpenté les couloirs et les studios de la Tour de la TV, allant de surprise en surprise. Les studios sont interchangeables, ils sont utilisés pour plusieurs émissions différentes, avec une variation de décor, dans lequel le téléspectateur retrouve ses repères familiers. Les tables des régies ressemblent au poste de commandement d’un Boeing.

Atelier des décors

Atelier des décors

L’atelier des décors regorgent d’accessoires et de matériel qui vont servir plus d’une fois. Ici rien ne se perd, mais tout se crée au gré des besoins.

Autre décor

Autre décor

Nous avons été littéralement ébahi par ce monde de faux-semblants.

 Place à l’information

Bureaux feutrés

Bureaux feutrés

Le pool des journalistes travaille quasiment non stop dans des bureaux feutrés. Tous sont très concentrés sur les écrans d’ordinateurs. Que l’on parle d’actualité, de sport ou de séquences récréatives, tout ce qui est lancé sur les ondes exige la plus grande précision. Le public n’apprécierait pas des retards ou des balbutiements.

Haute teccnologie

Haute technologie

Conception, fabrication par les ateliers, post-production, diffusion et archivages sont propres à l’entreprise. Cette dernière assure une formation de ses collaborateurs et s’adapte en continu aux nouveaux modes de production et aux nouvelles technologies. La TV est une grande machine en marche qui évolue en permanence. Nous avons pu nous en faire une petite idée lors de nos déambulations dans ces interminables couloirs. Avec une pause tout de même au 16e étage pour découvrir une vue inédite sur Genève et dans le studio où sont enregistrées les « Coups de cœur » d’Alain Morisod.

M^me par ciel gris, la vue est magnifique

Même par ciel gris, du 16ème étage la vue est magnifique

Après cette exploration partielle des entrailles de la TSR, nous sommes partis un peu mieux informés de la marche de cet organisme assez tentaculaire qui nous envoie des images tous les jours.

Bienvenue dans un des plus grands herbiers d’Europe

IMG_2210Nous avons visité l’herbier du Conservatoire et Jardin botaniques qui compte quelque 6 millions d’échantillons de plantes répertoriées dans le monde entier. Séchés et conservés dans des cartons bien alignés dans des compactus (longueur totale 35 kilomètres!), ces spécimens sont régulièrement consultés par des botanistes locaux et étrangers. On y trouve également des plantes-étalons, des plantes de référence qui servent de base à toute étude.

IMG_2208 - Version 3Le conservatoire reçoit fréquemment des scientifiques d’autres pays qui viennent compulser les compactus à la recherche d’une plante spécifique. Il y aussi des échanges, par envoi postal, entre les divers établissement botaniques et certains spécimens voyagent à travers la planète.

IMG_2204Par une bise noire, nous sommes allés à la Console, imposant bâtiment au bord du lac. Bâti en 1904, l’édifice a été restauré dernièrement. Travaux indispensables pour améliorer la sécurité des hommes et du matériel. Bureaux et herbiers se partagent les lieux dans une ambiance lumineuse.

IMG_2209Tout nouveau aussi, le nouvel herbier enterré, près de la voie de chemin de fer, permet d’avoir une clarté et une humidité constantes, indispensables à la conservation des espèces.

IMG_2206:Assez récemment, une partie des herbiers a été numérisée, permettant ainsi des consultations à distance, examens très pointus puisque les images peuvent être agrandies de manière à distinguer parfaitement les plus petits détails.

Victor Hugo a dit :

Il faut que le lichen, cette rouille du marbre, De sa lèpre dorée au loin couvre le mur