Observatoire astronomique de l’UNIGE

Situé à Sauverny, près de Versoix, l’Observatoire de Genève est maintenant dédié à l’analyse et à la recherche plus qu’à l’observation des étoiles. En effet, son télescope n’est désormais plus utilisé, car les astrophysiciens disposent maintenant d’instruments beaucoup plus puissants, situés dans des zones  favorables à l’étude du ciel, comme les télescopes érigés au Chili dans une contrée désertique à  5.000 mètres d’altitude.

Observatoire du Chili

Deux collaborateurs scientifiques de l’Observatoire nous ont brossé un panorama des activités de cet organisme et nous ont conduits ensuite  sous l’ancienne coupole qui abrite le télescope désaffecté, manière de nous mettre dans l’ambiance de travail des astrophysiciens d’antan.

Puis un film en 3D a été projeté nous a emmenés  dans l’infini de la voûte céleste avec la mise en relief des principaux astres qui « entourent »notre planète.

Brillante Eglise russe

On la voit de loin, l’église russe avec ses neuf coupoles dorées qui brillent au soleil. Elle est construite sur un terrain mis à disposition par la ville de Genève, sur l’emplacement d’un ancien cimetière paléo-chrétien et où se dressait jusqu’au XVe siècle, le couvent Saint Victor.

La première pierre a été posée en septembre 1863 et trois ans plus tard, l’église fut consacrée sous le signe de l’Exaltation de la Sainte Croix. On  fêtera donc son 150e anniversaire en 2016.

L’église se compose d’une nef principale et de deux bas côtés. La fresque de la coupole centrale représente le Christ et aux encoignures, on voit les quatre évangélistes.

C’est le Père Adrien qui nous a expliqué et fait remarquer toutes les beautés picturales  et architecturales  de l’édifice. Les icônes, d’abord, certaines très anciennes, qui  ornent les parois sur presque toute leur surface. Deux d’entre elles ont été offertes par les moines du Mont-Athos. Les deux grandes icônes de l’iconostase, des deux côtés de la porte sainte, mettent en scène le Christ et la Mère de Dieu.

Mais, elles n’occultent pas la beauté d’œuvres moins spectaculaires, mais tout aussi remarquables.

A noter encore que l’église est posée dans un petit jardin fleuri et rempli d’arbustes.


 
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Des fleurs aussi belles que fragiles

La visite de l’établissement horticole Verdonnet-Bouchet se déroule principalement dans des serres. En effet pour arriver à produire des plants robustes, il est indispensable de maîtriser la chaleur, l’arrosage et si possible la lumière. Les serres s’étendent sur plusieurs hectares. En ce milieu de mois d’avril, elles abritent une immense nursery où poussent des plantons de géraniums, de bégonias ou encore de primevères sans oublier une somptueuse surface où règnent des orchidées de toutes les couleurs.

Dans une autre partie, les herbes aromatiques attendent encore de se développer avant d’être lancées dans le commerce. Toutes ces plantes nécessitent des soins attentifs et on ne badine pas avec la qualité. Un feuillage un peu fané, des branches fatiguées… Et hop au compost.

Fournisseur de magasins des deux côtés de la frontière, Verdonnet-Bouchet doit se plier aux normes et aux lois des deux pays, ce qui complique passablement la tâche. Malgré l’immensité des installations, les collaborateurs sont relativement peu nombreux, car autant que possible, la mécanisation a  le relais.  Un homme rempote deux-cents plantes à l’heure et il ne peut lutter contre la machine qui a une cadence de 1400 plantes/horaire.

Mais la nature n’est jamais bien loin. A ce propos, il faut relever que des fraises et autres petits fruits poussent en pleine terre et que la self-cueillette devrait commencer dès mi-mai.

 


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Le Touring veille sur nous

Véritable ange gardien des automobilistes et des personnes qui voyagent, le Touring Club Suisse est une grande machine efficace. Dans son centre nerveux, à Blandonnet, la centrale reçoit des appels aussi  bien du coin de la rue que de l’autre bout du monde. Que ce soit une batterie défaillante ou un accident grave qui nécessite un rapatriement, le TCS répond présent et organise dépannage et retour au pays dans les meilleures conditions. Téléphonistes, techniciens et personnel médical sont de piquet 24 heures sur 24.

           

Dans les locaux du TCS, nous avons reçu des explications claires et très intéressantes sur la marche des opérations menées quotidiennement par cet organisme qui s’étend sur toute la Suisse.

Sa mission est également basée sur l’éducation routière. Elle concerne tout d’abord les écoliers, mais aussi les conducteurs qui souhaitent se perfectionner ou rafraîchir leurs connaissances.

Présent lors de tous les déplacements de ses membres, le TCS est à leurs côtés dans les situations critiques.

Merci à Messieurs Grillon et Thévenaz qui nous ont guidés dans le dédale des couloirs du TCS Genève et qui nous ont donné des informations captivantes.

L’Ariana, un musée dédié à la céramique

Au milieu de son magnifique parc,  enneigé  en cette saison, le Musée de l’Ariana déploie son architecture fastueuse. Erigé par Gustave Revilliod pour abriter ses collections personnelles, ce bâtiment ressemble à un palais avec ses colonnades en marbre et ses très hauts plafonds richement décorés.

Nous avons eu le privilège de suivre les explications de Nathalie Rilliet, historienne de l’art et guide officielle, qui nous captivé en nous narrant les tribulations de la céramique de l’Orient à l’Occident à travers 12 siècles. Elle a aussi retracé le chemin de la porcelaine de la Chine à l’Europe et évoqué les grandes manufactures de porcelaine françaises, allemandes et anglaises.

Avec une guide de cette qualité, les vitrines se sont animées et les objets ont pris un relief tout particulier. Après notre déambulation dans le musée, nous nous sommes tous retrouvés à la cafétéria devant une part de tarte aux pommes ou aux poires, une façon conviviale de finir la visite avant d’affronter la bise mordante.

Au bonheur des archéologues

Le sous-sol du Musée d’Art et d’Histoire renferme une captivante présentation de l’histoire archéologique de Genève. Photos et textes foisonnent…  Si bien que le visiteur a peut-être tendance à sautiller d’un sujet à  l’autre.

Mais  Marc-André Haldimand, conteur né et archéologue émérite, nous a  captivés durant une heure et demie en nous promenant dans le dédale des découvertes archéologiques. Ses explications toujours claires et imagées nous ont plongés dans un passé passionnant.

Que ce soit au Salève ou dans les rues de la ville, de précieux vestiges ont été mis à jour et soigneusement recueillis et catalogués. Encore mieux, c’est le Grand Genève qui a fait le sujet de nombreuses investigations avec toujours à la clé l’émergence de quantité  d’objets : ustensiles de ménage, bijoux, armes, statues, matériau de construction et squelettes, pour ne citer que ceux-là. Bref, un bain enrichissant  dans la vie et les œuvres de nos ancêtres !

«La Touvière», ferme biologique

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Depuis 2011, Matthias Corthay a repris les rênes de la ferme de La Touvière, à Carre d’Aval, des mains de son père Alexis. Jeune ingénieur agronome, il se tourne résolument vers la biodiversité et souhaite travailler en harmonie avec la terre, sans utilisation de produits chimiques.
Notre visite d’une partie du domaine lors d’une après-midi lumineuse nous a beaucoup appris sur les projets du jeune homme et de sa femme Isabelle. Leur credo : une agriculture douce et de proximité, pas question de forcer la nature pour en obtenir plus. Petit-à-petit, ils vont aménager  les cultures des champs, des vergers et du potager dans ce but.
Après notre déambulation bucolique, Isabelle nous a fait les honneurs de la boutique, avec dégustation de divers produits de  la ferme. Bien achalandé en vin, huiles, farines variées, pains et on en passe, ce petit lieu de vente regorge de tentations auxquelles les participants ont succombé.

 


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Magie de l’or et des émaux

Genève a été le berceau de l’émaillerie, avec notamment des artistes comme  Liotard et Petitot. Visiter l’exposition du Musée Rath «  Magie des métiers, Trésors d’or et d’émail » est un véritable enchantement, surtout avec les commentaires éclairés de Louise Martin. Très au fait des techniques d’émaillerie, notre guide a su mettre en exergue les pièces les plus marquantes et nous faire découvrir les finesses d’un art, aujourd’hui peu répandu.
Louise Martin a aussi fait la part belle à l’horlogerie, avec notamment une « visite » guidée de deux ateliers de cabinotiers, très complets avec une panoplie d’outils souvent minuscules.
Au Musée Rath, les montres s’étalent dans leurs plus beaux atours. Leurs mouvements, du plus simple au plus compliqué, démontrent l’ingéniosité des horlogers de  l’époque, aussi bien artistes qu’artisans.
Cette riche collection comprend quelque 1500 pièces conservées au Musée d’art et d’histoire. En attendant la renaissance d’un nouveau musée de l’horlogerie, c’est une occasion unique de découvrir la variété et les richesses de l’émaillerie, des garde-temps, des automates et des miniatures. Un vrai voyage à travers le temps et les métiers exercés par une profession qui n’arrête pas d’innover.

Les dessous du Temple de Saint-Gervais

Vénérable vieille dame, la bâtisse de Saint-Gervais n’accuse pas son âge, du moins en surface…

Mais nous avons eu la chance de visiter ses dessous et là, on ne peut que rester bouche bée. Sous la houlette de l’architecte cantonal, Jean Terrier, nous avons découvert un espace passionnant. Les fouilles archéologiques ont permis de découvrir des vestiges datant de 6000 ans. La trace la plus ancienne remonte donc au néolithique avec des menhirs impressionnants et des foyers biens visibles.
On saute les siècles pour arriver à l’édification de la première église qui abrite une crypte, tombeau d’un personnage important, peut-être l’un des premiers évêques de Genève. A cette époque, les nécropoles sont installées hors les murs de la cité, près de la tombe d’un individu dont la vie a été exemplaire.
Plus tard, l’édifice est agrandi pour permettre l’installation de tombes toujours plus nombreuses.
La crypte abrite aussi des sarcophages renfermant à l’origine les corps de Saints. D’où le nom de la rue adjacente des «Corps-Saints».
Mais, il faut visiter ces lieux pour prendre conscience de leur richesse archéologique et historique.
Et personne mieux que Jean Terrier pouvait nous faire partager sa passion, sa vision du passé et sa connaissance approfondie d’un sous-sol riche en surprises.

Visite de la Synagogue

Véritable bijou architectural, classé monument historique en 1989, la  Grande Synagogue de Genève a intérieurement un petit air mauresque.
Un rabbin a retracé l’histoire de cet édifice, les traditions et les principaux rites de la communauté juive. Une véritable découverte pour la majorité des participants.
Un somptueux goûter a été servi en musique dans les «dessous» de ce bâtiment trop souvent méconnu des Genevois qui ont peu l’occasion de franchir la belle grille d’entrée.

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